Les parvenus, ou Les avantures de Julien Delmours, écrites par lui-même

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Popular passages

Page 98 - ... convenu de ne jamais s'appesantir sur la raison ; de ne jamais dire une chose touchante ou sensée, sans y joindre ensuite une extravagance, un sarcasme ou une moquerie, et enfin de tour•ner en ridicule toutes les thèses sentimentales. Tiburce...
Page 28 - les défauts de votre mère. Il vous établira dans » la justice; il se souviendra de vous au jour de » l'affliction, et vos péchés se fondront comme
Page vi - ... j'ai senti toutes les douleurs qui peuvent la déchirer ! Enfin, j'ai beaucoup vécu ; j'ai joui de la sécurité de l'ancien temps; j'ai vu l'élégance et l'urbanité de cette époque ; j'ai vu les...
Page 81 - ... d'un mouvement involontaire , se réfugie dans le sein de la Divinité. Il s'écrie : « Ah mon Dieu ! » il tourne vers le ciel des mains suppliantes et des yeux baignés de larmes , pour y chercher un père. Ah ! les besoins de l'homme attestent la providence d'un Être suprême.
Page 158 - Dieu ! peut— il y avoir dans un lieu où le libertinage seul et le mépris de tout joug , lie ceux qui l'habitent ? Quel chaos , quel théâtre d'horreur et de confusion deviendroit la société générale des hommes, si les maximes du libertinage prévaloient parmi eux , et étoient érigées en lois publiques ! Quelle affreuse république , s'il pouvoit jamais s'en former une dans l'univers , toute composée d'impies , et où les hommes ne pussent mériter que par l'impiété le titre de citoyens...
Page 79 - Dans ce fatal abus du temps, Elle a consumé son printemps; La coquette d'un certain âge N'a point d'amis, n'a plus d'amants En vain de quelques jeunes gens Elle ébauche l'apprentissage : Tout est dit, L'Amour fuit, On en rit : Quel dommage ! Elmire, il fallait être sage.
Page v - Je n'ai jamais critiqué contre ma conscience, ni écrit une seule phrase contre mes sentimens ou mes opinions. J'ai fait beaucoup d'études, enfermée dans un cabinet ; j'en ai fait davantage encore, dès ma première jeunesse, à la cour, dans des châteaux, des palais, des chaumières, des villes de province, des couvens ; dans un grand nombre de voyages ; dans mes relations avec des gens de lettres, des...
Page 249 - Il résulte de tout cela que nous n'avons point d'autre conscience que celle qui nous est inspirée par le temps , par l'exemple , par notre tempérament , par nos réflexions.
Page 51 - L'homme de bien, modeste avec courage, Et la beauté spirituelle, sage, Sans bien, sans nom, sans tous ces titres vains, Sont à mes yeux les premiers des humains.
Page 290 - Coligni ont tout fait, et les livres rien. Les trompettes n'ont jamais gagné de batailles , et n'ont fait tomber de murs que ceux de Jéricho. Vous craignez les livres comme certaines bourgades ont craint les violons. Laissez lire, et laissez danser; ces deux amusements ne feront jamais de mal au monde, LIBERTÉ NATURELLE, voyez ARRÊTS NOTABLES. LIEUX COMMUNS EN LITTÉRATURE...

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