Oeuvres posthumes de Jacques-Henri-Bernardin de Saint-Pierre, Volume 2Ledentu, 1840 - 631 pages |
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Page viii
... mort qu'un moyen d'essayer sa vertu ; et lorsqu'à sa dernière heure il tournait vers son ami son dernier regard , il lui dit d'une voix mourante : « Henri , ne pleure pas , ce n'est pas pour toujours ! » Cette perte laissa dans l'ame du ...
... mort qu'un moyen d'essayer sa vertu ; et lorsqu'à sa dernière heure il tournait vers son ami son dernier regard , il lui dit d'une voix mourante : « Henri , ne pleure pas , ce n'est pas pour toujours ! » Cette perte laissa dans l'ame du ...
Page xxvi
... mort de celle qui l'a- vait portée dans ses flancs , mort , hélas ! trop prochaine , et dont rien ne pourrait adoucir les douleurs , alors il crut entendre cette voix des mourants , à laquelle aucun être humain ne résista jamais , et il ...
... mort de celle qui l'a- vait portée dans ses flancs , mort , hélas ! trop prochaine , et dont rien ne pourrait adoucir les douleurs , alors il crut entendre cette voix des mourants , à laquelle aucun être humain ne résista jamais , et il ...
Page xxviii
... mort pour elle , mort pour le monde , toutes ses passions consumées par une seule ! Heureux de lui parler du haut de cette tribune d'où l'on annonce de si terribles vérités , je ferai couler ses larmes ; elle reviendra à moi , je la con ...
... mort pour elle , mort pour le monde , toutes ses passions consumées par une seule ! Heureux de lui parler du haut de cette tribune d'où l'on annonce de si terribles vérités , je ferai couler ses larmes ; elle reviendra à moi , je la con ...
Page xxxiii
... mort de son père . Alors , cédant au desir de revoir les lieux où il avait été enfant , il partit pour le Havre , où il arriva à onze heures du matin , le 20 novembre 1766. Au premier aspect il ne reconnut rien . La ville lui semblait ...
... mort de son père . Alors , cédant au desir de revoir les lieux où il avait été enfant , il partit pour le Havre , où il arriva à onze heures du matin , le 20 novembre 1766. Au premier aspect il ne reconnut rien . La ville lui semblait ...
Page xxxiv
... morts , un petit nombre avait fait fortune : mais la bonne Marie prétendait que ceux - là étaient devenus si fiers , qu'ils ne parlaient volontiers à personne . Enfin elle lui apprit la mort du frère Paul , cet aimable capucin qui fai ...
... morts , un petit nombre avait fait fortune : mais la bonne Marie prétendait que ceux - là étaient devenus si fiers , qu'ils ne parlaient volontiers à personne . Enfin elle lui apprit la mort du frère Paul , cet aimable capucin qui fai ...
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Common terms and phrases
aime amours animaux arbres astres astronomes Bernardin de Saint-Pierre besoins bles bonheur bords cent chaleur charme ciel cieux cœur corps couches couleurs couvert d'autres Dieu donne doute eaux élevé enfants équateur espèces femme feuilles feux de l'amour Finlande fleurs fleuves forêts forme fruits genre glaces globe grains graminées harmonies hémisphère hommes humain îles Indes insectes j'ai Jupiter l'air l'ame l'amour l'astre du jour l'atmosphère l'eau l'homme l'Océan Laponie lois lumière lune madrépores marins ment mers milieu mille monde montagnes morale multitude nature neiges nord nuages nuit oiseaux ours blancs palmiers parcequ'il parceque passions Paul et Virginie peuples pieds plantes Plutarque poissons pôles Pologne prairies premier puissance végétale qu'un quadrupèdes quelquefois raison rapport rayons du soleil réverbères rivages rochers ruisseau Russie sable sapins Saturne semblables semble sentiment seul soleil sommets sorte souvent sphère Spitzberg terre tiges tion tour tronc trouve vaisseau vapeurs vents vertu Virginie volcans zone torride
Popular passages
Page 116 - Comme il disait ces mots, Du bout de l'horizon accourt avec furie Le plus terrible des enfants Que le Nord eût portés jusque-là dans ses flancs. L'Arbre tient bon ; le Roseau plie. Le vent redouble ses efforts, Et fait si bien qu'il déracine Celui de qui la tête au ciel était voisine, Et dont les pieds touchaient à l'empire des morts.
Page 116 - Le chêne un jour dit au roseau : « Vous avez bien sujet d'accuser la nature ; Un roitelet pour vous est un pesant fardeau : Le moindre vent qui d'aventure Fait rider la face de l'eau , Vous oblige à baisser la tête; Cependant que mon front, au Caucase pareil, Non content d'arrêter les rayons du soleil, Brave l'effort de la tempête.
Page 221 - Mais vous naissez le plus souvent Sur les humides bords des royaumes du vent. La nature envers vous me semble bien injuste.
Page 116 - Sur les humides bords des royaumes du vent. La nature envers vous me semble bien injuste. Votre compassion, lui répondit l'arbuste, Part d'un bon naturel ; mais quittez ce souci : Les vents me sont moins qu'à vous redoutables ; Je plie, et ne romps pas. Vous avez jusqu'ici Contre leurs coups épouvantables Résisté sans courber le dos ; Mais attendons la fin.
Page lix - ... but, le témoignage, la sanction sacrée, » c'est sous ses auspices qu'elle est faite. « Le » peuple français, y est-il dif * proclame en » présence de TEtre suprême la déclaration » des droits et des devoirs de l'homme et du
Page 164 - Oh ! si le jour n'est lui-même qu'une image de la vie, si les heures rapides de l'aube, du matin, du midi et du soir, représentent les âges, si fugitifs, de l'enfance, de la jeunesse, de la virilité et de la vieillesse, la mort, comme la nuit, doit nous découvrir aussi de nouveaux cieux et de nouveaux mondes ! BERNARDIN DE SAINT-PIERRE.
Page lviii - L'analyse des mémoires fut écoutée assez tranquillement; mais, aux premières lignes de la déclaration solennelle de ses principes religieux, un cri de fureur s'éleva de toutes les parties de la salle. Les uns le persiflaient en lui demandant où il avait vu Dieu, et quelle figure il avait ; les autres s'indignaient de sa crédulité ; les plus calmes lui adressaient des paroles méprisantes.
Page 164 - C'était surtout vers la fin du jour qu'ils développaient toute leur beauté en se réunissant au couchant, où ils se revêtaient des plus riches couleurs, et se combinaient sous les formes les plus magnifiques.
Page 64 - Je crus d'abord que c'était un grand poisson qu'ils venaient de pécher; mais c'était le corps d'un de leurs infortunes compagnons d'esclavage , auquel ils allaient rendre les derniers devoirs dans ces lieux écartés. Ainsi le bananier seul donne à l'homme de quoi le nourrir, le loger, le meubler, l'habiller et l'ensevelir.
Page 153 - ... légère, et avale à la fois des groupes entiers de danseurs. Cependant leur fête n'en est pas interrompue. Les coryphées distribuent les postes à ceux qui restent , et tous continuent à danser et à chanter. Leur vie , après tout , est une image de la nôtre. Les hommes se bercent de vaines illusions autour de quelques vapeurs qui s'élèvent de la terre , tandis que la mort, comme un oiseau de proie, passe au milieu d'eux , les engloutit tour à tour sans interrompre la foule qui cherche...