Oeuvres posthumes de Jacques-Henri-Bernardin de Saint-Pierre, Volume 2Ledentu, 1840 - 631 pages |
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... chose de divin ; car il lui semb'ait bien qu'il n'était pas seul , et que la Provi- dence aussi combattait pour les malheureux . Dès qu'il lui eut confié le sujet de ses peines , elle com- et sa mère avaient ressenti les plus vives ...
... chose de divin ; car il lui semb'ait bien qu'il n'était pas seul , et que la Provi- dence aussi combattait pour les malheureux . Dès qu'il lui eut confié le sujet de ses peines , elle com- et sa mère avaient ressenti les plus vives ...
Page v
... chose singulière que de voir ces idées vagues et confuses se développer peu à peu dans le cœur d'un en- fant qui cherchait à les débrouiller et à les comprendre . Chose plus singulière encore ! par un instinct unique et prodigieux à cet ...
... chose singulière que de voir ces idées vagues et confuses se développer peu à peu dans le cœur d'un en- fant qui cherchait à les débrouiller et à les comprendre . Chose plus singulière encore ! par un instinct unique et prodigieux à cet ...
Page xv
... chose pour lui . Parmi ses compagnons de voyage , un seul , frappé de la dignité de sa conduite dans ude situation si difficile , s'attacha vivement à son mal- heur . C'était un officier , nommé Barasdine : jeune , bouil- lant , superbe ...
... chose pour lui . Parmi ses compagnons de voyage , un seul , frappé de la dignité de sa conduite dans ude situation si difficile , s'attacha vivement à son mal- heur . C'était un officier , nommé Barasdine : jeune , bouil- lant , superbe ...
Page xvii
... chose de dur , si on n'avait senti dans la mollesse de son ton , dans la douceur étudiée de ses regards , qu'il avait supporté un joug , et que pour régner il avait fallu se soumettre à plaire . On servit le the , et tout en déjeunant ...
... chose de dur , si on n'avait senti dans la mollesse de son ton , dans la douceur étudiée de ses regards , qu'il avait supporté un joug , et que pour régner il avait fallu se soumettre à plaire . On servit le the , et tout en déjeunant ...
Page xviii
... chose de si surprenant , qu'il fut sur le point de se jeter aux pieds de son maître et de l'adorer comme une intelligence supérieure . La présence continuelle de ce demi - sauvage était d'autant plus affligeante pour notre solitaire ...
... chose de si surprenant , qu'il fut sur le point de se jeter aux pieds de son maître et de l'adorer comme une intelligence supérieure . La présence continuelle de ce demi - sauvage était d'autant plus affligeante pour notre solitaire ...
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Common terms and phrases
aime amours animaux arbres astres astronomes Bernardin de Saint-Pierre besoins bles bonheur bords cent chaleur charme ciel cieux cœur corps couches couleurs couvert d'autres Dieu donne doute eaux élevé enfants équateur espèces femme feuilles feux de l'amour Finlande fleurs fleuves forêts forme fruits genre glaces globe grains graminées harmonies hémisphère hommes humain îles Indes insectes j'ai Jupiter l'air l'ame l'amour l'astre du jour l'atmosphère l'eau l'homme l'Océan Laponie lois lumière lune madrépores marins ment mers milieu mille monde montagnes morale multitude nature neiges nord nuages nuit oiseaux ours blancs palmiers parcequ'il parceque passions Paul et Virginie peuples pieds plantes Plutarque poissons pôles Pologne prairies premier puissance végétale qu'un quadrupèdes quelquefois raison rapport rayons du soleil réverbères rivages rochers ruisseau Russie sable sapins Saturne semblables semble sentiment seul soleil sommets sorte souvent sphère Spitzberg terre tiges tion tour tronc trouve vaisseau vapeurs vents vertu Virginie volcans zone torride
Popular passages
Page 116 - Comme il disait ces mots, Du bout de l'horizon accourt avec furie Le plus terrible des enfants Que le Nord eût portés jusque-là dans ses flancs. L'Arbre tient bon ; le Roseau plie. Le vent redouble ses efforts, Et fait si bien qu'il déracine Celui de qui la tête au ciel était voisine, Et dont les pieds touchaient à l'empire des morts.
Page 116 - Le chêne un jour dit au roseau : « Vous avez bien sujet d'accuser la nature ; Un roitelet pour vous est un pesant fardeau : Le moindre vent qui d'aventure Fait rider la face de l'eau , Vous oblige à baisser la tête; Cependant que mon front, au Caucase pareil, Non content d'arrêter les rayons du soleil, Brave l'effort de la tempête.
Page 221 - Mais vous naissez le plus souvent Sur les humides bords des royaumes du vent. La nature envers vous me semble bien injuste.
Page 116 - Sur les humides bords des royaumes du vent. La nature envers vous me semble bien injuste. Votre compassion, lui répondit l'arbuste, Part d'un bon naturel ; mais quittez ce souci : Les vents me sont moins qu'à vous redoutables ; Je plie, et ne romps pas. Vous avez jusqu'ici Contre leurs coups épouvantables Résisté sans courber le dos ; Mais attendons la fin.
Page lix - ... but, le témoignage, la sanction sacrée, » c'est sous ses auspices qu'elle est faite. « Le » peuple français, y est-il dif * proclame en » présence de TEtre suprême la déclaration » des droits et des devoirs de l'homme et du
Page 164 - Oh ! si le jour n'est lui-même qu'une image de la vie, si les heures rapides de l'aube, du matin, du midi et du soir, représentent les âges, si fugitifs, de l'enfance, de la jeunesse, de la virilité et de la vieillesse, la mort, comme la nuit, doit nous découvrir aussi de nouveaux cieux et de nouveaux mondes ! BERNARDIN DE SAINT-PIERRE.
Page lviii - L'analyse des mémoires fut écoutée assez tranquillement; mais, aux premières lignes de la déclaration solennelle de ses principes religieux, un cri de fureur s'éleva de toutes les parties de la salle. Les uns le persiflaient en lui demandant où il avait vu Dieu, et quelle figure il avait ; les autres s'indignaient de sa crédulité ; les plus calmes lui adressaient des paroles méprisantes.
Page 164 - C'était surtout vers la fin du jour qu'ils développaient toute leur beauté en se réunissant au couchant, où ils se revêtaient des plus riches couleurs, et se combinaient sous les formes les plus magnifiques.
Page 64 - Je crus d'abord que c'était un grand poisson qu'ils venaient de pécher; mais c'était le corps d'un de leurs infortunes compagnons d'esclavage , auquel ils allaient rendre les derniers devoirs dans ces lieux écartés. Ainsi le bananier seul donne à l'homme de quoi le nourrir, le loger, le meubler, l'habiller et l'ensevelir.
Page 153 - ... légère, et avale à la fois des groupes entiers de danseurs. Cependant leur fête n'en est pas interrompue. Les coryphées distribuent les postes à ceux qui restent , et tous continuent à danser et à chanter. Leur vie , après tout , est une image de la nôtre. Les hommes se bercent de vaines illusions autour de quelques vapeurs qui s'élèvent de la terre , tandis que la mort, comme un oiseau de proie, passe au milieu d'eux , les engloutit tour à tour sans interrompre la foule qui cherche...