Page images
PDF
EPUB

plus touchant génie, enrichi par le concours de l'art le plus utile et des talents les plus aimables. Vous recevrez demain une lettre par laquelle M. le chambellan de service vous fera connaître l'heure de l'audience que S. M. vous donnera dimanche prochain.

Agréez, monsieur et cher confrère, l'expression de mes sentiments les plus affectueux et de ma considération la plus distinguée.

HUGUES MARET.

près le système astronomique, qu'il y avait deux marées par jour dans tout l'Océan. Je leur démontrai, d'après ma théorie, que ces doubles marées n'avaient lieu que dans l'hémisphère boréal, à cause des deux continents qui se réunissent à sa coupole glaciale, et qui en déversent tour à tour les fontes dans l'océan Atlantique; mais que dans l'hémisphère austral, dont la coupole glaciale ne repose sur aucun continent, les marées en découlaient pendant douze heures de suite, c'est-à-dire pendant tout le temps que le soleil exerçait son ac

Lettre de Bernardin de Saint-Pierre au citoyention sur la moitié de cet hémisphère. Je prouvai

Maret, secrétaire d'état.

l'existence de ces marées uniques de douze heures par une multitude de faits incontestables. Huit ci-jours après avoir fait luire ces rayons de la vérité aux yeux de mes antagonistes, je fus à la Trésorerie toucher une ordonnance de 250 livres par mois, dont je jouissais depuis cinq ou six ans. Jugez de ma surprise quand je la trouvai réduite à 200 francs pour l'avenir.

Avant que vous m'eussiez fait l'honneur, toyen, de me demander mon suffrage pour votre entrée à l'Institut, un de nos amis communs, le citoyen Derbes, me l'avait demandé pour vous. Entre les raisons sur lesquelles il motivait sa demande, il m'en donna une assez plaisante. Vous lui avez dit, me dit-il, que, comme vous ne croyez qu'en Dieu, vous alliez vous trouver seul entre les athées qui ne croient à rien, et les catholiques disposés à croire à tout. Mais soyez tranquille à cet égard les deux partis tiendront toujours à vous, parcequ'ils croient également au crédit des places éminentes.

Il n'en est pas de même de celui de ma place dans l'Institut. A quoi peut vous servir la voix d'un solitaire persécuté depuis longtemps dans ce même corps où vous aspirez? Elle ne peut que vous être nuisible. Les athées qui le gouvernent, et contre lesquels je n'ai cessé de lutter, non-seulement m'ont ôté toute influence, soit en m'empêchant de lire à la tribune, dans nos séances publiques, des écrits que ma classe y avait destinés, soit en m'empêchant d'obtenir le plus petit emploi pour m'aider à élever ma famille; mais ils ont pris plaisir encore à publier que le premier consul avait dit à mon occasion: «Je ne donnerai jamais aucun emploi à un écrivain qui répand l'erreur. » Ainsi ils m'ont ôté jusqu'à l'espérance.

Ce n'est pas tout. Ils s'occupent depuis peu à m'enlever mes moyens actuels de subsistance. Lorsqu'on délogea du Louvre, il y a huit mois, mes confrères Ducis, Lebrun, Bitaubé, etc., on leur accorda à chacun une indemnité annuelle de 1,200 livres; la mienne fut fixée à 600 livres, quoique je fusse père de famille.

Il y a plus. Il y a environ trois mois, je me trouvai engagé dans une séance de ma classe, avec quelques mathématiciens de la première, dans une discussion sur les marées. Ils prétendaient, d'a

Dans ces derniers changements de l'Institut, il est fort question de transformer les classes en académies. Les noms paraissent en eux-mêmes assez indifférents; cependant si le régime académique a lieu, il est clair que les sexagénaires, desquels je suis, perdront la part qu'ils ont aux indemnités de leurs confrères placés dans les fonctions publiques, de laquelle part ils jouissaient d'après les règlements des classes de l'Institut : ce sera encore pour moi une perte de plus de 600 livres par année. Ainsi peu à peu je n'aurai bientôt plus les moyens de subsister.

A la vérité, je pourrais trouver quelques ressources en faisant des cours publics de mes Harmonies de la Nature. J'échapperais par là aux brigandages des contrefacteurs qui m'ont enlevé le fruit de mes Etudes précédentes, au point qu'il me reste encore plus de la moitié de la dernière édition, imprimée il y a quatorze ans. Mais que ne feraient pas alors mes ennemis qui les ont favorisés de leur crédit et de leurs mutilations! Souffriraient-ils que j'exposasse en public de nouvelles preuves de ma théorie des mers, tirées de tous les règnes de la nature? que je prouvasse, par les suffrages les plus respectables, que cette théorie, qu'ils traitent de physique absurde, dans leurs cabinets, est regardée aujourd'hui comme certaine chez tous les peuples maritimes de l'Europe? que leurs marins la considèrent comme une découverte des plus utiles à la navigation et au commerce? et qu'ils la font enseigner dans leurs écoles? Que diraient enfin les astronomes, lorsque je publierais de nouvelles objections contre leur attraction lu

naire, et qu'opposant les raisonnements les plus simples à leur principe universel de l'attraction sidérale, je viendrais à renverser cette arche sacrée où ils ont cru renfermer la foi et les espérances du genre humain? Il n'est pas douteux que, disposant de tous les journaux et des influences du gouvernement, ils m'ôteraient, avec mes derniers moyens de vivre, ceux même de réclamer contre leurs persécutions, comme ils ont fait jusqu'à présent. Heureux encore si, prétextant à leur ordinaire leur amour pour la vérité, la justice et le repos public, ils ne finissaient pas par me faire subir le sort de Galilée! L'expérience que j'ai du passé, du présent, et la crainte de l'avenir, me forcent, au sein de cette même patrie que j'ai servie de mes lumières et de ma conduite, et dans ce même corps où vous aspirez, de regarder au loin les lieux où je pourrai placer les berceaux de mes trois enfants et mon propre tombeau.

Si je pouvais réclamer la justice du premier consul, qui m'a donné des témoignages de sa bienveillance, lorsque ma patrie l'appelait à régler ses destinées, je lui dirais : « Mes ennemis vous ont environné; ils vous ont éloigné de moi, qui confondais mes vœux avec ceux de ma patrie, pour votre gloire et son bonheur. Ils n'ont pas rougi de vous dire qu'à la faveur des illusions de mon style, je semais des erreurs capables de faire naître une guerre civile, comme si des opinions physiques avaient jamais passionné un peuple, et comme si celles qui m'ont attiré leur haine ne brillaient pas du simple éclat de la vérité. Mais s'il importe à un homme de votre génie de la connaître partout où elle se trouve; s'il est du devoir d'un magistrat suprême d'être juste envers tous les citoyens, ne craignez-vous pas de l'opprimer en moi, en croyant y persécuter l'erreur?

» Sans doute, vos occupations administratives ne vous permettent pas d'examiner si l'Océan est un fleuve ou un lac; si ses sources sont sur la terre ou dans les cieux, aux pôles du globe ou à son équateur ; s'il doit ses mouvements généraux à la gravitation de la lune, qui ne pèse pas même sur l'atmosphère si mobile, interposée entre elle et lui, ou si ses deux courants, alternatifs avec leurs marées latérales, ne descendent pas tour à tour des deux océans de glace de plusieurs milliers de lieues de circonférence, qui couronnent les pôles, lorsque le soleil les réchauffe de ses rayons. Cependant l'examen de cette question serait bien digne de l'administrateur de la grande nation dont vous vous proposez d'étendre les relations par toute la terre, à l'exemple même du soleil qui y fait

[ocr errors]

circuler le flux et le reflux de la mer, pour servir de communication à tous les hommes. Si cette importante vérité est encore douteuse, qu'on la livre à une discussion publique; je dirai comme Ajax, disputant à Ulysse les armes divines d'Achille, ou comme vous, conquérant pour ma patrie la victoire et la liberté : Mittantur inter hostes, qu'on les jette au milieu des ennemis. Je n'opposerai aux miens que les armes du jugement, que des faits à leurs calculs, et des raisons à leurs autorités. Je n'ai besoin que d'auditeurs silencieux et sans préventions pour mes juges.

» Mais si cette vérité est déja démontrée, si déja elle est adoptée par les marins les plus instruits de l'Europe, si déja elle répand un nouveau jour sur l'étude de la nature, et si elle promet des avantages incalculables à la navigation et au commerce, que dira la postérité de la voir rejetée des lieux mêmes qui l'ont vue naître ? Pourra-t-elle croire que sous vos lois, citoyen Consul, cette découverte a été pour son auteur sexagénaire, sans fortune et père de famille, un sujet de mépris, de haines injustes et de dépouillements progressifs, et que Bonaparte enfin, si illustre dans la guerre, a persécuté dans la paix une vérité naturelle, plus durable et plus importante à la gloire de son administration que tous les monuments élevés par la main des hommes? » Je pourrais lui en dire en core davantage. Mais qui voudrait seulement m'ouvrir un accès auprès de lui? Vous voyez donc bien, citoyen, que le suffrage d'un homme qui excite, me mandez-vous, votre admiration par ses écrits est bien plutôt digne de votre pitié dans ce nouveau temple de mémoire où vous voulez entrer. Je ressemble à ces saints qui attirent de loin les hommages et les vœux des hommes, mais qui de près sont rongés par les insectes. Cependant, quelque faible qu'y soit ma voix, puisque vous desirez d'être admis au rang de ses pontifes, soyez persuadé qu'après avoir pesé dans ma conscience les droits de chacun de ses candidats, je ne la donnerai qu'à ceux qui, comme vous, croient en Dieu, persuadé que sur cette croyance seule repose tout talent utile et toute vertu aimable. Que de titres pour vous, qui n'avez jamais persécuté personne et qui avez tant de fois obligé !

Paris, 10 ventôse an XI.

DE SAINT-PIERRE.

Un mal aux yeux, qui me dure depuis trois jours, m'a empêché de recopier cette lettre pleine de ratures, et de vous répondre plus tôt.

1

[blocks in formation]

J'ai reçu la lettre que vous avez bien voulu m'écrire; je vous remercie des choses obligeantes qu'elle contient.

J'ai fait lire votre Paul et Virginie à quelques dames de ce pays, que je vois habituellement; elles avouent que la langue du Tasse n'a rien produit de si doux; elles se sont passé le livre de l'une à l'autre, et toutes en ont la même opinion. Je leur ai dit que le père de Paul était de mes amis, et qu'il serait possible qu'il fît un voyage dans le pays où Virgile et le Tasse ont pris les originaux des tableaux dont ils enchantent le monde depuis tant de siècles : nous desirons que cette espérance se réalise.

Agréez, monsieur, mon estime sincère et mon attachement.

Votre affectionné,

JOSEPH BONAPARTE.

aussi perdu ma tendre femme, ma première, la mère de mes enfants, ame pure et sensible que je regretterai jusqu'au dernier soupir. Puissiez-vous, mon cher ami, être plus heureux que moi, et ne pas voir encore s'éteindre et mourir sous vos yeux paternels les deux enfants qui vous restent de votre chère Félicité! Tel a été mon sort, après avoir élevé et marié les miens. J'ai bien pu dire: Anima mea defecit in gemitibus. Il ne me reste plus, mon cher ami, que quelques années peu heureuses, qui attendent les infirmités d'une vieillesse plus avancée. Avant que j'en aie vu s'écouler quatre, je serai septuagénaire : ce mot ne me fait pas peur, mais il me console. On m'a dit que vous veniez d'être nommé membre du sénat conservateur dans notre nouvelle constitution. J'en suis bien aise pour ma patrie; et, si cela vous convient, recevez-en mon compliment très sincère. Quant à moi, j'ai bien pris mon parti; ma résolution est inébranlable si on me fait l'honneur de songer à moi, ma lettre de remerciement est déja prête; je n'aurai plus qu'à la signer. Je pourrais dire comme Corneille, en reconnaissant la distance infinie qui me sépare de lui comme poëte :

Mon génie au théâtre a voulu m'attacher;
Il en a fait mon fort, je dois m'y retrancher;
Partout ailleurs je rampe, et ne suis plus moi-même.

Il m'est impossible de m'occuper d'affaires : elles me répugnent; j'en ai horreur. Le mot de devoir me fait frémir. Si j'étais chargé de grandes et hautes fonctions, je ne dormirais pas. Mon ame se trouble aisément; ma sensibilité est pour moi un supplice. Mes principes religieux me rendraient plus propre à une solitude des déserts de la Thébaïde qu'à toute autre condition. J'aime, comme vous, à voir la nature avec goût, avec amour, avec un œil pur et sensible, et cet œil, qui est ma lumière et mon trésor, je le sens s'éteindre et m'échapper lorsque je mets le pied dans le monde. Si j'étais le maître de choisir, en me supposant ambitieux, je ne voudrais ni du sceptre des rois, ni

Lettre de Ducis à Bernardin de Saint-Pierre. des faisceaux consulaires. Je suis catholique, poëte,

Versailles, le 1er nivose an VIII.

Cette lettre est pour vous seul, mon cher ami. Je commence par vous plaindre, par mêler ma douleur avec la vôtre sur la haute perte que vous venez de faire. Hélas! c'est au même âge que j'ai

• Bernardin de Saint-Pierre avait refusé une place chez Joseph Bonaparte, qui lui répondit par cette lettre et un brevet de 6,000 fr. de pension. (Voyez le Supplément à la Vie de Bernardin de Saint-Pierre.)

OEUVRES POSTIUMES.

républicain et solitaire : voilà les éléments qui me composent et qui ne peuvent s'arranger avec les hommes en société et avec les places. Je vous donne ma parole d'honneur, mon cher ami, que j'aimerais mieux mourir tout doucement à Versailles, dans le lit de ma mère, pour être déposé ensuite auprès d'elle, que d'accepter la place de sénateur. Je n'aurai qu'une physionomie, celle d'un bonhomme et d'un auteur tragique qui n'était pas propre à autre chose. En restant constamment

40

comme je suis et ce que je suis, je conserve tout ce qui m'est acquis par l'âge. En me mettant en vue, je me mettrais en prise. Les serpents lettres se joindraient aux serpents politiques; les calomnies pleuvraient sur mes cheveux blancs. Enfin, il y a dans mon ame, naturellement douce, quelque chose d'indompté qui brise avec fureur et à leur seule idée les chaînes misérables de nos institutions humaines. Je ne vis plus, j'assiste à la vie. Je voudrais quelquefois n'être qu'un œil qui voit; mais j'ai encore une ame qui sent; elle est trop jeune, elle ne marche pas avec son vieux camarade. Ainsi | donc, mon cher ami, si vous voyez notre illustre consul Bonaparte, si vous voyez Réveillère-Lépeaux et vos autres confrères, parez, je vous en conjure, le coup dont je suis menacé; engagez David, qui connaît bien ma façon d'être et ma résolution, à me servir dans les mêmes vues. Il doit être initié, comme peintre, dans les secrets de ma complexion poétique. Je suis bien fâché que mon parti de remercier contrarie mon frère. J'aurais bien voulu lui être plus utile; mais j'ai fait ce qui dépendait de moi avec la mesure de mon crédit et de mes moyens. Je ne puis changer de nature, avoir d'autres nerfs, d'autres fibres, une autre organisation, d'autres habitudes dans mes pensées, dans mes affections, dans mes goûts, dans mes jouissances, dans ma façon de voir dans le présent et dans l'avenir. Je sais bien aussi que ma femme ne peut concevoir mon refus; mais elle est ma femme, la richesse, les titres, les honneurs, son intérêt personnel, tout cela agit sur elle. Cela ne m'enchante point, mais ne m'étonne point. Vous voyez bien, mon cher ami, que c'est dans moimême et au fond de moi-même, et sur moi-même et par moi-même que je dois chercher mon bonheur. Il se forme du repos et de la joie d'un enfant, quand je ne fais rien, et d'un charme incroyable, qui ne songe point du tout à la gloire, quand je suis dans mon travail avec Melpomène. Je n'ai plus que la moitié de mon premier acte à faire pour terminer ma nouvelle tragédie, tout le reste est fait. Je vous consulterai à Paris sur cet ouvrage. Je voudrais bien qu'il réussît, parcequ'il me rapporterait quelque argent et que je suis pauvre; mais aussi parcequ'il prouverait peut-être que je suis excusable d'avoir refusé une grande place, parceque je n'étais propre qu'à la tragédie.

Mon cœur est bien soulagé, mon cher ami, car je viens d'épancher mon ame dans la vôtre. J'y gémis avec vous. Je marche avec vous sur les traces de mes anciennes douleurs. Tout ceci n'est que pour vous. Que ma femme, mon frère et David ne sachent pas que je vous ai écrit. Mais, je vous en conjure encore, qu'on ne songe pas à faire de moi un sénateur; qu'on laisse le pauvre ermite dans sa cellule, et dire sur les tombeaux de ses chères filles, de sa pauvre femme et de la vôtre, ces grandes paroles: Vanitas vanitatum et omnia vanitas, præter amare Deum et illi soli servire, hoc est enim omnis homo. Votre ami,

JEAN-FRANÇOIS DUCIS.

Lettre de Ducis à Bernardin de Saint-Pierre.

Versailles, le 2 nivose an XII.

J'ai trouvé, mon cher ami, hier en arrivant chez moi, un peu avant midi, la lettre de M. Lacépède, qui m'apprend ma nomination, et me marque, par post-scriptum, que je serai averti du jour où je devrai prêter serment. La lettre est datée du 27 frimaire; elle m'a d'abord été adressée à mon domicile rue Bailleul, et ensuite renvoyée à Versailles. Je n'avais pas un instant à perdre. J'ai répondu sur-le-champ, et fait porter ma réponse par un exprès, pour être sûr qu'elle serait remise au chancelier de la Légion-d'Honneur. C'est mercredi dernier que la lettre est arrivée à Versailles, à huit heures du soir.

Vous savez, mon cher confrère quelle était ma résolution, qui était inébranlable. Je n'ai pas pu yous consulter comme je vous l'avais promis chez M. le comte de Balk, sur ma manière de l'exprimer. Je vous prie de m'excuser si j'ai manqué ma parole; mais j'étais pressé de répondre. Vous connaissez mon caractère. Je suis assis sur le tombeau de ma première femme et de mes enfants. Vous en avez deux en bas âge, un au berceau, une jeune épouse que vous ne pouvez trop aimer. Vous avez à pourvoir et à prévoir.

Bonjour, mon ami. Je vous embrasse auprès de mon feu et dans ma retraite, qui est ma sœur, ma compagne, et le soutien consolateur de mes vieux jours.

JEAN-FRANÇOIS Ducis.

FIN DES OEUVRES POSTHUMES.

[blocks in formation]
[merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][ocr errors][merged small][ocr errors][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][ocr errors][merged small][ocr errors][merged small][ocr errors][merged small]

-

palmier, 69.- Fruits de l'Amérique mis en
opposition avec les fruits de nos climats, 70.—
Harmonies des fruits avec les climats, 74.
Végétaux du nord, ibid.- Architecture du Nord
en harmonie avec ses végétaux, 72. - Tableau
du Nord, ibid.- Pêche de la baleine, 75. —
Amour de la patrie, ibid.-Explication du sys-
tème de Linnée, 75. Semences des végétaux
en harmonie avec les sites où ils croissent, ibid.
Belles harmonies des couleurs des plantes;
tableau de leurs différents groupes dans une
prairie, 76.-Aspect de la Russie, 77.-Aspect
de l'Ile-de-France, 78.

--

18

[ocr errors]

HARMONIES VÉGÉTALES DU SOLEIL ET DE LA

21

[blocks in formation]

27

29

Les feuilles vernissées des arbres du Nord don-
nent de la chaleur, ibid. — Fleurs qui ressem-
blent aux astres, 79. La lune influe sur les

Révolution sous Pierre III.

PROJET d'un passage aux Indes par la Russie. 55

[merged small][merged small][merged small][merged small][ocr errors][merged small][merged small][merged small][merged small]

TABLEAU GÉNÉRAL DES HARMONIES DE LA NA-
TURE..
49

-

Invocation à Vénus, 50.-Tableau du ciel, ibid.
Puissance du soleil, 51. Le bananier,
51, 65. Harmonies de l'homme et des ani-
maux avec les plantes, 52.-Treize harmonies
de la puissance végétale, 54.-Description cu-
rieuse du blé, ibid.-Sexes des plantes, 57, 65,
-Cercles des arbres en rapport avec le soleil, 61.
- Harmonies des plantes et du soleil, ibid.
Influence singulière de la lune sur les végétaux,
ibid.-Ressemblance des fleurs avec les astres,
62.-Fleurs de nuit, 63.- Enterrement d'un
nègre dans une feuille de bananier, 64.-Nou-
velle origine du mot musa, 65. — Description
curieuse du palmier, ibid. -Belles proportions
du palmier, 66.—Le palmier est le modèle des

--

---

[blocks in formation]

HARMONIES VÉGÉTALES DE LA TERRE... 84
Idées nouvelles sur la formation du globe, ibid.
HARMONIES VÉGÉTALES DES VÉGÉTAUX. . . 86
Idées originales sur les fibres mâles et femelles,
ibid.-Passion de l'homme pour les fleurs, 87.
- Réminiscences végétales, ibid.
HARMONIES VÉGÉTALES DES ANIMAUX. . .
Harmonies des végétaux et des animaux par
leurs couleurs, leurs odeurs et leur bruit, ibid.
-Harmonies des organes des animaux avec leur
genre de vie, 90.- Bec des oiseaux comparé à
un doigt, ibid.

HARMONIES VÉGÉTALES DE L'HOMME. . .

88

92

Le feu entre les mains de l'homme seul, ibid.—
Différence de la nature sortant des mains du

« PreviousContinue »