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Petite

LE BALLON ROUGE.

sœur, maman, qu'est-elle devenue?» Demandait un bambin en suspendant son jeu ; Et sa mère de dire en désignant la nue :

« Elle est au ciel, avec les anges du bon Dieu !»

Et tandis qu'à ces mots, la mère, tout émue,
Pour essuyer ses pleurs se détournait un peu,
L'enfant, à qui la mort était chose inconnue.
Parut indifférent d'abord à cet aveu.

Mais un jour qu'il tenait dans sa main blanche et frêle Un petit ballon rouge attaché par un fil :

« Maman, s'il s'envolait, où donc irait-il?

-Mais en l'air, tout là-haut, au ciel...» répondit-elle. Alors lâchant le fil, l'enfant plein de douceur : << Tiens, je l'envoie au ciel! C'est pour petite sœur. »

ALBERT TRONCHE.

LE DIAMANT.

Oh! le beau diamant! et la vilaine pierre!
-Non, c'est un diamant de même, et fort joli.
Mais l'un est encor brut, l'autre déjà poli.

-Je veux être poli, répondit petit Pierre.

LE VIEILLARD ET SES ENFANTS.

Un vieillard qui avait mis tous ses soins à faire régner l'union et la concorde dans sa famille, voulut donner une dernière leçon à ses enfants. Il les réunit un jour autour de lui et se fit apporter un faisceau de baguettes liées ensemble et ne formant qu'un tout Il ordonne à ses fils de rompre le faisceau ainsi lié : chacun d'eux essaye à son tour d'en venir à bout, mais inutilement; le faisceau résiste. Alors le père, prenant les baguettes l'une après l'autre, les rompt toutes avec la plus grande facilité. Il voulait montrer par là à ses enfants que leur union les rendrait forts et invincibles, et que la division, en les affaiblissant, serait la cause de leur ruine.

UN GRAND MALHEUR.

Un jeune prince qui était encore enfant et un peu paresseux, entendit une dame de la cour qui se plaignait des malheurs de la vie. Il lui dit : « Faitesvous des thèmes. madame?-Non, monseigneur, répondit-elle.-Eh bien, lui dit l'enfant, si vous ne faites pas de thèmes, pourquoi vous plaignez-vous? Votre malheur n'est pas à son comble.»

COMPTEZ JUSQU'À CENT.

Savez-vous compter maintenant ?

Oui, je sais compter jusqu'à vingt.
Est-ce bien difficile? Oh! non, pas du tout.

Eh bien! étudiez les autres nombres.
Trente, quarante, cinquante, soixante.
Quatre-vingt, cent; mille, million.
Cent un, cent deux; deux cent un, etc.
Vingt et un, vingt-deux, vingt-trois.

24 (20+4), 25 (20+5), 26 (20+6), 27, 28, 29, 30.
Trente et un, trente-deux, trente-trois, 34, 35,...
Quarante et un, quarante-deux, 43, 44, 45, 46,....
Cinquante et un, cinquante-deux, 53, 54, 55,...
Soixante et un, soixante-deux, 63, 64, 65, 66,...
Soixante-dix (60+10), soixante-onze (60+11).
Soixante-douze (60+12), soixante-treize (60+13).
Soixante-quatorze (60+14,) soixante-quinze.
Soixante-seize, soixante-dix-sept.
Soixante-dix-huit, soixante-dix-neuf.

Quatre-vingt (4X20), quatre-vingt-un, 82, 83,...
Quatre-vingt-dix, quatre-vingt-onze.

92 (80+12), 93 (80+13), 94 (80+14), 95 (80+15) 96 (80+16), 97 (80+17), 98 (80+18), 99 (80+19), Mil huit cent quatre-vingt-douze.

COUNT UP TO ONE HUNDRED.

Do you know how to count now?

Yes, I know how to count up to twenty.

Is it very hard? Oh! no, not at all.
Well, study the other numbers.
Thirty, forty, fifty, sixty.

Eighty, one hundred; thousand, million.
One hundred and one, 102; 201, etc.
Twenty-one, twenty-two, twenty-three,
24, 25, 26, 27, 28, 29, 30,

Thirty-one, thirty-two, thirty-three,.......
Forty-one, forty-two, 43, 44, 45, 46,...
Fifty-one, fifty-two, 53, 54, 55,...
Sixty-one, sixty-two, 63, 64, 65, 66,...

Seventy, seventy-one.

Seventy-two, seventy-three.

Seventy-four, seventy-five.

Seventy-six, seventy-seven.

Seventy-eight, seventy-nine.

Eighty, eighty-one, 82, 83, 84, etc.

Ninety, ninety-one.

92, 93. 94, 95.

96, 97, 98, 99.

One thousand eight hundred ninety-two,

LA PAUVRE VEUVE.

Elle me prit sur ses genoux;
Si bonne était ma mère ;
Elle avait un regard si doux,
Le plus doux de la terre.

Elle me chanta ma chanson,
Si bien chantait ma mère !
Sa voix avait un si doux son,
Le plus doux de la terre!

Elle me dit : « Mon pauvre enfant,
Hélas! qu'allons-nous faire?
-Ma mère, quand je serai grand,
N'ayez pas peur, ma mère !»

OLIVIER.

LE HIBOU ET LA TOURTERELLE.

Un hibou, parfait égoïste,

De tous les oiseaux était fui

Tous prenaient un air froid et triste

S'ils se rencontraient avec lui.

A la sensible tourterelle

Sa surprise un jour il narra.
« C'est votre faute, lui dit-elle,
Aimez, et l'on vous aimera.»

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