Oeuvres complètes de Voltaire: Histoire de CHarles XII |
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ambassadeur armée armes arriva assez Auguste avaient avant ayant bacha baron bataille Bender c'était camp canon cents Charles XII cheval commandait commençait comte corps côté coup cour couronne croyait czar d'être Danois demanda dessein devant dire donner enfin ennemis états fesait forces garde général gens guerre heures jeta jour jusqu'à l'armée l'autre l'empereur l'empire l'histoire laissa lettre lieu livre long-temps lui-même mains maison maître malheureux marche ment mille hommes ministre mort Moscovie Moscovites n'avait n'était nation nombre nommé nouvelle officiers ordonna ordres paix parler passer pays peine pendant père personne petite peuples place Pologne Porte pouvait premier présent presque prince pris prisonnier qu'à qu'un rendre reste rien rois Russes s'en s'était s'il savait Saxe Saxons secret serait servir seul soldats sorte souvent Stanislas Suède Suédois sujets sultan Tartares terre tête tirer traité trône troupes trouva tué Turcs venait ville visir voulait voyait
Popular passages
Page 337 - Sa passion pour la gloire, pour la guerre , et pour la vengeance, . l'empêcha d'être bon politique, qualité sans laquelle on n'a jamais vu de conquérant. Avant la bataille et après la victoire, il n'avait que de la modestie; après la défaite , que de la fermeté : dur pour les autres comme pour lui-même, comptant pour rien la peine et la vie de ses sujets , aussi bien que la sienne; homme unique plutôt que grand homme; admirable plutôt qu'à imiter. Sa vie doit apprendre aux rois combien...
Page 336 - C'est peut-être le seul de tous les hommes, et jusqu'ici le seul de tous les rois, qui ait vécu sans faiblesse : il a porté toutes les vertus des héros à un excès où elles sont aussi dangereuses que les vices opposés.
Page 260 - ... fondre sur les Suédois. Le roi donna tranquillement ses ordres pour éteindre le feu : trouvant un petit baril plein de liqueur, il prend le baril lui-même, et, aidé de deux Suédois, il le jette à l'endroit où le feu était le plus violent; il se trouva que ce baril était rempli d'eau-devie: mais la précipitation, inséparable d'un tel embarras, empêcha d'y penser.
Page 307 - Un jour que le roi dictait des lettres pour la Suède à un secrétaire, une bombe tomba sur la maison, perça le toit, et vint éclater près de la chambre même du roi ; la moitié du plancher tomba en pièces; le cabinet où le roi dictait étant pratiqué en partie dans une grosse muraille, ne souffrit point de l'ébranlement, et, par un bonheur étonnant, nul des éclats qui sautaient en l'air n'entra dans ce cabinet, dont la porte était ouverte.
Page 161 - Quelques paysans le secoururent : il resta long-temps parmi eux, et se signala dans plusieurs courses contre les Tartares. La supériorité de ses lumières lui donna une grande considération parmi les Cosaques : sa réputation s'augmentant de jour en jour, obligea le czar à le faire prince de l'Ukraine.
Page 173 - Alexiowitz par neuf années de peines prises pour former des troupes égales aux troupes suédoises; l'un glorieux d'avoir donné des États, l'autre d'avoir civilisé les siens; Charles aimant les dangers, et ne combattant que pour la gloire...
Page 161 - Celui qui remplissait alors cette place était un gentilhomme polonais nommé Mazeppa, né dans le palatinat de Podolie : il avait été élevé page de Jean Casimir, et avait pris à sa cour quelque teinture des belles-lettres. Une intrigue qu'il eut dans sa jeunesse avec la femme d'un gentilhomme polonais ayant été découverte, le mari le fit lier tout nu sur un cheval farouche, et le laissa aller en cet état. Le cheval, qui était du pays de l'Ukraine, y retourna, et y porta Mazeppa demi-mort...
Page 261 - Turcs l'emmènent au quartier du bacha, les uns le tenant sous les jambes, les autres sous les bras, comme on porte un malade que l'on craint d'incommoder. Au moment que le roi se vit saisi, la violence de son tempérament, et la fureur où un combat si long et si terrible avait dû le mettre, firent place tout à coup à la douceur et à la tranquillité.
Page 259 - Suédois tiraient à travers les fenêtres, presque à bout portant, sur cette multitude de Turcs, dont ils tuèrent deux cents en moins d'un demi-quart d'heure. Le canon tirait contre la maison; mais les pierres étant fort molles, il ne faisait que des trous, et ne renversait rien.