Œuvres mêlées de Mr. le cardinal de Bernis, en prose et en versAux dépens de la Compagnie, 1761 - 198 pages |
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... rend infinis . Ceffe donc de borner ma puiffance divine ; Je fuis tout : tout en moi puife fon origine : ,, Ma grande ame circule , agit dans tous les corps , ,, Et felon leur ftru & ture anime leurs refforts ; ,, Mais la fagacité ne s ...
... rend infinis . Ceffe donc de borner ma puiffance divine ; Je fuis tout : tout en moi puife fon origine : ,, Ma grande ame circule , agit dans tous les corps , ,, Et felon leur ftru & ture anime leurs refforts ; ,, Mais la fagacité ne s ...
Page 20
... Rend avec feu leurs phyfiques accords . Que de l'amour l'un chante les ravages , L'autre les mers , la foudre , & les orages , J'aurois voulu que le Dieu des Romans ? ) Eût épuré la langue des amans ; Que le remord perfécuteur du vice ...
... Rend avec feu leurs phyfiques accords . Que de l'amour l'un chante les ravages , L'autre les mers , la foudre , & les orages , J'aurois voulu que le Dieu des Romans ? ) Eût épuré la langue des amans ; Que le remord perfécuteur du vice ...
Page 25
... rend les héros immortels ; Et leurs monumens qu'on encenfe Sont devenus par fa puiffance Moins des tombeaux que des autels . Eh pourquoi les noms que vos peres Ont illuftrés dans les combats , Deviendroient - ils héréditaires , Si leurs ...
... rend les héros immortels ; Et leurs monumens qu'on encenfe Sont devenus par fa puiffance Moins des tombeaux que des autels . Eh pourquoi les noms que vos peres Ont illuftrés dans les combats , Deviendroient - ils héréditaires , Si leurs ...
Page 29
... Leur fouffle incertain vous conduit . Vous féduifez : Pon rend hommage A Pillufion qui vous fuit ; Mais ce triomphe de paffage , Effet rapide de l'ufage , Par un autre ufage eft détruit . $ = + = + = + = & = SUR LES MOEURS . 29.
... Leur fouffle incertain vous conduit . Vous féduifez : Pon rend hommage A Pillufion qui vous fuit ; Mais ce triomphe de paffage , Effet rapide de l'ufage , Par un autre ufage eft détruit . $ = + = + = + = & = SUR LES MOEURS . 29.
Page 42
... rend cher le nom de nos ayeux , Les deftins inconnus de nos derniers neveux , Et qui trop refferré dans la sphere où nous fommés , Embraffe tous les lieux , enchaîne tous les hommes , L'amour propre a tiffu les différens liens Qui ...
... rend cher le nom de nos ayeux , Les deftins inconnus de nos derniers neveux , Et qui trop refferré dans la sphere où nous fommés , Embraffe tous les lieux , enchaîne tous les hommes , L'amour propre a tiffu les différens liens Qui ...
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Common terms and phrases
affez aîles aimable aimer Ainfi airs amans amant amour Arachné auffi avoit beau beauté belle brillant c'eft c'eſt char charmes chofes cieux Cléon conferver connoître curiofité Cythere Daphné Déeffe defirs Deft déja Dieu Dieux difcours doux efclaves efprit envain EPITRE eſt étoit fage fageffe fans art fans ceffe fans doute fçait fçavoir fecours fein femble fens fentir feroit fes yeux feul fiécle filence fimple fleurs foible foibleffe foins foit fon cœur font fouffle foupire fous fouvent fuis fuit gloire goût graces heureux hommes inconftance jamais jeuneffe jour l'ame l'amour l'art l'Aurore l'efprit l'onde l'orgueil l'univers laiffe loix long-tems lumiere Mademoiſelle maîtreffe monde mortels Mufe Mylord n'eft n'eſt Naïade nature neufs Sœurs nuit Nymphe obfcure paffé paffions pareffe paroît pefante peindre penfer Philofophie plaifir plaifirs plaiſirs poëfie Poëtes puiffance qu'un raifon réfifter rofe ruiffeau ſon tems tendre tréfors trifte vertus vois Zéphirs
Popular passages
Page 75 - L'embarras de paroître nue Fait l'attrait de la nudité. Le flambeau du jour se rallume, Le bruit renaît dans les hameaux, Et l'on entend gémir l'enclume Sous les coups fréquens des marteaux : Le règne du travail commence. Monté sur le trône des airs, Eclaire ton empire immense, Soleil ; annonce l'abondance Et les plaisirs à l'univers.
Page 74 - Temps, d'une aile infatigable, Parcourt ce palais éclatant. Arrête, vieillard indocile: L'Amour, en faveur des amans, Annonce un jour pur et tranquille Dont il veut remplir les momens. Pour embellir cette journée, Les saisons offrent leurs couleurs ; Flore de jasmin couronnée Prépare une moisson de fleurs.
Page 70 - L'heureux chantre de Ménélas, Et le tendre amant de Lesbie. La mort n'épargna dans Varron Que...
Page 97 - L'amour, plus noble, multiplie Nos soins , que borne le devoir. Dans vos sérails impénétrables , Sultans, esclaves couronnés, Vous traînez des jours déplorables, Des jours de trouble environnés. Pour rendre la terre féconde Le soleil...
Page 65 - Ces enfans si vifs et si doux Dont le front innocent déploie La candeur qu'ils tiennent de vous, Et tous les rayons de la joie : Vous aimez à vivre avec eux ; Vous vous jouez dans leurs cheveux Pour en parer la négligence. Compagnes de l'aimable enfance, Vous présidez à tous ses jeux ; Et de cet âge trop heureux Vous faites aimer l'ignorance.
Page 72 - T'apporter tour à tour le compas d'Uranie, La plume de Clio, la lyre des Amours. La gloire répandit ses rayons sur ta vie ; Mais la seule raison en étendit le cours. Les martyrs de l'Orgueil prodiguent sans réserve Leurs jours pour saisir des moments ; La gloire sur ses pas fait périr ses amants, Et la sagesse les conserve.
Page 66 - N'ont qu'un empire limité Si vous ne les suivez sans cesse. L'amour, à travers son bandeau, Voit tous les défauts qu'il nous cache ; Rien à ses yeux n'est toujours beau ; Et quand de vos bras il s'arrache Pour chercher un objet nouveau, Vos mains rallument son flambeau , Et serrent le nœud qui l'attache.
Page 46 - Et laissent la paix en ces lieux. Enfin je vous revois, mes Lares; Sous ce foyer étincelant, A la rigueur des vents barbares Opposer un chêne brûlant.
Page 50 - N'est plus cette muse chérie De Dussé, La Fare et Chaulieu ; Malgré les arrêts de l'envie, S'il revenoit dans sa patrie, II en seroit encor le dieu. Les travaux de notre jeune âge Sont toujours les plus éclatants Les grâces, qui font leur partage, Les sauvent des rides du temps.
Page 69 - Allez encenser les autels De ces charmantes immortelles: A votre retour les mortels Vous compteront parmi les belles, Et les Amours les plus cruels Vous serviront souvent mieux qu'elles.