Dictionnaire de littérature, dans lequel on traite de tout ce qui a rapport à l'éloquence, à la poësie & aux belles-lettres, & dans lequel on enseigne la marche & les régles qu'on doit observer dans tous les ouvrages d'esprit, Volume 2Chez Vincent, 1770 - French literature |
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... Son encre noircit la mémoire Des Monarques de quî la gloire Eft vivante après le trépas ; Et s'il n'a pas contre Dieu même Vomi quelque horrible blafphême , C'est qu'il ne le connoissoit pas . Voici l'Epitaphe de Moliere , compoféé par ...
... Son encre noircit la mémoire Des Monarques de quî la gloire Eft vivante après le trépas ; Et s'il n'a pas contre Dieu même Vomi quelque horrible blafphême , C'est qu'il ne le connoissoit pas . Voici l'Epitaphe de Moliere , compoféé par ...
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... son étude ; Mais , Moliere , à ta gloire il ne manqueroit rien ; Si , parmi les défauts que tu peignis fi bien , Tu les avois repris de leur ingratitude . Les Anglois n'ont mis , fur le tombeau de Driden , que ce mot pour tout éloge ...
... son étude ; Mais , Moliere , à ta gloire il ne manqueroit rien ; Si , parmi les défauts que tu peignis fi bien , Tu les avois repris de leur ingratitude . Les Anglois n'ont mis , fur le tombeau de Driden , que ce mot pour tout éloge ...
Page 40
... Son Epître au Roi , fur le paffage du Rhin , exigeoit le ftyle le plus héroïque auffi l'a - t - il employé , mais l'image grotef que du fleuve effuyant fa barbe y choque la décence . Si , dans un ouvrage adreffé à une perfonne illuftre ...
... Son Epître au Roi , fur le paffage du Rhin , exigeoit le ftyle le plus héroïque auffi l'a - t - il employé , mais l'image grotef que du fleuve effuyant fa barbe y choque la décence . Si , dans un ouvrage adreffé à une perfonne illuftre ...
Page 43
... son maître ; Là Voltaire effaya fon tragique pinceau : La lyre , les crayons , le chalumeau champêtre , Les attributs des arts entourent mon berceau . Je crois au milieu d'eux , comme au sein du Lycée ; Mon efprit moins étroit s'ouvre ...
... son maître ; Là Voltaire effaya fon tragique pinceau : La lyre , les crayons , le chalumeau champêtre , Les attributs des arts entourent mon berceau . Je crois au milieu d'eux , comme au sein du Lycée ; Mon efprit moins étroit s'ouvre ...
Page 47
... son côté ; Un foupir eft tout fon langage ; Les larmes de l'Amour font fa félicité ; Son fymbole eft un cœur : qu'enseigne - t - il au fage La nature & l'humanité . Mais c'eft peu de prêter à ma philofophie Il eft d'autres devoirs des ...
... son côté ; Un foupir eft tout fon langage ; Les larmes de l'Amour font fa félicité ; Son fymbole eft un cœur : qu'enseigne - t - il au fage La nature & l'humanité . Mais c'eft peu de prêter à ma philofophie Il eft d'autres devoirs des ...
Common terms and phrases
affez aifé ainfi ajoûte auffi Auteurs avoit Boileau c'eft c'eft-à-dire c'eſt caufe chofes choifir Cicéron compofé confifte connoiffance déja dieux difcours différens diftingue dire doit Ecrivains efpece efprit Epit Epîtres eſt étoit expreffions fable fage fans fçait fçavoir fecond felon femble fenfible fens fentimens fentiment feroit fervir feul fiction fiécle fignifie figure fimple fimplicité fineffe fions foient foit font fous fouvent frape ftyle fublime fuivant fujet fur-tout fyllabes génie genre goût grace Grecs héros Homere homme idées intéreffer jufte jufteffe l'ame l'art l'efprit l'Epopée l'expreffion l'Hiftoire l'Ode l'Orateur laiffe langue latin lecteur loix lyrique maniere ment mœurs mufique n'eft n'eſt néceffaire obferver oppofé ouvrages paffe paffions parler paroît particuliere penfées penſée perfonnages perfonne philofophie plaifir ples plufieurs poëfie poëme Poëte poëtique préfente prefque premiere puiffe Quintilien raifon refte rien rimes s'eft ſtyle tems teur théatre tion tragédie ufage Voltaire Voyez
Popular passages
Page 171 - J'en puis jouir demain, et quelques jours encore; Je puis enfin compter l'aurore Plus d'une fois sur vos tombeaux. Le vieillard eut raison : l'un des trois jouvenceaux Se noya dès le port, allant à l'Amérique; L'autre, afin de monter aux grandes dignités, Dans les emplois de Mars servant la république , Par un coup imprévu vit ses jours emportés ; Le troisième tomba d'un arbre Que lui-même il voulut enter ; Et, pleures du vieillard, il grava sur leur marbre Ce que je viens de raconter.
Page 136 - L'expression la suit, ou moins nette, ou plus pure. Ce que l'on conçoit bien s'énonce clairement , Et les mots pour le dire arrivent aisément.
Page 360 - Que la nature force à se venger eux-mêmes, Et dont les troncs pourris exhalent dans les vents De quoi faire la guerre au reste des vivants, Sont les titres affreux dont le droit de l'épée, Justifiant César, a condamné Pompée.
Page 155 - Tenez, la cour vous donne à chacun une écaille Sans dépens; et qu'en paix chacun chez soi s'en aille. » Mettez ce qu'il en coûte à plaider aujourd'hui ; Comptez ce qu'il en reste à beaucoup de familles : Vous verrez que Perrin tire l'argent à lui, Et ne laisse aux plaideurs que le sac et les quilles. FABLE X. — Le Loup et le Chien maigre. Autrefois carpillon fretin Eut beau prêcher, il eut beau dire. On le mit dans la poêle à frire.
Page 203 - Vénus la beauté. Ce n'est plus la vapeur qui produit le tonnerre, C'est Jupiter armé pour effrayer la terre...
Page 158 - Nous quittons les cités, nous fuyons aux montagnes: Nous laissons nos chères compagnes. Nous ne conversons plus qu'avec des ours affreux, Découragés de mettre au jour des malheureux, Et de peupler pour Rome un pays qu'elle opprime; Quant à nos enfants déjà nés, Nous souhaitons de voir leurs jours bientôt bornés: Vos préteurs au malheur nous...
Page 365 - Le pauvre en sa cabane, où le chaume le couvre, Est sujet à ses lois ; Et la garde qui veille aux barrières du Louvre N'en défend pas nos rois.
Page 371 - J'aime mieux un ruisseau qui, sur la molle arène, Dans un pré plein de fleurs lentement se promène, Qu'un torrent débordé qui, d'un cours orageux, Roule, plein de gravier, sur un terrain fangeux.
Page 169 - Le vent redouble fes efforts , . . Et fait fi bien qu'il déracine Celui de qui la tête au ciel étoit voifine, £c dont les pieds touchoient à l'empire des morts.
Page 223 - Ce fut dans ces vallons où, par mille détours, Inachus prend plaisir à prolonger son. cours; Ce fut sur son charmant rivage, Que sa fille volage Me promit de m'aimer toujours.