La vie rurale dans l'ancienne France |
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... donné de voir à tous ceux qui approchent d'une maison de village . A côté s'élè- vent des « < tects ( ou toits ) çà et là bâtis en forme car- rée , hauts environ de trois pieds et quelque poucée , x qui forment , les uns l'étable aux ...
... donné de voir à tous ceux qui approchent d'une maison de village . A côté s'élè- vent des « < tects ( ou toits ) çà et là bâtis en forme car- rée , hauts environ de trois pieds et quelque poucée , x qui forment , les uns l'étable aux ...
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... donne un rang dans la société communale . Si l'on peut comparer la commune à une ruche , la maison en est la cellule . Cette cellule ne renferme pas un individu , mais une famille . C'est une famille qui se groupe sous le même toit ...
... donne un rang dans la société communale . Si l'on peut comparer la commune à une ruche , la maison en est la cellule . Cette cellule ne renferme pas un individu , mais une famille . C'est une famille qui se groupe sous le même toit ...
Page 32
... donne les derniers sacrements au mourant . Le lit est surtout le siège du repos , de ce re- pos chèrement gagné par le travail et d'autant plus apprécié qu'il est moins prolongé . Aussi , c'est le meu- ble le plus coûteux de la maison ...
... donne les derniers sacrements au mourant . Le lit est surtout le siège du repos , de ce re- pos chèrement gagné par le travail et d'autant plus apprécié qu'il est moins prolongé . Aussi , c'est le meu- ble le plus coûteux de la maison ...
Page 38
... donne aussi celui de bahuts3 . Comme à la cour des derniers Valois , ces coffres servaient de siège , soit qu'on les plaçât le long des murs , soit qu'on les approchât de la table ; on les destinait surtout à renfermer les vêtements ...
... donne aussi celui de bahuts3 . Comme à la cour des derniers Valois , ces coffres servaient de siège , soit qu'on les plaçât le long des murs , soit qu'on les approchât de la table ; on les destinait surtout à renfermer les vêtements ...
Page 48
... donne d'ordinaire aux valets de ferme une paire de bas en sus de leurs gages . ( Comm . de M. Paul Le Blanc . ) Arch . nationales , Z. Un manouvrier de Bouy , en 1781 , a 14 cols de mousseline et une cravate de soie . Il a , en outre ...
... donne d'ordinaire aux valets de ferme une paire de bas en sus de leurs gages . ( Comm . de M. Paul Le Blanc . ) Arch . nationales , Z. Un manouvrier de Bouy , en 1781 , a 14 cols de mousseline et une cravate de soie . Il a , en outre ...
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Common terms and phrases
2º éd Arch Arthur Young Aube Auvergne avaient Baurein bois de chesne Bretagne Brioude Cahiers Cambry campagnards campagnes chante château chaumière chirurgien coffre corps de damas costume cotte de serge couleur culotte cultivateurs curé d'argent d'ordinaire danse Desc drap droguet enfants famille fermant à clef fermiers fêtes filles François Ier garni garny Gazier gens gentilhomme habit habitants Hautes-Alpes Hist inventaires jours L'Ami des Hommes l'Aube l'Aveiron Ladoucette laine lard Lesmont Lettres à Grégoire Lévigny livres Louis XIV Madame de Sévigné maison manches manouvrier marquis de Mirabeau ment misère mobilier mœurs Monteil mousseline nationales Noël du Fail pain paire paire de bas paroisse Paul Le Blanc paysans petite pièces provinces révolution rurale rustiques saint Sarthe satin seigneur serge rouge souvent surtout tablier terre tion tiretaine toile trouve Troyes vaches Vauchassis veste vêtements vigneron vignerons village villageois Voyage XVIIIe siècle
Popular passages
Page 144 - Peut de ce grave emploi seconder l'ascendant. Mais le voici : son port, son air de suffisance, Marquent dans son savoir sa noble confiance. Il sait, le fait est sûr, lire, écrire et compter; Sait instruire à l'école, au lutrin sait chanter ; Connaît les lunaisons , prophétise l'orage , Et même du latin eut jadis quelque usage. Dans les doctes débats ferme et rempli de cœur , Même après sa défaite il tient tête au vainqueur. . Voyez, pour gagner temps , quelles lenteurs savantes Prolongent...
Page 115 - Mais il n'ya guère de royaume dans l'univers où le cultivateur, le fermier, soit plus à son aise que dans quelques provinces de France ; et l'Angleterre seule peut lui disputer cet avantage.
Page 210 - Viens t'en passer cette longue serée : Près d'un beau feu, de nos gens séparée, Ma mère et moi veillerons comme vous. Plus que le jour la nuit nous sera belle, Et nos bergers, à la claire chandelle, Des contes vieux, en teillant, conteront. Lise tandis nous cuira des châtaignes; Et, si l'ébat des jeux tu ne dédaignes, De nous dormir les jeux nous garderont.
Page 193 - ... a passé), qui font des révérences comme s'ils avaient appris à danser toute leur vie. Outre cela, ils causent des mieux, et pour moi j'espère que l'air du pays me va raffiner de moitié ; car je vous assure qu'on y est fin et délié plus qu'en aucun lieu du monde.
Page 119 - Combien les pays et les peuples que nous avons vus depuis que nous avons quitté la France perdent à être comparés avec ce pays plein de vie!
Page 303 - Que leurs enfants communs les tavernes hanter Ne veuillent, ni jamais les truands fréquenter : Que la fille, qui jà prête à mari se montre, Avec petite dot par heureuse rencontre, En honnête maison ils puissent héberger Chez quelque laboureur, ou chez un bon berger : Que l'usurier méchant, qui dès longtemps aguigne Et hume de ses yeux le closeau de leur vigne, En ses papiers journaux ne les puisse accrocher, Ni de leur pauvre toit le gendarme approcher, Ou le soldat larron qui pille et qui...
Page 295 - L'intendant Lebret, dans son mémoire de 1698, rendait au paysan provençal un hommage précieux et mérité : « Ce qu'il ya de plus singulier dans le pays est l'élégance naturelle et le bon sens ordinaire du paysan qui paraît toujours si bien instruit des matières dont il s'agit que l'on a peine à comprendre comment il a pu acquérir ces talents sans éducation...
Page 96 - La nourriture des habitants, dit un curé de l'Anjou en parlant de son village, même chez les moins aisés, était substantielle et abondante. Le pain dans lequel il n'entrait qu'un tiers d'orge sur deux tiers de blé était fort bon, et le cidre, plus ou moins affaibli par l'eau, ne manquait à personne. La soupe, au dîner et au souper, était suivie d'un plat de viande ou d'œufs ou de légumes ; au déjeuner et à la collation, on avait toujours deux plats, beurre et fromage, puis souvent un...
Page 303 - Ayant ainsi prié, de deux mains elle coupe Des tranches de pain bis, pour en faire la soupe, Y mettant quelque peu d'un fromage moisi...
Page 108 - Tous les jours au milieu d'un champ, Par la chaleur, par la froidure, L'on voit le pauvre paysan Travailler tant que l'année dure, Pour amasser par son labeur De quoy payer le collecteur.