Essai sur la liberté considérée comme principe et fin de l'activité humaine |
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2e édition ALEXANDRE DUMAS FILS AMÉDÉE ACHARD animaux AUGUSTE MAQUET beauté berté CAMILLE HENRY CHARLES CHARLES DE BERNARD chose civilisation classes cœur complète connaissance CONTES devoir Dieu divine doré sur tranches édi ÉDOUARD ÉDOUARD DELESSERT ÉMILE ÉMILE DE GIRARDIN esprit ÉTUDES femme force FORMAT GRAND IN-18 genre humain GEORGES BELL Goethe gouvernement gravures HENRI CONSCIENCE HENRY MURGER HISTOIRE hommes illustré inédits instincts institutions justice l'Académie française l'âme l'amour l'art l'éducation l'enfant l'esprit l'État l'homme LIBRAIRIE DE MICHEL libre LITTÉRAIRES lois LOUIS RATISBONNE Madame de Staël mariage ment MICHEL LÉVY FRÈRES mœurs monde morale nation nature naturelle NOTE Nouv Nouvelle édition organes passions pauvre pensée peuple PHILOSOPHIE physique poëte politique presse principe propre publique qu'un race raison RÉCITS relié en toile religieuse revue et corrigée rien ROGER DE BEAUVOIR sagesse SCÈNES science sentiment serait seul social société SOUVENIRS tion tranche dorée vérité vertu volume VOYAGE
Popular passages
Page 301 - ... si je connaissais toujours clairement ce qui est vrai et ce qui est bon, je ne serais jamais en peine de délibérer quel jugement et quel choix je devrais faire ; et ainsi je serais entièrement libre sans jamais être indifférent.
Page 313 - Partout l'étude de la physique a précédé le règne des lumières et de la sagesse. La connaissance des lois de la nature porte des coups mortels aux opinions superstitieuses , prépare l'extirpation des erreurs, et fraie la route de la vérité. Le créateur de la philosophie moderne, l'immortel Bacon, qui, brisant le sceptre de l'école, et...
Page 293 - Et lorsque mon corps a besoin de boire ou de manger, je connaîtrais simplement cela même, sans en être averti par des sentiments confus de faim et de soif ; car en effet tous ces sentiments de faim, de soif, de douleur, etc., ne sont autre chose que de certaines façons confuses de penser, qui proviennent et dépendent de l'union et comme du mélange de l'esprit avec le corps.
Page 315 - Et il s'établira de peuple à peuple un équilibre de forces qui les contenant tous dans le respect de leurs droits réciproques, fera cesser leurs barbares usages de guerre, et soumettra à des voies civiles le jugement de leurs contestations; et l'espèce entière deviendra une grande société, une même famille gouvernée par un même esprit, par de communes lois, et jouissant de toute la félicité dont la nature humaine est capable.
Page 306 - Il arrivera, je le crois, une époque quelconque, où des législateurs philosophes donneront une attention sérieuse à l'éducation que les femmes doivent recevoir, aux lois civiles qui les protègent, aux devoirs qu'il faut leur imposer, au bonheur qui peut leur être garanti; mais, dans l'état actuel, elles ne sont pour la plupart, ni dans l'ordre de la nature, ni dans l'ordre de la société.
Page 312 - J'ai remarqué une chose assez singulière; c'est qu'il n'ya guère de maximes de morale dont on ne fît un aphorisme de médecine, et réciproquement peu d'aphorismes de médecine dont on ne fît une maxime de morale.
Page 304 - Il en a fait une captive; il l'a couverte d'un voile et cachée à l'endroit le plus secret de sa maison, comme une divinité malfaisante ou une esclave suspecte ; il lui a raccourci les pieds dès l'enfance, afin de la rendre incapable de marcher et de porter son cœur où elle voudrait ; il l'a attachée aux travaux les plus pénibles comme une servante ; il lui a refusé l'instruction et les plaisirs de l'esprit. On l'a prise en mariage sous la forme d'un achat...
Page 311 - Les objets de l'institution et du maintien de tout gouvernement doivent être d'assurer l'existence du corps politique de l'État, de le protéger et de donner aux individus qui le composent la faculté de jouir de leurs droits naturels...
Page 328 - On instruit les enfants à craindre et à obéir; l'avarice, l'orgueil, ou la timidité des pères, enseignent aux enfants l'économie, l'arrogance, ou la soumission. On les excite encore à être copistes, à quoi ils ne sont déjà que trop enclins; nul ne songe à les rendre originaux, hardis, indépendants.