La métaphysique et la science, ou, Principes de métaphysique positive |
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absolument abstraction analyse Aristote atomes axiomes c'est-à-dire catégorie cause chimiques choses concept Condillac conscience contingent corps cosmologiques critique déduction logique définition démonstration Descartes Dieu distinction doctrine éclectiques écoles éléments empirique esprits expliquer facultés force forme géométrie Hegel hypothèses idéalistes idées individuelle induction infini intel jugements Kant l'absolu l'âme l'analyse l'autorité l'espace l'esprit humain l'étendue l'être l'évidence l'expé l'expérience l'histoire l'idéalisme l'imagination l'induction l'infini l'universel Leibnitz logique lois lumière Malebranche matérialisme matière mécanique ment METAPHYSICIEN métaphysique méthode monde morale mouvement n'en nature nécessaire notions de l'entendement objet ontologique panthéisme pensée perception phénomènes philosophie philosophie mécanique philosophie naturelle physiciens physique Platon Plotin poésie principe priori progrès propre propriétés psychologie pure Pythagore qu'une questions raison réalité réellement représentation révèle rien rience SAVANT science scientifique scolastique semble sens commun sensation sensibilité sentiment serait seule siècle simple sique spéculations Spinosa spiritualisme substance synthèse systèmes théologie théorie théorie atomique tion universelle vérité Voilà vois vrai
Popular passages
Page xxvi - Au moment que là raison, que la pensée, que la faculté propre à l'intelligence humaine entre en jeu, elle ramène nécessairement les objets de la sensation et de l'imagination sous les catégories de la quantité, de la qualité, de l'être, de la relation, de l'unité. Alors apparaît à l'esprit la distinction, puis la connexion logique des deux termes correspondants à chaque catégorie, du fini et de l'infini, du contingent et du nécessaire, de l'individuel et de l'universel, du relatif...
Page 341 - Le gouvernement des choses d'ici-bas appartient en fait à de tout autres forces qu'à la science et à la raison; le penseur ne se croit qu'un bien faible droit à la direction des affaires de sa planète, et, satisfait de la portion qui lui est échue, il accepte l'impuissance sans regret. Spectateur dans l'univers, il sait que le monde ne lui appartient que comme sujet...
Page 158 - ... mêmes théories cosmologiques que les matérialistes de profession* Ces exceptions apparentes ne font donc que confirmer cette règle : que la géométrie et la mécanique mènent fatalement au matérialisme. Mais alors expliquez-moi le goût prononcé de presque toutes les écoles idéalistes pour les mathématiques. Comment ont -elles pu chercher un auxiliaire dans un ennemi ? LE MÉTAPHYSICIEN. — Entendons-nous bien. L'idéalisme n'est pas le spiritualisme. L'esprit mathématique et géométrique...
Page 147 - Il suppose que, dans l'origine, le soleil et tous les corps qui circulent autour de lui ne formaient qu'une seule nébuleuse, animée d'un mouvement de rotation autour d'une ligne passant par son centre. Par suite du refroidissement progressif, la condensation au centre devient de plus en plus forte, de manière à former un noyau dont la masse s'accroît peu à peu.
Page 164 - chaque partie de la matière en son particulier ne tend jamais à continuer de se mouvoir suivant des lignes. courbes, mais suivant des lignes droites, bien que plusieurs de ces parties soient souvent contraintes de se détourner, parce qu'elles en rencontrent d'autres en leur chemin, et que lorsqu'un corps se meut il se fait toujours un cercle ou anneau de toute la matière qui est mue ensemble.
Page 163 - ... géométrie ; mais je n'ai résolu de quitter que la géométrie abstraite, c'est-à-dire la recherche des questions qui ne servent qu'à exercer l'esprit , et ce afin d'avoir d'autant plus de loisir de cultiver une autre sorte de géométrie , qui se propose pour question l'explication des phénomènes de la nature : car, s'il lui plaît de considérer ce que j'ai écrit du sel , de la neige, de l'arc-en-ciel , etc.
Page xxiv - Pour moi, la raison n'est point cette faculté mystérieuse dans son mode d'action, divine dans son origine, que la philosophie idéaliste célèbre plutôt qu'elle ne la décrit. Si la fausse et superficielle analyse de Locke et de Condillac n'a pu l'atteindre et la définir, la véritable analyse reprend ses droits aujourd'hui. Elle montre les conceptions rationnelles se dégageant des données de l'expérience par une nécessité logique fondée sur le principe d'identité. C'est ce qu'un jeune...
Page xiii - ... en présentent les caractères. Mais ces esprits essentiellement conservateurs ont de prime abord peu de goût pour les nouveautés. Ils aiment, ils embrassent volontiers le progrès des idées, pourvu qu'il s'abrite sous l'autorité des grandes traditions. Si j'ai quelque inquiétude de ce côté, si je crains d'y éveiller des scrupules et d'y blesser des croyances intimes, ce n'est pas que je croie mon livre aussi hardi qu'il peut le leur sembler. Je reste profondément attaché à toutes...
Page 170 - Ne voyonsnous pas que l'âme gouverne tous les éléments dont on prétend qu'elle est composée, leur résiste pendant presque toute la vie et les dompte de toutes les manières , réprimant les uns durement et avec douleur, comme dans la gymnastique et la médecine ; réprimant les autres plus doucement, gourmandant ceux-ci, avertissant ceux-là ; parlant au désir, à la colère, à la crainte, comme à des choses d'une nature étrangère : ce qu'Homère nous a représenté dans...
Page 112 - C'est un préjugé et une erreur. 11 n'ya qu'une seule manière de connaître, la science ; qu'une seule lumière pour l'esprit, l'évidence; qu'une seule faculté de connaître, l'intelligence. Toute connaissance, j'entends toute véritable connaissance, est absolument certaine, je ne dis pas complète. On peut n'avoir d'une chose qu'une connaissance incomplète. Mais totale ou partielle, la connaissance est certaine, ou elle n'est pas. C'est surtout à ce signe qu'on la distingue de la croyance...