Œuvres complètes, Volume 15Pourrat frères, 1836 |
From inside the book
Results 1-5 of 38
Page 8
... ment de cette couche qu'aucun autre homme qu'U- lysse n'a visitée . Les transports qui suivent la re- connoissance des deux époux ; cette comparaison si touchante d'une veuve qui retrouve son époux , à un matelot qui découvre la terre ...
... ment de cette couche qu'aucun autre homme qu'U- lysse n'a visitée . Les transports qui suivent la re- connoissance des deux époux ; cette comparaison si touchante d'une veuve qui retrouve son époux , à un matelot qui découvre la terre ...
Page 14
... ment , sous l'or de ses tresses flottantes , toucher de sa voluptueuse nudité la nudité du sein de son époux . Adam , ravi de sa beauté et de ses grâces soumises , sourit avec un supérieur amour : tel est le sourire que le ciel laisse ...
... ment , sous l'or de ses tresses flottantes , toucher de sa voluptueuse nudité la nudité du sein de son époux . Adam , ravi de sa beauté et de ses grâces soumises , sourit avec un supérieur amour : tel est le sourire que le ciel laisse ...
Page 15
... ment et du pôle chargé d'étoiles , un cantique à l'Hymen . Il commence ce magnifique épithalame , sans préparation et par un mouvement inspiré , à la manière antique : Hail , wedded love , mysterious law , true source Of human offspring ...
... ment et du pôle chargé d'étoiles , un cantique à l'Hymen . Il commence ce magnifique épithalame , sans préparation et par un mouvement inspiré , à la manière antique : Hail , wedded love , mysterious law , true source Of human offspring ...
Page 38
... ment naturelles qui touchent il est naturel de craindre la mort , et cependant une victime qui se lamente sèche les pleurs qu'on versoit pour elle . Le cœur humain veut plus qu'il ne peut ; il veut surtout admirer : il a en soi - même ...
... ment naturelles qui touchent il est naturel de craindre la mort , et cependant une victime qui se lamente sèche les pleurs qu'on versoit pour elle . Le cœur humain veut plus qu'il ne peut ; il veut surtout admirer : il a en soi - même ...
Page 49
... ment un peu menteuses . Nous voyons chaque jour se passer sous nos yeux des choses extraordinaires sans y prendre aucun intérêt ; mais nous aimons à entendre raconter des faits obscurs qui sont déjà loin de nous . C'est qu'au fond les ...
... ment un peu menteuses . Nous voyons chaque jour se passer sous nos yeux des choses extraordinaires sans y prendre aucun intérêt ; mais nous aimons à entendre raconter des faits obscurs qui sont déjà loin de nous . C'est qu'au fond les ...
Other editions - View all
Common terms and phrases
Agamemnon aime âme amour AMOUR CHAMPÊTRE anges antique avoient avoit beau idéal beauté Bible Bossuet c'étoit caractère chant CHAP CHAPITRE charmes chose christianisme ciel cœur connoissance d'Homère Démosthènes désert Didon Dieu dieux divin douleur éloquence Énée éternelle étoient étoit Eutrope Fénelon fin du volume foible forêts GÉNIE DU CHRIST GÉNIE DU CHRISTIANISME géométrie goût Grecs Hector héros Homère hommes humain Iliad Jésus-Christ Joseph jour l'âme l'amour l'antiquité l'Église l'enfer l'esprit l'histoire l'homme larmes Louis XIV malheureux Massillon ment mère merveilleux Milton modernes mœurs monde morale mort mythologie nature parle paroît paroles Pascal passions peinture Pénélope pensée père peuple philosophie Platon pleurs poëte poétique POLYEUCTE polythéisme premier prêtre Priam Racine religieux religion chrétienne reste rien rois Satan sciences sent seroit seul siècle de Louis simplicité solitude style sublime sujet tableau temple terre Tertullien tion Tite-Live tombeau Ulysse vérité vertu Virgile voilà voix Voltaire Voyez la note yeux Zaïre
Popular passages
Page 42 - De son amour pour toi ton Dieu s'est dépouillé; Ton encens à ses yeux est un encens souillé. Où menez-vous ces enfants et ces femmes * ? Le Seigneur a détruit la reine des cités, Ses prêtres sont captifs, ses rois sont rejetés ; Dieu ne veut plus qu'on vienne à ses solennités : Temple, renverse-toi ; cèdres, jetez des flammes. Jérusalem, objet de ma douleur, Quelle main en un jour t'a ravi tous tes charmes ? Qui changera mes yeux en deux sources de larmes, Pour pleurer ton malheur...
Page 334 - Il ira, cet ignorant dans l'art de bien dire, avec cette locution rude, avec cette phrase qui sent l'étranger, il ira en cette Grèce polie, la mère des philosophes et des orateurs ; et , malgré la résistance du monde, il y établira plus d'églises que Platon n'ya gagné de disciples par cette éloquence qu'on a crue divine...
Page 42 - Comment en un plomb vil l'or pur s'est-il changé? Quel est dans le lieu saint ce pontife égorgé? Pleure, Jérusalem, pleure, cité perfide, Des prophètes divins malheureuse homicide. De son amour pour toi ton Dieu s'est dépouillé. Ton encens à ses yeux est un encens souillé. Où menez- vous ces enfants et ces femmes?
Page 264 - Ce chien est à moi , disaient ces pauvres enfants; c'est ma place au soleil : voilà le commencement et l'image de l'usurpation de toute la terre.
Page 226 - Les forêts ont été les premiers temples de la Divinité et les hommes ont pris dans les forêts la première idée de l'architecture. Cet art a donc dû varier selon les climats. Les Grecs ont tourné l'élégante colonne corinthienne avec son chapiteau de feuilles sur le modèle du palmier.
Page 268 - Les sciences ont deux extrémités qui se touchent: la première est la pure ignorance naturelle, où se trouvent tous les hommes en naissant. L'autre extrémité est celle où arrivent les grandes âmes, qui, ayant parcouru tout ce que les hommes peuvent savoir, trouvent qu'ils ne savent rien, et se rencontrent en cette même ignorance d'où ils étaient partis; mais c'est une ignorance savante qui se connaît.
Page 42 - En tes serments jurés au plus saint de leurs rois, En ce temple où tu fais ta demeure sacrée, Et qui doit du soleil égaler la durée. Mais d'où vient que mon cœur frémit d'un saint effroi ? Est-ce l'esprit divin qui s'empare de moi ? C'est lui-même ; il m'échauffe ; il parle ; mes yeux s'ouvrent, Et les siècles obscurs devant moi se découvrent.
Page 68 - Et des crimes peut-être inconnus aux enfers! Que diras-tu, mon père, à ce spectacle horrible? Je crois voir de ta main tomber l'urne terrible ; Je crois te voir, cherchant un supplice nouveau, Toi-même de ton sang devenir le bourreau. Pardonne. Un dieu cruel a perdu ta famille: Reconnois sa vengeance aux fureurs de ta fille. Hélas! du crime affreux dont la honte me suit Jamais mon triste cœur n'a recueilli le fruit: Jusqu'au dernier soupir de malheurs poursuivie.
Page 153 - Per me si va nella città dolente; per me si va nell' eterno dolore; per me si va tra la perduta gente.
Page 68 - Où me cacher? Fuyons dans la nuit infernale. Mais que dis-je? mon père y tient l'urne fatale. Le sort, dit-on, l'a mise en ses sévères mains. Minos juge aux enfers tous les pâles humains.