Correspondance littéraire: adressée à Son Altesse imṕeriale M.gr. le grand-duc, aujourd'hui empereur de Russie, et à M. le comte André Schowalow, chambellan de l'impératrice Catherine II, depuis 1774 jusqu'à 1789 [-1791] |
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h La Harpe
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Popular passages
Page 5 - Dans tes jardins anglais tu me proscris en vain. Adam au paradis me plantait de sa main ; Le Nil me vit au rang de ses dieux domestiques, Et l'auteur immortel des douces Géorgiques, De ses grandes leçons interrompant le fil, S'arrêta dans son vol pour chanter le persil. Que ne l'imitais-tu ? Mais ta frivole muse Quêtant un sentiment aux échos de Vaucluse, De Pétrarque en longs vers nous rabâche la foi, Et ne réserve pas d'hémistiche pour moi. Réponds donc maintenant aux cris des chicorées,...
Page 227 - Trois cents personnes, dit la Harpe, ont dîné à la Comédie, dans les loges des acteurs, pour être plus sûres d'avoir des places, et, à l'ouverture des bureaux, la presse a été si grande, que trois personnes ont été étouffées.
Page 287 - ... d'instruction peut résulter d'un plan si vaste, et il y avait long-temps qu'on ne nous avait donné un écrit si substantiel. Quoique en général sa manière d'écrire mérite beaucoup de louanges, elle n'est cependant pas à beaucoup près exempte des défauts qui peuvent prêter à une très -juste critique. Sa diction est trop souvent incorrecte et néologique, abstraite et embarrassée ; son ton est volontiers emphatique; il ya des comparaisons recherchées, des figures déplacées, etc....
Page 320 - Qu'il a fait griffonner par d'autres. Quand on vend si bien du plaisir, II faut au moins savoir choisir, Sur-tout quand il s'agit des nôtres. Fournisseur de marchés divers, Quand vous achèterez vos vers , Ah! par grâce achetez-en d'autres. Pourtant votre gloire va bien, Et vos talents, on en convient, Ont fait des proverbes modernes.
Page 307 - Bon soir, ma jeune et belle amie, II est minuit, séparons-nous. Je suis si vieux , vous si jolie ! Ce n'est pas l'instant d'être époux. A. minuit cachez-moi vos charmes ; Je craindrais d'outrager l'amour. Depuis que j'ai perdu ses armes , Mon bonheur fuit avec le jour. A mon âge, avec un cœur tendre, Si l'on peut encor bien rêver, Puisse un heureux songe me rendre Le bien dont je dois me priver. Demain vous revoyant plus belle, Et me rappelant mon erreur, Je me dirai (i), Oui, c'était elle,...
Page 326 - Il ya dans une des fêtes de cet opéra un tambour énorme sur lequel on frappe continuellement, et qui forme une espèce de basse continue. On a fait à ce propos le quatrain suivant...
Page 7 - L'ennemi des navets en vainqueur s'est assis ; Et ceux qui pour Janot abandonnent Préville, Lui décernent déjà les lauriers de Virgile. • LE CHOU. Qu'importent des succès par la brigue surpris? On connaît les dégoûts du superbe Paris. Combien de grands auteurs dans les soupers brillèrent Qui, malgré leurs amis, au grand jour s'éclipsèrent ! Le monde est un théâtre, et, dans ses jeux cruels, L'idole du matin le soir n'a plus d'autels. Nous y verrons tomber cet esprit de...
Page 97 - D'avoir hanté la comédie, Un pénitent, en bon chrétien, S'accusait et promettait bien De n'y retourner de sa vie. — Voyons, lui dit le confesseur, C'est le plaisir qui fait l'offense; Que donnait-on? — Le Déserteur, — Vous le lirez pour pénitence.
Page 208 - Moulgue à monseigneur Morel. Depuis trois jours on me condamne A fuir les lyriques lambris , Pour avoir, avec tout Paris, Médit de votre Caravane. Ah ! monseigneur Morel , merci! Pardonnez-moi , je vous en prie , Et plus que vous , toute la vie , Je médirai de Piccini , Et vous tiendrai pour un génie. Les vers ci-dessous, adressés à M. Suard, l'un des Quarante de l'Académie Française et chargé de rédiger l'article de l'Opéra dans le Mercure, sont de M.
Page 99 - La bibliothèque m'a ravi : elle aura tout-à-la-fois le faste de la ville , le recueillement d'une solitude, et l'aspect de la campagne. Les Muses de fleurs couronnées , Dans le plus riant appareil, Attendront là votre réveil, Et voudront à l'envi remplir vos matinées. Tous ces maîtres fameux de sagesse et d'amour , Dont vous pratiquez la doctrine , Et l'ami de Mécène , et l'amant de Corine , Près de votre bureau s'asseoiront tour-à-tour. C'est là que leurs ombres volages , C'est là...