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Les lettres C. L. indiquent qu'un article est traduit du Conversations-Lexicon ou de son supplément intitulé Conversations-Lexicon der Gegenwart, le plus souvent avec des modifications (m.). Enc. amer. signifie Encyclopædia americana. Enfin la signature Enc. autr. se rapporte à l'Encyclopédie nationale autrichienne.

ADDITIONS ET ERRATA.

TOME XIV.

Pag. 5, col. I, ligne 15, au lieu de Leipzig, lises Quedlinbourg.

p. 38, col. 1, ligne 8, au lieu de iapopavτns, lisez lepopavτns.

p. 104, col. 2,
ligne 41, au lieu de Monard de Galles, lisez Morard de Galles.
p. 139, col. 2, ligne 3, au lieu de Seiks, lisez Sikhs.

P. 141, col. t, ligne 22, aux mots mariée à sir Thomas (Godfrey?) Webster, mais qu'il épousa depuis, ajoutez: après son divorce avec ce baronaet.-Lord Holland est mort subitement le 22 octobre 1840, à Hollandhouse; et M. H. Fox, ministre d'Angleterre près du grand-duc de Toscane, lui a succédé dans la pairie.

p. 246, col. 2, ligne 26, au lieu de Mottet, lises Motel.

p. 277, cul. 2, ligne 31, au lieu de dans les sciences, lisez dans la science.

p. 30g, col. 1, ligne 22, ajoutez à cet article que M. Victor Hugo a été élu membre de l'Académie-Française, en remplacement de M. N.-L. Lemercier, le 7 janvier 1841. Sa réception aura lieu aujourd'hui même, 3 juin.

p. 328, col. I, fin. Ajoutez que M. Humann est entré, le 29 octobre 1840, avec le portefeuille des finances, dans le ministère Soult-Guizot. Il a fait depuis les plus grands efforts pour rétablir la balance entre les recettes et les dépenses de l'état, compromise par les préparatifs militaires ordonnés par le ministère du 1er mars 1840 (voy. THIERS) OU qui sont une conséquence de la politique adoptée par ce cabinet vis-à-vis de l'étranger. p. 332, col. 1, ligne 18°, au lieu de 4 vol. in-8°, lises 5 vol in-8°. Le 5o a paru en 1839. p. 349, col. 1, ligne 8, au lieu de cerèfes de sable, lisez cerises de sable.

p. 414, col. 1, ligue 9, au mot HYPERTROPHIE, outre le renvoi à OBESITÉ, il faut ajouter ceux à ANÉVRYSME et COEUR (maladies du).

p. 426, col. 1, ligne 44, à ces mots, comme il l'est dans un grand nombre de langues, ajoutez à commencer par le latin ; car les anciens prononçaient Iovis et non pas Jovis. p. 437, col. 1, ligne 24, au lieu de dans un nouvel ouvrage (Sur la Nationalité allemande, Hildburghausen, 1822), lisez dans un recueil d'écrits sur la Nat. all. (Hildburghausen, 1833).

p. 439, col. I, ligne 9, à la suite de cette ligne mettez ce renvoi : IAROSLAF, voy. JAROSLAF. L'article a été omis par mégarde en cet endroit.

p. 452. A ce renvoi : ICHNEUMON, voy. CIVETTE, ajoutez et INSECTES.

p. 511, col. 2, ligne 50. Les OEuvres complètes d'Immermann formaient, en 1840, 12 vol. in-8°, et le premier volume de ses Mémoires a paru la même année, à Hanovre.

p. 582, col. I, ligne 39, au lieu de Vimeux de Beauvais, lisez Vincent de Beauvais. Nous avons parlé de son Grand Miroir à l'art. ENCYCLOPÉDIE, T. IX, p. 497.

p. 596, col. I, ligne 16, 44, etc., le Sindhi. L'orthographe de ce nom varie: M. Balbi écrit Sindhy; M. Ritter Sinde, et d'autres plus communément Sind, ce qui est le nom du fleuve que les anciens ont appelé Indus (voy. l'article). Sindhi et le Sindiah ou Scindiah n'ont rien de commun entre eux.

p. 610, col. 2, ligne 35, au lieu de de Hooghly, lisez du Hooghly.

p. 622, col. 1, ligne 47, Jaggernath. Le nom de ce dieu est écrit par d'autres Djouggernauth, et aussi Djagathnatha.

p. 635, col. 2. Après l'art. INDIVISIBLES, mettez ce renvoi : INDO-CHINE, voy. INDE (audelà du Gange), p. 596 et suiv.

p. 639, col. 2. Avant l'article INDRE, mettez ce renvoi INDOSTANY, voy. Indiennes (langues).

Pag. 663, col. r. Ajoutez ces mots à l'article INFANTADO (duc de l'): Il vit en Italie (1841). divers procès l'ayant dégoûté du séjour en France, sa patrie d'adoption, et ses opinions politiques ne lui permettant pas de retourner en Espagne (il était opposé au gonvernement d'Isabelle II, sans précisément se déclarer en faveur de don Carlos).

p. 694, col. 1, ligne 32. Au lieu de 1834-1838, 3 gros vol., lises 1834-41, 4 gros vol.

p. 711, col. 1, ligne 27. Au lieu de Paigblanch, lisez Pulgblanch.

p. 728, col. 1, ligne 15. Au lieu de On peut diviser les insectes en deux grandes classes, lises On peut ranger les insectes sous deux grandes divisions.

p. 728, col. 1, ligne 18. Au lieu de classe, lisez encore division. Le premier mot se trouve improprement employé en cet endroit.

p. 77t, col. 2, ligne 41. Aux cours de droit énumérés ici entre parenthèses, ajoutez celui d'introduction (voy.) à l'étude du droit. Cette chaire a été fondée en 1840.

p. 773, col. 1. ligne 33. Ce sont les Écoles secondaires de médecine. Ce titre a été changé, par ordonnance royale du 13 octobre 1840, en cet autre : Écoles préparatoires de medecine et de pharmacie. Celles d'Amiens, de Caen, de Poitiers, de Rennes et de Rouen ont été constituées par ordonnance royale du 15 février 1841.

p. 781, col. 1, article INSTRUMENTS ARATOIRES. On peut voir quelques détails sur les instruments de jardinage à l'art. Horticulture, T. XIV, p. 258.

DES

GENS DU MONDE.

un sens

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INSURRECTION. Ce mot est dérivé du verbe latin insurgere, se lever contre. L'insurrection est le soulèvement du peuple contre son gouvernement; et, dans plus précis, c'est la révolte dirigée contre l'usurpation ou contre un gouvernement non légitime. L'insurrection, qu'on a qualifiée, dans ce sens, le plus saint des devoirs, a donc pour but d'affranchir de l'oppression le peuple qui la fait, ou de renverser même de haute lutte le gouvernement établi.

Quand une insurrection est-elle légitime, glorieuse et commandée par le devoir? quand devient-elle illégale et criminelle? Ce sont là des questions ardues sur la solution desquelles les plus grands philosophes et publicistes ne sont pas d'accord. Il sera toujours difficile de les résoudre en principe; en aucun cas, il ne faudrait prétendre mettre en pratique les théories que l'on formulerait à cet égard. L'insurrection ne saurait être le fait d'un individu : elle est le soulèvement spontané des masses. Mais Grotius et Kant refusent absolument, même à une nation, le droit de renverser le gouvernement auquel elle est soumise; au contraire, Bossuet, Fénélon, Hume, Blackstone et d'autres écrivains, mettent à l'obéissance des peuples des bornes que les souverains ont quelquefois franchies. Personne, certes, ne contestera jamais le droit qu'a une nation de secouer le joug que lui impose un usurpateur étranger, comme en Espagne, de 1808 à 1812? Mais elle sera criminelle, l'insurrection fomentée par des démagogues audacieux, à l'effet Encyclop. d. G. d. M. Tome XV.

de supprimer des abus partiels qui se sont introduits dans l'administration et auxquels il était peut-être même possible de remédier par d'autres voies. Cependant les publicistes qui pensent que l'obéissance des peuples à leur souverain ne doit pas être illimitée, établissent à cet égard une distinction: selon eux, quand il ne s'agit que de biens temporels, la soumission doit être absolue; mais une nation a le droit de s'insurger quand le souverain l'attaque dans sa liberté de conscience et veut la forcer à embrasser des croyances opposées aux siennes, ou qu'il cherche à lui enlever d'autres biens spirituels qui sont inaliénables. Mais cette limitation encore est sujette à beaucoup de fausses interprétations, et elle peut fournir aisément aux fanatiques des arguments capables d'exciter à la révolte, à l'aide de distinctions subtiles.

Quoi qu'il en soit, une insurrection, même légitime et nécessaire, est une des plus grandes calamités; car elle engendre presque toujours la guerre civile, le plus épouvantable des fléaux. L'insurrection traîne à sa suite plus de maux peut-être que ceux qu'elle cherche à détruire; elle ravage cent fois plus un pays que ne le ferait une guerre étrangère. Aussi les individus qui, sans raison, sans la plus urgente nécessité, suscitent des insurrections, méritent-ils l'exécration du peuple qu'ils exposent ainsi à tous les dangers.

Une insurrection nationale est bien difficile à combattre celle des Grecs contre les Turcs, celle des Belges contre le roi des Pays-Bas ont triomphé comme

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jadis celle des sept provinces contre la domination espagnole et d'autres (voy. Guerres de l'INDÉPENDANCE); mais les efforts des Tyroliens (voy. HOFER) contre la France impériale ont échoué, et nous avons vu succomber de même les malheureux Polonais, dans leur tentative de 1831, comme dans celle de 1794, l'une et l'autre faites dans le noble but de reconquérir une patrie.

C'est une tâche délicate pour un chef d'armée que celle de réduire une insurrection : il ne doit agir qu'avec une haute prudence et une extrême circonspection, et allier habilement la clémence aux mesures de rigueur, mais en ne perdant jamais de vue la dignité du gouvernement qu'il défend. Des mesures sanglantes, précipitées, qui confondent les coupables avec ceux qui ne le sont pas, le pillage, le massacre de tous les habitants måles d'une place prise d'assaut, la mise à mort de tous les rebelles pris les armes à la main, de tels moyens enveniment ordinairement l'insurrection, loin de la calmer; car pour un rebelle massacré, dix nouveaux se lèveront, et de son sang naitront des vengeurs. Ainsi la fameuse proclamation qu'un général français adressa aux Espagnols, au commencement de l'insurrection de la péninsule, et dans laquelle il menaça de la peine capitale tout Espagnol non militaire qui commettrait des hostilités envers l'armée française, ne fit qu'exaspérer davantage la population, et donna lieu à une atroce guerre d'extermination.

Quand l'insurrection ne peut plus être comprimée par aucun moyen, quand la guerre de partisans ou de guérillas (voy.) a éclaté sur tous les points du pays, alors il faut bien avoir recours à toute espèce de mesures pour y mettre fin. Des colonnes mobiles parcourent le pays dans toutes les directions et se rendent sur les lieux où les soulèvements se sont formés. Dans les positions militaires, on établit des retranchements, en utilisant dans les places d'étapes les bâtiments isolés et situés favorablement, comme les châteaux, les monastères, etc. On met ceux-ci en état de défense et on

y établit de petites garnisons. On a constamment les yeux sur les classes de la

société qui forment l'insurrection : tels furent les prêtres en Espagne et les nobles dans la Vendée. Au moindre mouvement que font ces individus pour prendre part à la révolte, on les transporte en un lieu de sûreté. On prescrit aux autorités locales, chacune dans sa circonscription, et sous peine d'être déclarées responsables de l'événement, d'informer de suite les chefs de l'armée de tout ce qui se passera d'important. Cependant, une pareille guerre deviendra toujours très meurtrière et extrêmement fatigante pour les deux partis, surtout pour celui qui a le peuple contre lui; et, pourvu que le pays soit assez étendu et la volonté nationale assez ferme, au point d'endurer, pendant des années s'il le faut, toute espèce de maux et de braver tout genre de périls, l'armée, même la plus nombreuse et la plus brave, sera forcée à la fin de se retirer devant les obstacles sans cesse renaissants que l'exaltation patriotique et le mépris de la mort lui opposent.

INSURRECTION HONGROISE. Dans le droit public de Hongrie, on entend par ce mot la levée en masse de toute la noblesse du royaume, l'appel de l'arrièreban que le roi est autorisé à faire, dans les dangers pressants, pour la défense des frontières, et par lequel tout noble est tenu de marcher personnellement. C'est ainsi que l'armée d'insurrection hongroise combattit le prince Eugène, viceroi d'Italie, en 1809, à Raab. X.

IN SUSPENSO, locution latine qu'on emploie fréquemment au lieu des mots français en suspens, qui en sont la traduction complète. On dit d'une chose qu'elle reste in suspenso, c'est-à-dire pendante, indécise, non terminée. X.

INTAILLE, voy. Glyptique. INTÉGRAL (CALCUL), du latin integer, entier, voy. CALCUL.

INTELLIGENCE, faculté qu'a notre âme de connaître, et à laquelle on donne encore le nom d'entendement; aussi avons-nous renvoyé de ce dernier mot au présent article les développements dont il était susceptible. On doit néanmoins consulter l'article ENTENDEMENT pour la synonymie.

Parmi les faits de la vie humaine que la psychologie (voy.) prend pour objets

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