Le comte de Valmont, ou Les égaremens de la raison. [Followed by] La théorie du bonheur, Volume 1 |
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Page xiv
... Dieu , sur l'immortalité de l'ame , sur la nouvelle Philosophie , >> sur l'éducation , en un mot , sur les » objets les plus importans de toute >> notre moralité qui tient à la Religion . >> Cette controverse amusante est liée » avec ...
... Dieu , sur l'immortalité de l'ame , sur la nouvelle Philosophie , >> sur l'éducation , en un mot , sur les » objets les plus importans de toute >> notre moralité qui tient à la Religion . >> Cette controverse amusante est liée » avec ...
Page 9
... parmi les hommes ! Quoi , la plus pure vertu sera impunément flétrie par la calomnie , et le jouet de l'envie ! Quoi , il y a un Dieu juste , et les méchans triomphent ! Mon père , je respecte les sentimens que A 5 DE LA RAISO N. 9.
... parmi les hommes ! Quoi , la plus pure vertu sera impunément flétrie par la calomnie , et le jouet de l'envie ! Quoi , il y a un Dieu juste , et les méchans triomphent ! Mon père , je respecte les sentimens que A 5 DE LA RAISO N. 9.
Page 11
... Dieu si sage et si bon , ferme - t - il les yeux sur nos misères et sur nos crimes ? Que dis - je ! encore une fois , pourquoi des crimes ? Il ne les a donc pas prévus ? A présent même il ne les voit donc pas ? Et s'il les voit , il n'y ...
... Dieu si sage et si bon , ferme - t - il les yeux sur nos misères et sur nos crimes ? Que dis - je ! encore une fois , pourquoi des crimes ? Il ne les a donc pas prévus ? A présent même il ne les voit donc pas ? Et s'il les voit , il n'y ...
Page 19
... Dieu ; le moment d'a- près il sourioit , il paroissoit se faire un jeu de ma peine ; elle étoit à son comble , et , malgré la loi que mon sexe m'impose , je me crus en droit de rompre le silence . Je le fis trop brusquement peut - être ...
... Dieu ; le moment d'a- près il sourioit , il paroissoit se faire un jeu de ma peine ; elle étoit à son comble , et , malgré la loi que mon sexe m'impose , je me crus en droit de rompre le silence . Je le fis trop brusquement peut - être ...
Page 21
... Dieu , lorsqu'on a cessé de lui être fidèle , comment pourroit - on s'assurer d'être encore fidèle aux hommes ? Ah ! Valmont n'a jamais médité sérieuse- ment la religion sainte qu'il professoit ; il la suivoit par une heureuse habitude ...
... Dieu , lorsqu'on a cessé de lui être fidèle , comment pourroit - on s'assurer d'être encore fidèle aux hommes ? Ah ! Valmont n'a jamais médité sérieuse- ment la religion sainte qu'il professoit ; il la suivoit par une heureuse habitude ...
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Common terms and phrases
aimer amour assez auroit avoit besoin bonheur Buffon carac charmes cher Valmont chère Émilie choses Ciel cœur Comte connoissances connoître crainte d'autres d'Orval devoir Dieu donner douceur doute doux effet enfans esprit essen étoient étoit faisoit falloit Fausses confidences fille fils foible foiblesse force former gesse goût Hélas heureux Histoire Naturelle hommes idées intel j'ai j'étois jour juste l'ame l'amour l'être l'homme l'univers laisse Lausane LETTRE loi naturelle loix long-tems lui-même lumières Mademoiselle de Senneville malheureux Marquis de Valmont ment mère mœurs moi-même monde n'avoit n'étoit nature néces nécessaire objets par-tout paroître passions peine penchans penser père Philosophes plaisirs pouvoit pré premiers presque principes propre puisse Pyrrhonisme qu'un raison religion respect reux rien Rousseau s'il sage sagesse sais secret sens sensible sentimens sentiment seroit seul soins sophismes sorte souf systême tems tendre tendresse tion triste vérité vertu Veymur vice vois Voltaire vrai yeux
Popular passages
Page 419 - Qu'on me montre un autre animal sur la terre qui sache faire usage du feu, et qui sache admirer le soleil. Quoi ! je puis observer, connaître les êtres et leurs rapports ? je puis sentir ce que c'est qu'ordre, beauté, vertu; je puis contempler l'univers, m'élever à...
Page 415 - Quoi! je puis observer, connaître les êtres et leurs rapports ; je puis sentir ce que c'est qu'ordre, beauté, vertu; je puis contempler l'univers, m'élever à la main qui le gouverne ; je puis aimer le bien, le faire, et je me comparerais aux bêtes! Ame abjecte', c'est ta triste philosophie qui te rend semblable à elles ! ou plutôt tu veux en vain t'avilir; ton génie dépose contre tes principes , ton cœur bienfaisant dément ta doctrine , et l'abus même de tes facultés prouve leur excellence...
Page 48 - Ceux qui ont dit qu'une fatalité aveugle a produit tous les effets que nous voyons dans le monde, ont dit une grande absurdité; car quelle plus grande absurdité qu'une fatalité aveugle qui aurait produit des êtres intelligents?
Page 417 - Qu'y at-il de si ridicule à penser que tout est fait pour moi, si je suis le seul qui sache tout rapporter à lui?
Page 59 - Que tous les autres hommes fassent mon bien aux dépens du leur; que tout se rapporte à moi seul; que tout le genre humain meure, s'il le faut, dans la peine et dans la misère pour m'épargner un moment de douleur ou de faim : tel est le langage intérieur de tout incrédule qui raisonne. Oui, je le soutiendrai toute ma vie, quiconque a dit dans son cœur : il n'ya point de Dieu, et parle autrement, n'est qu'un menteur ou un insensé.
Page 415 - On conviendra que le plus stupide des hommes suffit pour conduire le plus spirituel des animaux ; il le commande et le fait servir à ses usages, et c'est moins par force et par adresse que par supériorité de nature, et parce qu'il a un projet raisonné, un ordre d'actions et...
Page 363 - Ils font plus ; cet accord évident et universel de toutes les nations , ils l'osent rejeter; et, contre l'éclatante uniformité du jugement des hommes, ils vont chercher dans les ténèbres quelque exemple obscur, et connu d'eux seuls ; comme si tous les penchants de la nature étaient anéantis par la dépravation d'un peuple , et que , sitôt qu'il est des monstres , l'espèce ne fût plus rien.
Page 144 - Je me trompais : le malheureux suffoquait de colère, il avait perdu la respiration; je le vis devenir violet. Un moment après vinrent les cris aigus ; tous les signes du ressentiment, de la fureur, du désespoir de cet âge, étaient dans ses accents.
Page 60 - Un prince qui aime la religion et qui la craint est un lion qui cède à la main qui le flatte ou à la voix qui l'apaise; celui qui craint la religion et qui la hait est comme les bêtes sauvages qui mordent la chaîne qui les empêche de se jeter sur ceux qui passent; celui qui n'a point du tout de religion est cet animal terrible qui ne sent sa liberté que lorsqu'il déchire et qu'il dévore.
Page 363 - Montaigne les tourments qu'il se donne pour déterrer en un coin du monde une coutume opposée aux notions de la justice? Que lui sert de donner aux plus suspects voyageurs l'autorité qu'il refuse aux écrivains les plus célèbres ? Quelques usages incertains et bizarres fondés sur des causes locales qui nous sont inconnues détruiront-ils l'induction générale tirée du concours de tous les peuples, opposés en tout le reste, et d'accord sur ce seul point?