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ne peut l'obtenir, p. 475.-Séance du 4 décembre; Kersaint se justifie à l'égard de son implication dans les papiers trouvés aux Tuileries, p. 173.- Buzot demande la peine de mort contre quiconque proposerait ou tenterait de rétablir la royauté; longue et violente discussion, p. 175. — Proposition de Phelippeaux; proposition de Pétion, p. 180.- Robespierre à la tribune; vive agitation; murmures; interpellations, p. 180. La proposition de Pétion est adoptée, p. 184. elles conRapport de Ruhl sur des pièces relatives au procès du roi ; cernent Talon, Mirabeau, La Fayette, etc., p. 184; on demande que le buste de Mirabeau disparaisse de la Convention, et que ses cendres soient retirées du Panthéon; Manuel veut qu'on donne un défenseur afficieux à la mémoire de Mirabeau. · Desmoulins interpelle Pétion sur l'opinion qu'il avait de ce personnage, p. 194. — Pétion s'en explique; l'assemblée décrète le renvoi des propositions qui ont été faites à son comité d'instruction publique, et que la staSéance tue de Mirabeau sera voilée jusqu'après le rapport, p. 195. du 6 décembre. Diverses dénonciations relatives aux subsistances, p. 195, 197. Communication de Roland à ce sujet, p. 497, 200. Reprise de l'affaire du roi. Proposition de Bourboite, p. 204.-L'assemblée adopte le projet présenté par Quinette, p. 202.- Discours de Marat contre la faction girondine, p. 203. Séance du 7. Rapport de Ruhl sur ceux des papiers trouvés aux Tuileries relatifs à Dumourier, p. 206. Merlin de Douai se justifie à l'égard de son implication dans les papiers sur lesquels un rapport a été présenté à la séance du 5 décembre, p. 209. Grangeneuve dénonce la minorité du comité de surveillance de la Convention, à l'occasion d'un ordre signé Bazire; cette dénonciation provoque une fort longue et fort orageuse séance, dont l'espion Achille Viard est le sujet, 244. p. 210, 245.- Réflexions de Marat sur cette séance, p. flexions du Patriote Français, p. 246. Article du même journal sur la dénonciation contre Roland, p. 247. Extrait de la séance des Jacobins du 7 décembre au soir, p. 248. — Extrait de la séance du 8, CONp. 253. Conclusion sur l'affaire Achille Viard, p. 255. VENTION. Séance du 9 décembre. Rapport de Ducos sur les pétitions, p. 255. Guadet propose de décréter que les assemblées primaires se réuniront pour prononcer le rappel des membres qui auront trahi Séance du 10. la patrie, p. 256. Vive discussion, p. 257, 259. Rapport de Robert Lindet sur les crimes imputés à Louis Capet, p. 259, 276. Marat, Bazire, Pons de Verdun, Valazé sont entendus : décret, p. 276, 277. Séance du 11. Barbaroux présente l'acte énonciatif des crimes de Louis XVI, p. 278. Additions et amendemens, p. 279, 286. Louis XVI à la barre; son interrogatoire, p. 287, 502. Dispositions pour la tranquillité publique prises le Bulletin de la com. jour de la translation de Louis XVI, p. 503. Details mune de Paris sur les prisonniers du Temple, p. 504, 311.

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sur la translation de Louis XVI, empruntés aux Révolutions de Paris,

p. 311.

Rapport du maire et du procureur de la Commune sur leur mission au Temple, du 44 décembre, p. 517. - Extrait du procès-verbal par le secrétaire Colombeau, p. 518. - Victor Broglie

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Target et Tronchet, p. 526. Target refuse, p. 327.

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Malesherbes

et Sourdat, citoyens de Troyes, demandent à défendre Louis XVI, p. 527. Séance du 15. Dartigoyte propose que les pièces originales du procès soient représentées à Louis XVI, et qu'il soit interpellé de déclarer s'il persiste à ne pas les reconnaître, p. 330. Thuriot propose l'expertise des écritures; Chabot s'y oppose, p. 332. Desmoulins pense que cette vérification rendrait le procès interminable, p. 355. Après avoir entendu Charlier, Legendre, Lesage, Lepelletier, Lindon, Quinette, Lanjuinais, Osselin, la Convention passe à l'ordre du jour, p. 535. - Vive discussion sur la question de savoir si le roi verra ou ne verra pas sa familie. Il est décrété qu'il ne verra que ses enfans, lesquels ne verront leur mère et leur tante qu'après le dernier interrogatoire, p. 330, 339. — Rapport de Cambon sur la conduite à tenir par les généraux français dans les pays occupés par les armées de la République, p. 539, 347. Discussion, p. 548, 551. Décret, p. ibid. Proclamation, p. 352. Séance du 16 décembre. Motion de Thuriot, p. 355. Buzot propose de décréter le bannissement de tous les Bourbons, p. 354. Louvet s'oppose à l'ajournement de cette proposition, p. 357. Discours de Lanjuinais, p. 360. Chabot, Génissieux, Thuriot, Saint-Just, Moreau de Châlons, Saint-André, Merlin de Thionville, Barrère, Camille Desmoulins, Cambon, Lacombe Saint-Michel, Kersaint, Rewbel prennent successivement la parole, p. 368, 371. Violente dispute entre la Montagne et la Gironde, p. 372, 373. Choudieu finit par obtenir la parole; il demande et fait adopter que, en ce qui concerne Philippe Égalité, la question du hannissement soit ajournée à trois jours; le bannissement est immédiatement décrété contre tous les autres, pag. 574, 575. — CLUB DES JACOBINS. Séance du 46 décembre. Marat, Desmoulins et Robespierre font connaître le but de la proposition de Buzot, et les motifs qui l'ont fait accueillir par les Girondins; pourquoi ceux-ci attaquent d'Orléans, dont ils ont cependant fait l'élection, p. 376, 584. Articles de Marat sur la même affaire, p. 584.- Article de Gorsas, où il nous apprend que Manuel a baptisé d'Orléans du nom d'Egalité, où il déclare qu'il lui a donné sa voix et qu'il a brigué pour lui, p. 586. Lettre de L. P. J. Egalité, ci-devant Orléans, à ses concitoyens, p. 587. Réflexions des auteurs et divers incidens relatifs à l'affaire du roi, p. 388, 389. - Séance du 19 décembre. Discussion sur Philippe Égalité, p. 390.- L'assemblée passe à l'ordre du jour sur une lettre du maire Chambon, qui annonce qu'une députation des sections demande à présenter une adresse sur le décret renda pour le bannissement des Bourbons, p. 391. - Violente discussion;

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Tallien dénonce Chambon comme ayant préparé cette scène; le maire est mandé à la barre; la question du bannissement est renvoyée après le jugement du roi, et Chambon s'explique à la satisfaction de l'assemblée, p. 395, 408. Inexactitude du Moniteur; analyse de la séance précédente par Gorsas, p. 408. Adresse que devaient lire les députés des sections, p. 409. Article des Révolutions de Paris sur cette affaire, p. 440. Article de Marat, intitulé: Les Renards Rolandins et les Dindons patriotes. Il donne son opinion sur Philippe Égalité, p. 445. Séance du 20 décembre. Goupilleau dénonce le conseil exécutif pour avoir affiché le décret du bannissement des Bourbons, avant que la rédaction en ait été arrêtée par la Convention, p. 447. — Discussion, p. 448, 425. Séance du 25 décembre. Chabot dénonce les doctrines monarchiques de l'Ami du peuple. Marat attribue cette attaque de Chabot au dépit d'avoir été traité de dindon. Léonard Bourdon demande que la Convention abandonne les délits qui résultent d'actes contresignés par les ministres, p. 426, 438.

PRÉFACE.

Bien que le serment ait encore une place dans quelques parties de nos institutions militaires actuelles, il est cependant vrai de dire que cellesci sont en général déduites de la considération du devoir social commun. Le système de recrutement de nos armées, le système appliqué à la formation de la garde nationale, en sont la preuve. L'obligation est imposée et non pas seulement proposée. Mais de la situation où sont ces institutions, à la forme qu'elles doivent, suivant nous, revêtir un jour, il y a encore bien loin. Ce n'est point à nous, dépourvus que nous sommes de connaissances en la matière, à chercher quel est le meilleur mode de réalisation des principes de la civilisation moderne, dans cet ordre de devoirs; mais l'étude des faits révolutionnaires, et les spécialités scientifiques que nous possédons d'ailleurs, nous donnent le moyen de faire quelques réflexions critiques qui, nous le croyons, ne seront point sans intérêt, et qu'il nous semble utile de mettre sous les yeux des hommes versés dans les détails de l'organisation militaire.

On peut, d'abord, établir en principe que le devoir social étant devenu commun à tous, le devoir des armes sera toujours également une obligation imposée à tous les membres de la communauté. Mais, on doit dire aussi que cette obligation ne se traduira jamais en fait que dans des circonstances exceptionnelles, très-rares, où il s'agira du salut de la société et de tout l'avenir qu'elle porte dans son sein. Le cas ordinaire,

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