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ANCIENNE

DES EGYPTIENS,
DES CARTHAGINOIS,
DES ASSYRIENS,
DES BABYLONIENS,
DES MEDES ET DES PERSES,
DES MACEDONIENS,

DES

GRECS.

Par M. ROLLIN, ancien Recteur de l'Univerfité
de Paris, Profeffeur d'Eloquence au College Royal,
Affocié à l'Académie Royale des Inscriptions
Belles-Lettres,

TOME TREIZIEME.

A

AMSTERDAM,

Chez J. WETSTEIN & G. SMITH.
M. DCCXXXIX.

Avec Privilége.

ME

de l'Auteur.

E VOICI enfin arrivé au terme d'un Ouvrage qui m'a occupé tout entier pendant plufieurs années. Je ne puis m'empêcher, en le finiffant, de marquer au Public ma reconnoiffance pour l'accueil favorable qu'il lui a fait. J'ai éprouvé de fa part une bonté & une indulgence qui m'ont étonné, & auxquelles certainement je ne m'attendois pas. J'ai trouvé les mêmes difpofitions chez les Etrangers que dans mes compatriotes, & j'en ai reçu des témoignages d'approbation & de bienveillance, qui me feroient beaucoup d'honneur, s'il m'étoit permis de les rendre publics.

Il faut bien, & je ne puis me le diffimuler, que l'Ouvrage ne * 2.

foit

foit pas mauvais, puisqu'il a eu le bonheur de plaîre à tant de perfonnes. Mais je dois auffi reconnoître que la gloire ne m'en appartient pas toute entiére. On fait que le fond de tout ce que j'ai écrit eft tiré d'Auteurs anciens tant Grecs que Latins qui ont fait l'admiration de tous les fiècles, & qui m'ont fourni les faits, les réflexions, les pensées, les tours, & fouvent même les expreffions par la beauté & l'énergie de celles qu'ils me préfentoient. Les traductions qu'on a de plufieurs de ces Historiens m'ont été d'un grand fecours, & m'ont épargné beaucoup de peine & de tems, parce qu'en les comparant avec les originaux j'y trouvois pour l'ordinaire peu de chofes à changer. Je me fuis donné la liberté, & il me femble qu'on ne m'en a pas fu mauvais gré, d'enrichir mon Ouvrage d'une infinité de beaux morceaux

que

que je trouvois dans ceux des Modernes, & qui convenoient au mien; & j'en userai de même encore dans l'HISTOIRE ROMAINE. Mais, ce qui m'a le plus aidé dans mon travail, & ce qui a le plus contribué à le mettre en état de ne pas déplaîre au Public, ce font les remarques de quelques Amis d'un goût rare & exquis, qui ont eu la patience de lire & de critiquer presque en ennemis mes Ecrits avant qu'ils paruffent, & qui m'ont épargné bien des fautes. On voit donc que tout compté & bien examiné, il y a beaucoup à rabattre pour moi des louanges que mon Ouvrage a pu m'attirer. Auffi je ne prétens en tirer d'autre avantage, que celui de m'animer de plus en plus dans la nouvelle carriére de P'HISTOIRE ROMAINE , où je commence à entrer. Quoiqu'il en foit, l'Ouvrage * 3

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