Siècles de Louis XIV et de Louis XV, Volume 1; Volume 7

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Pierre Didot, l'aîné ... et Jules Didot, fils, 1820 - France
 

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Page 386 - Ceux qui estiment plus le mérite d'avoir défendu sa patrie, et l'avantage d'avoir acquis un royaume sans aucun droit de la nature, de s'y être maintenu sans être aimé, d'avoir gouverné souverainement la Hollande sans la subjuguer, d'avoir été l'âme et le chef de la moitié de l'Europe, d'avoir eu les ressources d'un général et la valeur d'un soldat, de n'avoir jamais persécuté personne pour la religion, d'avoir méprisé toutes les superstitions des hommes, d'avoir été simple et modeste...
Page 202 - Il était valeureux sans ostentation , ambitieux , mais ennemi du faste ; né . avec une opiniâtreté flegmatique faite pour combattre l'adversité, aimant les affaires et la guerre , ne connaissant ni les plaisirs attachés à la grandeur, ni ceux de l'humanité, enfin, presque en tout l'opposé de Louis XIV.
Page 205 - L'abord était aisé; il n'y avait de l'autre côté de l'eau que quatre à cinq cents cavaliers, et deux faibles régiments d'infanterie sans canon : l'artillerie française les foudroyait en flanc. Tandis que la maison du roi et les meilleures troupes de cavalerie passèrent sans risque au nombre d'environ quinze mille hommes , le prince de Condé les côtoyait dans un bateau de cuivre.
Page 10 - Russie près ) comme une espèce de grande république partagée en plusieurs États, les uns monarchiques, les autres mixtes ; ceux-ci aristocratiques , ceux-là populaires , mais tous correspondant les uns avec les autres ; tous ayant un même fond de religion , quoique divisés en plusieurs sectes ; tous ayant les mêmes principes de droit public et de politique, inconnus dans les autres parties du monde.
Page 315 - Mon fils, en vous envoyant commander mes armées, je vous donne les occasions de faire connaître votre mérite: allez le montrer à toute l'Europe, afin que, quand je viendrai à mourir, on ne s'aperçoive pas que le roi soit mort.
Page 4 - XIV, il s'est fait dans nos arts, dans nos esprits, dans nos mœurs, comme dans notre gouvernement, une révolution générale qui doit servir de marque éternelle à la véritable gloire de notre patrie.
Page 47 - On dit que le duc d'Enghien jeta son bâton de commandement dans les retranchements des ennemis, et marcha pour le reprendre, l'épée à la main, à la tête du régiment de Conti. Il fallait peutêtre des actions aussi hardies pour mener les troupes à des attaques si diff1ciles.

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