Synonymes français, Volume 2

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Popular passages

Page 22 - ... dans cette partie où la vérité se fait entendre , nous y verrons quelque image de la Trinité que nous adorons. La pensée, que nous sentons naître comme le germe de notre esprit, comme le fils de notre intelligence , nous donne quelque idée du Fils de Dieu conçu éternellement dans l'intelligence du Père céleste. C'est pourquoi ce Fils de Dieu prend le nom de Verbe, afin que nous...
Page 148 - Une chose est faite en façon d'une autre, c'est-à-dire dans les mêmes formes, ou d'une fabrique semblable. On trouve dans un ouvrage la manière ou la main de l'ouvrier, c'est-à-dire le trait particulier qui distingue son industrie. Chaque art a sa façon, ses formes, ses procédés, son industrie, son genre d'ouvrage. Chaque ouvrier a sa manière , ou quelque chose qui lui est particulier dans ce genre de travail, d'industrie et d'ouvrage. La façon caractérise...
Page 163 - ... favorable. Un client prie un patron de lui être favorable : le pécheur prie Dieu de lui être propice. Caton est favorable à Pompée : les dieux sont propices à César. L'occasion nous est favorable, et le destin -propice. Dans tous les cas, les personnes et les choses nous sont favorables...
Page 40 - On dit ('monder des graines et autres choses semblables, que l'on n'élague certainement pas, parce qu'il ne s'agit que de les monder, de les nettoyer , de les dépouiller de leur peau, de leur enveloppe, et autres parties nuisibles ou inutiles pour l'objet qu'on se propose.
Page 310 - Véritablement hommes, Et meurent comme nous. Ont-ils rendu l'esprit, ce n'est plus que poussière Que cette majesté si pompeuse et si fière, Dont l'éclat orgueilleux étonnait l'univers; Et, dans ces grands tombeaux où leurs âmes hautaines Font encore les vaines, Ils sont mangés des vers.
Page 456 - ... pas quand on vit avec soi et pour soi. On dit qu'un local, une maison, des fonds, sont enterrés, quand ils sont cachés, entourés, dominés de toutes parts. On enterre un secret qu'on ne révèle pas.
Page 57 - Vaugelas, on dit remplir un tonneau quand on en a déjà tiré, et qu'on remplit ce qui est vide. Thomas Corneille ajoute qu'on dit toujours remplir les tonneaux, et non pas emplir, quand, après que le vin a bouilli quelques jours, au temps des vendanges, on y en remet pour les rendre pleins. Remplir exprime donc l'action d'ajouter ce qui manque pour que la chose soit tout-à-fait pleine.
Page 72 - Il ya des personnes très patientes à l'égard des maux qui leur arrivent par le cours de la nature, et fort mal endurantes à l'égard de ceux qui leur viennent de la main des hommes. La nature est sur nous, il faut bien se résigner : les hommes sont nos frères ; s'ils nous blessent, il blessent ou notre cœur ou notre amour-propre.
Page 125 - ... difficultés, celui qui se lasse, celui que les mauvais succès rebutent. On aiguillonne celui qui ne peut vaincre sa paresse ou son inertie, celui qui est d'une humeur récalcitrante, celui qui va mollement ou nonchalamment, celui qui succombe ou qui se cabre. On •porte celui qui est dominé ou subjugué, celui qui a un...
Page 429 - ... élément ; cette inaction presque absolue, qui exclut jusqu'à l'action douce et uniforme qu'admet la tranquillité. Faute de bonne volonté, d'émulation, d'habitude, d'âme, le fainéant reste là, désœuvré, non comme le paresseux qui n'a pas la force d'entreprendre, mais parce qu'il a une volonté décidée de ne rien faire : il ne fait rien, même quand il fait quelque chose ; sa manière est de végéter, ou plutôt il croupit.

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