DE BOULLANGER. Homo, quod rationis est particeps, consequentiam cernit, causas rerum TOME SECOND. A AMSTERDA M 1794. DÉVOILÉE PAR SES USAGES. SUITE DU LIVRE TROISIÈME. CHAPITRE V.. De l'astronomie des anciens et de leurs idées astrologiques; de leur manière astrologique d'écrire l'histoire; du culte des astres, ou du sabianisme. I. IT est sans doute étonnant que dans une contrée policée telle que la Chine, où il semble que l'art du gouvernement se soit plus perfectionné que partout ailleurs, on ait laissé au peuple des préjugés capables de le porter toujours aux révolutions et aux convulsions les plus funestes; mais la surprise doit encore augmenter en voyant que c'est lui-même qui dans ce pays, comme dans bien d'autres, entretient et perpétue des idées dont les suites ne peuvent être que pernicieuses à lui-même er à la société gouvernée. L'astronomie, ou pour mieux dire l'astrologie est à la Chine. un affaire d'Etat (1). (1) Voyez Du Halde histoire de la Chine, tome 2, page 578 et tome , page 336 342. Les Jésuites ne sont tolérés à la Chine qu'en faveur Tome II. A |