Cours primaire de grammaire française: théorie, 1602 exercices, 227 rédactions ... Cours supérieur et complémentaire, brevet élémentaire. Livre du maitreHachette et cie, 1918 - 447 pages |
Common terms and phrases
action adjectifs Analyse animaux appelle aurait avant beau bois c'est-à-dire chant chemin cheval chien chose cœur commun compl composés corps CORRIGÉ coup cours d'objet dérivés dernier devant DÉVELOPPEMENT devoir DICTÉE dire direct Donnez élèves employé enfants EXERCICES Expliquez faisant famille fém fleurs font force forme gens grec heures homme Imparf indiquant insectes italique j'ai jeune jour l'autre l'eau l'homme laisse langue lettre lieu Lisez livre main maison maître maladie marque masc ment mère mettant mieux mode monde morceau mort mots nombre noms parler participe passé pauvre pays pendant pensée pers personne petit petite phrase pieds Pierre place PLAN plur pluriel porte premier prés présent principale Pron pronoms propositions propre qu'un rapporte RÉDACTION règle remplacés RÉPONSES reste rien s'il sens sentiments sera seul signifie simple sing singulier soleil sorte souvent subordonnée suffixe suite suivants sujet terre tête tirer tombe travail trouve verbes vient
Popular passages
Page 133 - Lorsque le pélican, lassé d'un long voyage, Dans les brouillards du soir retourne à ses roseaux, Ses petits affamés courent sur le rivage En le voyant au loin s'abattre sur les eaux. Déjà, croyant saisir et partager leur proie, Ils courent à leur père avec des cris de joie En secouant leurs becs sur leurs goitres hideux.
Page 77 - Encor si vous naissiez à l'abri du feuillage Dont je couvre le voisinage, Vous n'auriez pas tant à souffrir ; Je vous défendrais de l'orage : Mais vous naissez le plus souvent Sur les humides bords des royaumes du venu La nature envers vous me semble bien injuste.
Page 77 - Le chêne un jour dit au roseau : « Vous avez bien sujet d'accuser la nature ; Un roitelet pour vous est un pesant fardeau ; Le moindre vent qui d'aventure Fait rider la face de l'eau. Vous oblige à baisser la tête ; Cependant que mon front, au Caucase pareil, Non content d'arrêter les rayons du soleil, Brave l'effort de la tempête.
Page 133 - L'Océan était vide et la plage déserte; Pour toute nourriture il apporte son cœur. Sombre et silencieux, étendu sur la pierre, Partageant à ses fils ses entrailles de père, Dans son amour sublime il berce sa douleur; Et, regardant couler sa sanglante mamelle, Sur son festin de mort il s'affaisse et chancelle, Ivre de volupté, de tendresse et d'horreur.
Page 77 - L'homme n'est qu'un roseau le plus faible de la nature ; mais c'est un roseau pensant. Il ne faut pas que l'univers entier s'arme pour l'écraser. Une vapeur, une goutte d'eau suffit pour le tuer. Mais quand l'univers l'écraserait, l'homme serait encore plus noble que ce qui le tue , parce qu'il sait qu'il meurt ; et l'avantage que l'univers a sur lui, l'univers n'en sait rien.
Page 77 - Je plie, et ne romps pas. Vous avez jusqu'ici Contre leurs coups épouvantables Résisté sans courber le dos; Mais attendons la fin.» Comme il disait ces mots. Du bout de l'horizon accourt avec furie Le plus terrible des enfants Que le Nord eût portés jusque-là dans ses flancs. L'arbre tient bon. le roseau plie; Le vent redouble ses efforts. Et fait si bien qu'il déracine Celui de qui la tête au ciel était voisine, Et dont les pieds touchaient à l'empire des morts.