La Légion germanique (1792-1793).

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R. Chapelot et Ce, 1904 - France - 386 pages
 

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Popular passages

Page 279 - L'assemblée nationale a décrété et nous voulons et ordonnons ce qui suit : (La copie littérale du décret sera insérée sans aucun changement.) > Mandons et ordonnons à tous les corps administratifs et tribunaux que les présentes ils fassent consigner dans leurs registres, lire, publier et afficher dans leurs départemens et ressorts respectifs, et exécuter comme loi du royaume; en foi de quoi nous avons signé ces présentes , auxquelles nous avons fait apposer le sceau de l'État.
Page 7 - Leipzig, et c'est pourquoi il ajoutait à sa signature le titre de « médecin saxon ». Après avoir pratiqué cinq années à Chaumot, dans le Gâtinais, puis deux années à Pont-sur-Seine, dans la Champagne, il était venu s'établir à Paris en 1777 (2). Il acquit bientôt une telle réputation que Philippe d'Orléans et Madame de Lamballe l'attachèrent à leur service. Ce fut lui qui, à Londres, en 1790, soigna le duc atteint d'une maladie vénérienne (3). La princesse de Lamballe était...
Page 3 - ... fugitifs, mais indomptables, soldats de la liberté jusqu'à la mort, et à qui les revers n'ont ôté ni l'espérance ni la force de vaincre pour elle!
Page 1 - Elle s'honorera toujours, disait l'Assemblée législative, de recevoir ceux qui viendront se ranger sous ses drapeaux, et quelle que soit leur patrie, ils ne seront jamais étrangers pour elle(l).
Page 277 - ... brabançonne et allobroge fut suivie, le 4 septembre, de celle des Germains, « dans laquelle ne pouvaient (toutefois) être admis, sous aucun prétexte, les déserteurs de l'armée française ». « Cette légion, composée de 4 escadrons de cuirassiers légers, de 4 escadrons de piqueurs à cheval, de 2 bataillons de chasseurs à pied, d'un bataillon d'arquebusiers et d'une compagnie d'artillerie, ne pouvait être portée au delà de 3,000 hommes, dont 1000 à cheval et 2,000 à pied. » Son...
Page 4 - Ce décret, traduit en allemand, fut affiché partout au delà de la Lauter et du Rhin sur les murs, sur les arbres des routes, à la porte et dans les latrines des cabarets. On s'en servait pour envelopper toutes les marchandises expédiées en Allemagne. On le collait en guise d'étiquette ou de réclame sur des bouteilles d'eau-de-vie qu'on déposait aux abords des avant-postes ennemis. Les paysans de Flandre le mettaient dans l'intérieur de chaque miche de pain qu'ils vendaient aux Autrichiens....
Page 25 - France. Une renonciation formelle nous couvrira de gloire en avançant d'un siècle les bénéfices de la République universelle. Il serait très sage et très politique de prendre un nom qui nous concilierait une vaste contrée voisine, et comme notre association est une véritable union fraternelle, le nom de Germains nous conviendrait parfaitement.
Page 8 - Durant ses heures de loisir, par goût et aussi parce que « la prose frappe moins la mémoire », il composait des vers en l'honneur de la liberté, et il avait dans ses tiroirs le manuscrit d'un drame intitulé La mort de Bassville ou la sotte politique de la cour de Rome et destiné à faire « effet sur la raison égarée du peuple allemand ». Neuf mois durant, il avait travaillé quotidiennement à cette pièce qu'il lut à Junius Frey, beau-frère de Chabot ; il y avait « mis la Révolution...
Page 152 - Si ta vas à pied, répond Bourbotte. je marcherai avec toi. »» Enfin, Marceau jette la bride sur le cou de son cheval et saute lestement en croupe de Richer. Bon gré mal gré Bourbotte enfourche la monture de Marceau. Représentants et cuirassiers galopent sur la roule de Tours.
Page 116 - Ces maximes étaient un assez bon commentaire du fameux décret rendu trois jours auparavant par lequel on accordait fraternité et .secours à tous les peuples qui voudraient recouvrer leur liberté. Ainsi...

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