Les helviennes: ou, Lettres provinciales philosophiquesChez Méquignon fils aîné, 1812 - Philosophy |
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Les helviennes, ou, Lettres provinciales philosophiques [ressource électronique] abbé Barruel No preview available - 2005 |
Common terms and phrases
absurdité adeptes animaux assez athées atome auroit avez avoit Baronne au Chevalier bête cause cerveau chose concevoir connoissance connoître corps crime croire d'Alembert Diderot dire disciples Divinité docteur dogmes doute Encycl esclave esprit essence éternel étoit Etre existe facultés faux sage Ferney force glande pinéale Helviens Hippocrates hommes huîtres idées immatériel infini intelli intelligence j'ai Jean-Jacques l'ame l'animal l'athée l'esprit l'Eternel l'être l'existence de Dieu l'homme l'immortalité l'impie l'univers Lamétrie leçons lettre liberté libre loge lois losophie Louis IX machine Madame malade marquis d'Argens matière ment métaphysique monde montrer mouvemens n'en n'étoit nature nécessaire Néron pensée petit Berne Phil philo philosophe physique polype pourroit préjugé preuve principe puisse qu'un raison rien Robinet s'il sais sens sensible sentir sera seroit seul sophe substance suprême tantôt tence théiste tiellement tions Tribaudet vérité vertu veux voilà vois volonté Voltaire
Popular passages
Page 67 - Que si quelqu'un, après avoir reconnu publiquement ces mêmes dogmes, se conduit comme ne les croyant pas, qu'il soit puni de mort ; il a commis le plus grand des crimes : il a menti devant les lois.
Page 67 - Sans pouvoir obliger personne à les croire, il peut bannir de l'Etat quiconque ne les croit pas; il peut le bannir, non comme impie, mais comme insociable, comme incapable d'aimer sincèrement les lois, la justice, et d'immoler au besoin sa vie à son devoir.
Page 74 - M. l'abbé Gaultier, mon confesseur, m'ayant averti qu'on » disait dans un certain monde que je protesterais contre tout » ce que je ferais à la mort, je déclare que je n'ai jamais tenu ce » propos ; et que c'est une ancienne plaisanterie attribuée dès » longtemps très faussement à plusieurs savants plus éclairés > que moi.
Page 63 - Les premières causes du mouvement ne sont point dans la matière; elle reçoit le mouvement et le communique , mais elle ne le produit pas. Plus j'observe l'action et réaction des forces de la nature agissant les unes sur les autres, plus je trouve que, d'effets en effets, il faut toujours remonter à quelque volonté pour première cause; car supposer un progrès de causes à l'infini, c'est n'en point supposer du tout.
Page 501 - Quia cum cognovissent Deum non sicut Deum gloriflcaverunt, aut gratias egerunt, sed evanuerunt in cogitationibus suis, et obscuratum est insipiens cor eorum, dicentes enim se esse sapientes stulti facti sunt, et mutaverunt gloriam incorruptibilis Dei , in similitudinem imaginis corruptibilis hominis et volucrum, et quadrupedum, et serpentatn.
Page 225 - Oui , l'homme sur la terre est libre ainsi que moi : C'est le plus beau présent de notre commun roi, La liberté , qu'il donne à tout être qui pense , Fait des moindres esprits et la vie et l'essence. Qui conçoit , veut , agit , est libre en agissant...
Page 250 - Otez cette liberté, toute la vie humaine est renversée, et il n'ya plus aucune trace d'ordre dans la société. Si les hommes ne sont pas libres dans ce qu'ils font de bien et de mal, le bien n'est plus bien, et le mal n'est plus mal. Si une nécessité inévitable et invincible nous fait vouloir tout ce que nous voulons, notre volonté n'est pas plus responsable de son vouloir, qu'un ressort de machine...
Page 61 - C'est dans ce grand et sublime livre que j'apprends à servir et adorer son divin auteur. Nul n'est excusable de n'y pas lire, parce qu'il parle à tous les hommes une langue intelligible à tous les esprits.
Page 160 - C'est une substance inconnue, c'est une force secrète distinguée de leur corps, c'est un esprit dont ils n'ont nulle idée. Demandez-leur comment cet esprit qu'ils supposent, comme leur Dieu, totalement privé d'étendue, a pu se combiner avec leurs corps étendus et matériels? Ils vous diront qu'ils n'en savent rien, que c'est pour eux un mystère, que cette combinaison est l'effet de la toute-puissance de Dieu.
Page 135 - Il est à croire que les événements particuliers ne sont rien aux yeux du maître de l'univers, que sa providence est seulement universelle; qu'il se contente de conserver les genres et les espèces, et de présider au tout, sans s'inquiéter de la manière dont chaque individu passe cette courte vie.