DE PARIS, DÉDIÉES A LA NATION. Publiées par L. PRUDHOMME, à l'époque RUE DES MARAIS F. S. G. N°. 20. གི་ཁོ:༢་ཤེཧ I 7 9 3. 237. f. 194. 43. de la convention nationale. RÉVOLUTIONS DE PARIS. DÙ 20 AU 27 JUILLET 1793. Sans principes point de république. De bons citoyens, de braves fans-culottes difent avec raison nous voulons le bien; toutes nos intentions font pures; nous fentons que l'erreur eft notre premier bourreau, & le germe de toutes les divifions qui nous rongent qui nous affoibliffent & finiroient par nous réduire à rien fi cela duroit encore : qu'on nous éclaire donc, nous ne demandons pas mieux, mais qu'on ne faffe pas laire à nos yeux de fauffes lumières qui nous égarent, & l'on nous verra tous marcher du même pas & dans le même sens, fidèles aux vrais principes (1). Le journal des révolutions de Paris croit avoir rempli fa tâche à cet égard. Et certes, il nous eft doux, après quatre années auffi laborieufes pour nous, auffi agitées, de voir enfin la patrie en venir & fe fixer à la conéquence des principes républicains, que nous avons eu le courage les premiers de profeffer, même fous le règne du defpotifme monarchique, & que depuis, à travers les dangers & les obftacles fans nombre dont nous avons pensé plus d'une fois être les victimes, que nous avons toujours réclamés & oppofés fermement aux maximes des hommes d'état de l'ancien régime, comme à celles des feuillans, des modérés & des fédéralistes du temps préfent. Il s'agit maintenant de redoubler de foins, pour mettre le peuple à même de furveiller lui-même l'application des principes contenus dans l'acte conftitutionnel & fe tenir en garde contre ces faux amis des loix qui (1) I! eft certain que tous les défordres foudains, toutes les réc volutions furieufes & injuftes, le font principalement par la foule groffère & fans difcernement, qui eft fans principes, ou qui en a de mauvais, prête à prendre feu, & à recevoir toutes les impreffions qu'on lui donne, aimant & haillant par instinct, & felon quon l'a conduit jamais guidée par la justice & par la raifon, mais ameutée par la paffion, par des noms & par des cris. Gibbon, fur Tacite, tome, III, 1 |