Dictionnaire de littérature, dans lequel on traite de tout ce qui a rapport à l'éloquence, à la poësie & aux belles-lettres, & dans lequel on enseigne la marche & les régles qu'on doit observer dans tous les ouvrages d'esprit, Volume 3Chez Vincent, 1770 - French literature |
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Page 109
... langue , fous celui de ber- geries ou de poefies paftorales , parce qu'el- les font également une peinture & une imi- tation de la vie champêtre . Nous nous fom- mes étendus , autant qu'on pouvoit le de- firer , fur l'Eglogue & fur l ...
... langue , fous celui de ber- geries ou de poefies paftorales , parce qu'el- les font également une peinture & une imi- tation de la vie champêtre . Nous nous fom- mes étendus , autant qu'on pouvoit le de- firer , fur l'Eglogue & fur l ...
Page 157
... langues , qui fait qu'un mot paroît appartenir à un membre de la phrafe , tandis qu'il appartient à l'autre . Les parties de la période fe divisent en membres & en incifes : on appelle mem- bres celles qui forment un fens à la vérité ...
... langues , qui fait qu'un mot paroît appartenir à un membre de la phrafe , tandis qu'il appartient à l'autre . Les parties de la période fe divisent en membres & en incifes : on appelle mem- bres celles qui forment un fens à la vérité ...
Page 174
... langues modernes , on mefure les vers par le nom- bre de fyllabes ; ainfi nous appellons vers de douze fyllabes , nos vers héroïques ou alexandrins , & nous en avons de dix , de huit , de fix , de quatre , de deux fyllabes . M. de ...
... langues modernes , on mefure les vers par le nom- bre de fyllabes ; ainfi nous appellons vers de douze fyllabes , nos vers héroïques ou alexandrins , & nous en avons de dix , de huit , de fix , de quatre , de deux fyllabes . M. de ...
Page 183
... langue fainte , c'est l'union de deux mots fynonymes , par la conjonction copulative , comme verba oris ejus iniquitas & dolus ; Pfal.3 , c'eft - à - dire , verba oris ejus iniquiffima . On . 4 . Ibid . 2 , trouve encore , In corde ...
... langue fainte , c'est l'union de deux mots fynonymes , par la conjonction copulative , comme verba oris ejus iniquitas & dolus ; Pfal.3 , c'eft - à - dire , verba oris ejus iniquiffima . On . 4 . Ibid . 2 , trouve encore , In corde ...
Page 197
... langue les poëtes étrangers . Voyez TRADUCTION . POEME LYRIQUE . C'est le nom qu'on donne aux poëmes dramatiques faits pour être mis en mufique . Voyez BALLET . OPERA . TRAGEDIE LYRIQUE . POEME PHILOSOPHIQUE : espece de poëme dictatique ...
... langue les poëtes étrangers . Voyez TRADUCTION . POEME LYRIQUE . C'est le nom qu'on donne aux poëmes dramatiques faits pour être mis en mufique . Voyez BALLET . OPERA . TRAGEDIE LYRIQUE . POEME PHILOSOPHIQUE : espece de poëme dictatique ...
Common terms and phrases
affez aifé ainfi ajoûte Athalie auffi Auteurs avoit beautés c'eft c'eſt caufe chofe Cicéron Cinna cœur compofé confifte connoiffance connoître Corneille Defpréaux derniere difcours différens diftinguer doit effentielles efpece efprit eſt étoient étoit exemple expreffions fable faifant faint fans fatyre fçait fcène feconde felon femble fens fentimens fentiment feroit fervir feul fiécle fignifie figure fimple fituation foient foit font fous fouvent François frape ftyle fublime fuffit fuiv fujet fur-tout fyllabes genre goût Homere hommes Horace idées intéreffant jufqu'à jufte jufteffe l'ame l'art l'efprit l'éloquence l'hiftoire l'Iliade laiffe Litt lorfque Lucain maniere ment mœurs n'eft néceffaire obferver objets ouvrage paffer paffions parler paroît particuliere peint penfées penſée perfonnages perfonnes Phédre philofophe piéces plaifir plufieurs poëfie poëme Poëte préfente prefque premiere puiffe quelquefois raifon refte régles rien rime s'eft Style Synecdoque tems teur théatre tion tragédie traits troifieme ufage Virgile Voltaire Voyez vrai
Popular passages
Page 73 - Le pauvre en sa cabane, où le chaume le couvre, Est sujet à ses lois ; Et la garde qui veille aux barrières du Louvre N'en défend pas nos rois.
Page 71 - Quelques crimes toujours précèdent les grands crimes; Quiconque a pu franchir les bornes légitimes, ', Peut violer enfin les droits les plus sacrés...
Page 402 - Où me cacher? Fuyons dans la nuit infernale. Mais que dis-je ! mon père y tient l'urne fatale ; Le sort, dit-on, l'a mise en ses sévères mains: Minos juge aux Enfers tous les pâles humains.
Page 59 - Il ne faut pas que les vers marchent toujours de deux en deux ; mais que tantôt une pensée soit exprimée en un vers, tantôt en deux ou trois, quelquefois dans un seul hémistiche...
Page 479 - C'est faute de plan, c'est pour n'avoir pas assez réfléchi sur son objet, qu'un homme d'esprit se trouve embarrassé, et ne sait par où commencer à écrire. Il aperçoit à la fois un grand nombre d'idées ; et comme il ne les a ni comparées ni subordonnées, rien ne le détermine à préférer les unes aux autres ; il demeure donc dans la perplexité : mais lorsqu'il se sera fait un plan, lorsqu'une fois il aura rassemblé et mis en...
Page 73 - La mort a des rigueurs à nulle autre pareilles ; On a beau la prier, La cruelle qu'elle est se bouche les oreilles, Et nous laisse crier. Le pauvre en sa cabane, où le chaume le...
Page 478 - ... plus clair aux yeux, mais le dessein de l'auteur demeure obscur : il ne peut faire impression sur l'esprit du lecteur, il ne peut même se faire sentir que par la continuité du fil, par la dépendance harmonique des idées, par un développement successif", une gradation soutenue, un mouvement uniforme que toute interruption détruit ou fait languir. Pourquoi les ouvrages de la nature sont-ils si parfaits ? c'est que chaque ouvrage est un tout, et qu'elle travaille sur un plan éternel dont...
Page 151 - Montrez-nous, guerriers magnanimes, Votre vertu dans tout son jour : Voyons comment vos cœurs sublimes Du sort soutiendront le retour. Tant que sa faveur vous seconde , Vous êtes les maîtres du monde . Votre gloire nous éblouit: Mais, au moindre revers funeste, Le masque tombe, l'homme reste, Et le héros s'évanouit.* L'effort d'une vertu commune Suffit pour faire un conquérant : Celui qui dompte la fortune Mérite seul le nom de grand.
Page 160 - ... des nues; avoir pénétré dans ces vastes déserts, dans ces solitudes immenses, où l'on trouve à peine quelques vestiges de l'homme, où la Nature, accoutumée au plus profond silence, dut être étonnée de s'entendre interroger pour la première fois ; avoir plus fait, en un mot, par le seul motif de la gloire des lettres que l'on ne fit jamais par la soif de l'or : voilà ce que connaît de vous l'Europe, et ce que dira la postérité.
Page 66 - Le premier jour du mois de mai Fut le plus heureux de ma vie. Le beau dessein que je formai , Le premier jour du mois de mai ! Je vous vis et je vous aimai ; Si ce dessein vous plut , Sylvie , Le premier jour du mois de mai Fut le plus heureux de ma vie.