Lectures pour tous, ou, Extraits des œuvres générales de Lamartine |
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... soir , à l'aurore , Que faut - il ? Prononcer ton nom ! O Dieu ! ma bouche balbutie Ce nom des anges redouté : Un enfant même est écouté Dans le chœur qui te glorifie . Ton nom est écrit dans les cieux ! Je suis trop petit pour y lire ...
... soir , à l'aurore , Que faut - il ? Prononcer ton nom ! O Dieu ! ma bouche balbutie Ce nom des anges redouté : Un enfant même est écouté Dans le chœur qui te glorifie . Ton nom est écrit dans les cieux ! Je suis trop petit pour y lire ...
Page 25
... soir , tout recommence un moment , mais plus triste et plus court ; puis tout tombe et tout finit . Oh ! jamais je ne m'ennuie ; et puis , quand je commence à m'ennuyer , n'ai - je pas cela ? me dit - il en fouillant dans sa poche , et ...
... soir , tout recommence un moment , mais plus triste et plus court ; puis tout tombe et tout finit . Oh ! jamais je ne m'ennuie ; et puis , quand je commence à m'ennuyer , n'ai - je pas cela ? me dit - il en fouillant dans sa poche , et ...
Page 34
... soir . Oh ! par un ciel d'été qui n'aimerait à voir Cette école en plein champ où leur troupe est assise ? Il est deux vieux noyers aux portes de l'église , Avec ses fondements en terre enracinés , Qui penchent leur feuillage et leurs ...
... soir . Oh ! par un ciel d'été qui n'aimerait à voir Cette école en plein champ où leur troupe est assise ? Il est deux vieux noyers aux portes de l'église , Avec ses fondements en terre enracinés , Qui penchent leur feuillage et leurs ...
Page 42
... soir devant moi - même en l'écrivant . » Il est doux aussi de fixer les joies qui nous échappent ou les larmes qui tombent de nos yeux , pour les retrouver , quelques années après , sur ces pages , et pour se dire : « Voilà donc « de ...
... soir devant moi - même en l'écrivant . » Il est doux aussi de fixer les joies qui nous échappent ou les larmes qui tombent de nos yeux , pour les retrouver , quelques années après , sur ces pages , et pour se dire : « Voilà donc « de ...
Page 46
... soir , quand le lin reposait sur la trame , Quel plaisir de nous voir , assis avec ma femme , Auprès de la fenêtre , où quelques pots de fleurs , D'iris , de réséda , nous soufflaient les odeurs , Regarder en repos le soleil qui se ...
... soir , quand le lin reposait sur la trame , Quel plaisir de nous voir , assis avec ma femme , Auprès de la fenêtre , où quelques pots de fleurs , D'iris , de réséda , nous soufflaient les odeurs , Regarder en repos le soleil qui se ...
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Common terms and phrases
aime âme Arabes arbalète arbres barque blanche bois bon Dieu bord Bosphore Bossuet bras brise bruit C'était chante châtaigniers chien ciel cieux cimes cœur collines couché désert divin Dumouriez Éden encens enfants famille femme fenêtres feuilles fille flancs fleurs flots FRIESSHARDT front genoux GESSLER gloire goutte Guillaume Tell heures hommes j'ai jamais jardin jette jeune jour l'âme l'eau l'herbe l'homme l'œil l'ombre laisse larmes lèvres Liban lierre Louis XVI Mâcon main maison Malesherbes matin mère Misène monde monsieur montagnes monte mort murmure murs Naples NARGUILÉ nature noir nuit œil ombre pain Palmyre passe passereaux pauvre pensée père petite peuple pieds pierres pleurs poëte porte Procida qu'un rayons regard rocher rochers roule sable saint sapin Schwytz Seigneur semble sentier sentiment seul sillon sœurs soir soleil sombre souffle STAUFFACHER Syrie tendresse terre tête toit tombe tour vagues vallée vent visage voilà voile Voiron voix WALTHER Werner Stauffacher yeux
Popular passages
Page 188 - Ainsi, toujours poussés vers de nouveaux rivages, Dans la nuit éternelle emportés sans retour, Ne pourrons-nous jamais sur l'océan des âges Jeter l'ancre un seul jour ! O lac! l'année à peine a fini sa carrière, Et près des flots chéris qu'elle devait revoir, Regarde ! je viens seul m'asseoir sur cette pierre Où tu la vis s'asseoir...
Page 190 - Beau lac, et dans l'aspect de tes riants coteaux, Et dans ces noirs sapins, et dans ces rocs sauvages Qui pendent sur tes eaux! Qu'il soit dans le zéphyr qui frémit et qui passe, Dans les bruits de tes bords par tes bords répétés, Dans l'astre au front d'argent qui blanchit ta surface De ses molles clartés ! Que le vent qui gémit, le roseau qui soupire, Que les parfums légers de ton air embaumé, Que tout ce qu'on entend, l'on voit ou l'on respire, Tout dise :
Page 183 - Pourquoi , durant les nuits , sa douce voix se mêle Au doux bruit des ruisseaux sous l'ombrage roulant. Je chantais, mes amis, comme l'homme respire, Comme l'oiseau gémit, comme le vent soupire, Comme l'eau murmure en coulant.
Page 190 - Que vous nous ravissez? O lac! rochers muets! grottes! forêt obscure! Vous que le temps épargne ou qu'il peut rajeunir, Gardez de cette nuit, gardez, belle nature, Au moins le souvenir! Qu'il soit dans ton repos, qu'il soit dans tes orages, Beau lac, et dans l'aspect de tes riants coteaux, Et dans ces noirs sapins, et dans ces rocs sauvages Qui pendent sur tes eaux!
Page 125 - C'est l'heure où la nature, un moment recueillie, Entre la nuit qui tombe et le jour qui s'enfuit, S'élève au créateur du jour et de la nuit, Et semble offrir à Dieu, dans son brillant langage, De la création le magnifique hommage.
Page 240 - Je chercherai la place où sa bouche expirante Exhala sur tes pieds l'irrévocable adieu, Et son âme viendra guider mon âme errante Au sein du même Dieu. Ah! puisse, puisse alors sur ma funèbre couche, Triste et calme à la fois, comme un ange éploré, Une figure en deuil recueillir sur ma bouche L'héritage sacré ! Soutiens ses derniers pas, charme sa dernière heure; Et, gage consacré d'espérance et d'amour, De celui qui s'éloigne à celui qui demeure Passe ainsi tour à tour, Jusqu'au...
Page 189 - Temps ! suspends ton vol; et vous, heures propices ! Suspendez votre cours : Laissez-nous savourer les rapides délices Des plus beaux de nos jours ! «Assez de malheureux ici-bas vous implorent, Coulez, coulez pour eux; Prenez avec leurs jours les soins qui les dévorent, Oubliez les heureux.
Page 126 - Salut, principe et fin de toi-même et du monde ! Toi qui rends d'un regard l'immensité féconde, Ame de l'univers, Dieu, père, créateur, Sous tous ces noms divers, je crois en toi, Seigneur ; Et, sans avoir besoin d'entendre ta parole, Je lis au front des cieux mon glorieux symbole.
Page 189 - S'envolent loin de nous de la même vitesse Que les jours de malheur ? Eh quoi ! n'en pourrons-nous fixer au moins la trace ? Quoi ! passés pour jamais ? quoi ! tout entiers perdus ? Ce temps qui les donna, ce temps qui les efface, Ne nous les rendra plus?
Page 82 - J'aimais les voix du soir dans les airs répandues, Le bruit lointain des chars gémissant sous leur poids, Et le sourd tintement des cloches suspendues Au cou des chevreaux dans les bois. Et depuis, exilé de ces douces retraites, Comme un vase imprégné d'une première odeur, Toujours, loin des cités, des voluptés secrètes Entraînaient mes yeux el mon cœur.