Lectures pour tous, ou, Extraits des œuvres générales de Lamartine |
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Page 19
... bras . Dans ce pauvre homme je venais de reconnaître un des plus vieux coquetiers de ces montagnes , qui louait à notre mère des ânesses au printemps pour donner leur lait à ses pauvres femmes malades , qui lui servait de guide , d ...
... bras . Dans ce pauvre homme je venais de reconnaître un des plus vieux coquetiers de ces montagnes , qui louait à notre mère des ânesses au printemps pour donner leur lait à ses pauvres femmes malades , qui lui servait de guide , d ...
Page 37
... bras est plus fort que mon bras . » Eh bien ! si par leurs jets vous comparez vos frondes , Qu'est - ce donc que la main qui , lançant tous ces mondes , Ces mondes dont l'esprit ne peut porter le poids , 3 LE MAITRE D'ÉCOLE . 37.
... bras est plus fort que mon bras . » Eh bien ! si par leurs jets vous comparez vos frondes , Qu'est - ce donc que la main qui , lançant tous ces mondes , Ces mondes dont l'esprit ne peut porter le poids , 3 LE MAITRE D'ÉCOLE . 37.
Page 43
... 'entrai d'un pas tremblant sous cette arche . Que vis - je ? Un jeune homme , le corps sur le sable étendu , Le frisson de la mort sur sa peau répandu , Sans regard et sans voix , le bras sur quelque LE TISSERAND . 43.
... 'entrai d'un pas tremblant sous cette arche . Que vis - je ? Un jeune homme , le corps sur le sable étendu , Le frisson de la mort sur sa peau répandu , Sans regard et sans voix , le bras sur quelque LE TISSERAND . 43.
Page 44
Alphonse de Lamartine. Sans regard et sans voix , le bras sur quelque chose De long , d'étroit , de blanc , qui près de lui repose , Et que , dans son instinct , sa main ouverte encor Semblait contre son cœur presser comme un trésor . Je ...
Alphonse de Lamartine. Sans regard et sans voix , le bras sur quelque chose De long , d'étroit , de blanc , qui près de lui repose , Et que , dans son instinct , sa main ouverte encor Semblait contre son cœur presser comme un trésor . Je ...
Page 47
... bras mourut la même nuit . Sans or , sans médecin , sans prêtre , sans remède , Je ne pus qu'appeler tous les saints à son aide , Réchauffer ses pieds froids , de mon corps , dans mes bras ; La disputer longtemps , souffle à souffle au ...
... bras mourut la même nuit . Sans or , sans médecin , sans prêtre , sans remède , Je ne pus qu'appeler tous les saints à son aide , Réchauffer ses pieds froids , de mon corps , dans mes bras ; La disputer longtemps , souffle à souffle au ...
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Common terms and phrases
aime âme Arabes arbalète arbres barque blanche bois bon Dieu bord Bosphore Bossuet bras brise bruit C'était chante châtaigniers chien ciel cieux cimes cœur collines couché désert divin Dumouriez Éden encens enfants famille femme fenêtres feuilles fille flancs fleurs flots FRIESSHARDT front genoux GESSLER gloire goutte Guillaume Tell heures hommes j'ai jamais jardin jette jeune jour l'âme l'eau l'herbe l'homme l'œil l'ombre laisse larmes lèvres Liban lierre Louis XVI Mâcon main maison Malesherbes matin mère Misène monde monsieur montagnes monte mort murmure murs Naples NARGUILÉ nature noir nuit œil ombre pain Palmyre passe passereaux pauvre pensée père petite peuple pieds pierres pleurs poëte porte Procida qu'un rayons regard rocher rochers roule sable saint sapin Schwytz Seigneur semble sentier sentiment seul sillon sœurs soir soleil sombre souffle STAUFFACHER Syrie tendresse terre tête toit tombe tour vagues vallée vent visage voilà voile Voiron voix WALTHER Werner Stauffacher yeux
Popular passages
Page 188 - Ainsi, toujours poussés vers de nouveaux rivages, Dans la nuit éternelle emportés sans retour, Ne pourrons-nous jamais sur l'océan des âges Jeter l'ancre un seul jour ! O lac! l'année à peine a fini sa carrière, Et près des flots chéris qu'elle devait revoir, Regarde ! je viens seul m'asseoir sur cette pierre Où tu la vis s'asseoir...
Page 190 - Beau lac, et dans l'aspect de tes riants coteaux, Et dans ces noirs sapins, et dans ces rocs sauvages Qui pendent sur tes eaux! Qu'il soit dans le zéphyr qui frémit et qui passe, Dans les bruits de tes bords par tes bords répétés, Dans l'astre au front d'argent qui blanchit ta surface De ses molles clartés ! Que le vent qui gémit, le roseau qui soupire, Que les parfums légers de ton air embaumé, Que tout ce qu'on entend, l'on voit ou l'on respire, Tout dise :
Page 183 - Pourquoi , durant les nuits , sa douce voix se mêle Au doux bruit des ruisseaux sous l'ombrage roulant. Je chantais, mes amis, comme l'homme respire, Comme l'oiseau gémit, comme le vent soupire, Comme l'eau murmure en coulant.
Page 190 - Que vous nous ravissez? O lac! rochers muets! grottes! forêt obscure! Vous que le temps épargne ou qu'il peut rajeunir, Gardez de cette nuit, gardez, belle nature, Au moins le souvenir! Qu'il soit dans ton repos, qu'il soit dans tes orages, Beau lac, et dans l'aspect de tes riants coteaux, Et dans ces noirs sapins, et dans ces rocs sauvages Qui pendent sur tes eaux!
Page 125 - C'est l'heure où la nature, un moment recueillie, Entre la nuit qui tombe et le jour qui s'enfuit, S'élève au créateur du jour et de la nuit, Et semble offrir à Dieu, dans son brillant langage, De la création le magnifique hommage.
Page 240 - Je chercherai la place où sa bouche expirante Exhala sur tes pieds l'irrévocable adieu, Et son âme viendra guider mon âme errante Au sein du même Dieu. Ah! puisse, puisse alors sur ma funèbre couche, Triste et calme à la fois, comme un ange éploré, Une figure en deuil recueillir sur ma bouche L'héritage sacré ! Soutiens ses derniers pas, charme sa dernière heure; Et, gage consacré d'espérance et d'amour, De celui qui s'éloigne à celui qui demeure Passe ainsi tour à tour, Jusqu'au...
Page 189 - Temps ! suspends ton vol; et vous, heures propices ! Suspendez votre cours : Laissez-nous savourer les rapides délices Des plus beaux de nos jours ! «Assez de malheureux ici-bas vous implorent, Coulez, coulez pour eux; Prenez avec leurs jours les soins qui les dévorent, Oubliez les heureux.
Page 126 - Salut, principe et fin de toi-même et du monde ! Toi qui rends d'un regard l'immensité féconde, Ame de l'univers, Dieu, père, créateur, Sous tous ces noms divers, je crois en toi, Seigneur ; Et, sans avoir besoin d'entendre ta parole, Je lis au front des cieux mon glorieux symbole.
Page 189 - S'envolent loin de nous de la même vitesse Que les jours de malheur ? Eh quoi ! n'en pourrons-nous fixer au moins la trace ? Quoi ! passés pour jamais ? quoi ! tout entiers perdus ? Ce temps qui les donna, ce temps qui les efface, Ne nous les rendra plus?
Page 82 - J'aimais les voix du soir dans les airs répandues, Le bruit lointain des chars gémissant sous leur poids, Et le sourd tintement des cloches suspendues Au cou des chevreaux dans les bois. Et depuis, exilé de ces douces retraites, Comme un vase imprégné d'une première odeur, Toujours, loin des cités, des voluptés secrètes Entraînaient mes yeux el mon cœur.