A French Reader

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Ginn, 1892 - French language - 293 pages

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Popular passages

Page 179 - C/ELUI qui rĂšgne dans les cieux, et de qui relĂšvent tous les empires, Ă  qui seul appartient la gloire, la majestĂ© et l'indĂ©pendance, est aussi le seul qui se glorifie de faire la loi aux rois, et de leur donner, quand il lui plaĂźt, de grandes et de terribles leçons.‎
Page 141 - Un mal qui rĂ©pand la terreur, Mal que le ciel en sa fureur Inventa pour punir les crimes de la terre, La peste (puisqu'il faut l'appeler par son nom), Capable d'enrichir en un jour l'AchĂ©ron, Faisait aux animaux la guerre.‎
Page 2 - La Cigale, ayant chantĂ© Tout l'ÉtĂ©, Se trouva fort dĂ©pourvue Quand la bise fut venue. Pas un seul petit morceau De mouche ou de vermisseau. Elle alla crier famine Chez la Fourmi sa voisine, La priant de lui prĂȘter Quelque grain pour subsister Jusqu'Ă  la saison nouvelle. Je vous paierai, lui dit-elle, Avant l'OĂ»t, foi d'animal, IntĂ©rĂȘt et principal.‎
Page 4 - Sans mentir, si votre ramage Se rapporte Ă  votre plumage, Vous ĂȘtes le phĂ©nix des hĂŽtes de ces bois. » A ces mots le corbeau ne se sent pas de joie ; Et, pour montrer sa belle voix, Il ouvre un large bec, laisse tomber sa proie.‎
Page 64 - Au banquet de la vie, infortunĂ© convive, J'apparus un jour, et je meurs. Je meurs, et sur ma tombe, oĂč lentement j'arrive, Nul ne viendra verser des pleurs. Salut, champs que j'aimais, et vous, douce verdure, Et vous, riant exil des bois ! Ciel, pavillon de l'homme^ admirable nature, Salut pour la derniĂšre fois ! Ah ! puissent voir longtemps votre beautĂ© sacrĂ©e, Tant d'amis sourds Ă  mes adieux ! Qu'ils meurent pleins de jours, que leur mort soit pleurĂ©e, Qu'un ami leur ferme les yeux.‎
Page 77 - Mon beau voyage encore est si loin de sa fin! Je pars, et des ormeaux qui bordent le chemin J'ai passĂ© les premiers Ă  peine. Au banquet de la vie Ă  peine commencĂ©, Un instant seulement mes lĂšvres ont pressĂ© La coupe en mes mains encor pleine.‎
Page 99 - Une heure aprĂšs le coucher du soleil, la lune se montra au-dessus des arbres, Ă  l'horizon opposĂ©. Une brise embaumĂ©e, que cette reine des nuits amenait de l'orient avec elle, semblait la prĂ©cĂ©der dans les forĂȘts comme sa fraĂźche haleine.‎
Page 66 - Nous cherchĂąmes, tant qu'il fit jour, notre chemin Ă  travers ces bois; mais plus nous cherchions, plus nous nous perdions, et il Ă©tait nuit noire quand nous arrivĂąmes prĂšs d'une maison fort noire. Nous y entrĂąmes, non sans soupçon , mais comment faire ? LĂ  nous trouvons toute une famille de charbonniers Ă  table, oĂč du premier mot on nous invita.‎
Page 77 - S'Ă©veillait, Ă©coutant ces plaintes, cette voix, Ces vƓux d'une jeune captive ; Et secouant le...‎
Page 186 - ... une sentence de grĂące, ou un arrĂȘt de mort Ă©ternelle : car vous avez beau vous flatter, vous mourrez tels que vous ĂȘtes aujourd'hui ; tous ces dĂ©sirs de changement qui vous amusent, vous amuseront jusqu'au lit de la mort; c'est l'expĂ©rience de tous les siĂšcles ; tout ce que vous trouverez alors en vous de nouveau sera peut-ĂȘtre un compte un peu plus grand que celui que vous auriez...‎

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