Histoire De L'Esprit Humain Ou Memoires Secrets Et Universels De La Republique Des Lettres, Volume 12Haude et Spener, 1768 - Literature |
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Common terms and phrases
affez ainfi Antoine Arnauld Arriens auffi auroit auteurs avoient avoit ayent Bayle c'eft c'eſt c'étoit Cardinal de Bernis caufe Charron chofes compofé confidérable connoiffance crime critique Despréaux Dieu difcours difputes efprit enfuite eſt étoient étoit Evêque fage faifant faifoit faint fans favant favoir fcience feconde fecours fecrets felon femble fens fentiment feroit fervir feul fiécle fieur fimple fociété foible foient foit font fous fouvent fouverainement François fublime fuis fuite fuivi fujet furtout gens de lettres gout graces Grotius Henriade hiftoire hommes illuftres j'ai jamais Janfeniftes Jefuites jufte l'ame l'auteur l'efprit l'Eglife l'hiftoire laiffé livre Mahomet Mariamne matiere ment Miniftre Montesquieu n'eft n'eſt naiffance néceffaire non-feulement ouvrages paffages paffe paffions paroît Patru penfer pére perfonne perfuadé philofophe plaifir plufieurs poëfie poëme poëte poffible Port-Royal pouvoit préfent premiere Prince provençaux Puffendorf puiffe Racine raifon refpectable refte s'eft Sunnah Théorie des Loix toûjours verité Voltaire
Popular passages
Page 158 - ,,efprit, qu'il l'eft lui-même de celui des ,,autres. Ce magicien s'appelle le Pape : ,,tantôt il lui fait croire que trois ne font ,,qu'un, que le pain qu'on mange n'eft pas ,,du, pain, ou que le vin qu'on boit n'eft ,,pas du. vin ; & mille autres choies de
Page 97 - au berceau , fur la pierre écrafés : Des fureurs des humains c'eft ce qu'on doit attendre. Mais ce que l'avenir aura peine à comprendre, Ce que vous - même encore à peine vous croirez, Ces monftres furieux, de carnage
Page 270 - ,,Ayez la bonté de vous fouvenir, Madame, ,,combien de fois vous avez dit, que la ,,meilleure qualité que vous trouviez en moi ,,c'étoit une foumiffion d'enfant pour tout ,,ce que
Page 38 - Des fureurs des humains c'eft ce qu'on doit attendre. Mais, ce que l'avenir aura peine à comprendre, Ce que vous-même encore a peine vous croirez, Ces
Page 41 - fous leur fatal ombrage, Par des liens fecrets on fe fent arrêter ; On s'y plaît, on s'y trouble, on ne peut les quitter; On voit fuir fous cette ombre une onde
Page 132 - & l'amour ; Où la vertu modefte, & toujours pourfuivie, Marche au milieu des cris qu'elle arrache à l'envie! Tout préfente en ce lieu l'étendard de la paix! Où fe forge la foudre il ne tonne jamais. Les cœurs y font émus: mais les fronts y font calmes, Et toujours les
Page 41 - dans tous ces lieux fait fentir fon pouvoir; Tout y paroît changé, tous les cœurs y foupirent ; Tous font empoifonnés du charme qu'ils refpirent, Tout y parle d'amour, les oifeaux dans les champs, Redoublent leurs baifers, leurs careffes, leurs chants. Le
Page 160 - vermeil, qui difoit d'une voix forte : ,,J'ai donné mon mandement, je n'irai point ,,répondre à tout ce que vous dites : mais ,,lifez le ce Mandement & vous verrez que
Page 11 - point, dans mon défordre extrême Le trifte & vain plaifir de me tromper moi-même; Que l'amour aux forfaits me force de voler; Que vous m'avez vaincu, fans pouvoir m'aveugler; Et qu'encore indigné de l'ardeur qui m'anime,
Page 129 - pour fe taire, Augmente le prix de l'aveu. Elle veut arracher encore, Le trait dont fon cœur eft atteint. Un baifer du Dieu qu'elle adore, Rougit l'albâtre de fon teint. C'eft vainement qu'elle en murmure, Son rouge a trahi fes