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rallentissent la suite des idées principales et y
mettent du désordre. Exemple d'un discours bien
tissu.

CHAPITRE II I.

De la coupe des phrases, pag. 317.

Exemple de plusieurs idées qui doivent former
une seule période. Exemple de plusieurs idées qui
doivent former plusieurs phrases. Règle générale
pour les périodes. Les longues phrases sont vi-
cieuses.

CHAPITRE I V.

Des longueurs, pag. 326.

On est long, parce que l'on conçoit mal. On est
long, parce qu'on s'arrête sur une pensée, qu'on
répète de plusieurs manières.

LIVRE QUATRIE ME.

Du caractère du style, suivant les différens
genres d'ouvrages, pag. 337.

Objet de ce livre.

CHAPITRE I.

Considérations sur la méthode, pag. 339.

Utilité de la méthode. Les uns aiment les écarts.
Les autres sortent du ton de leur sujet. Pour dire
ce qu'il faut, où il faut, et comme il faut, il est
nécessaire d'embrasser son sujet tout entier. Les
poëtes et les orateurs ont connu de bonne heure
la méthode. Il n'en est pas de même des philo-
sophes. Comment les poëtes se sont fait des règles.

mbien les règles sont nécessaire. Le pal
phes n'ont pas connu l'art de rutiner.

'ils n'ont pas eu de boas modela. La muer de
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De l'éloquence, pag. 369.

L'éloquence veut de l'exagération dans le discours et dans l'action. Elle en veut même dans les discours faits pour être lus. L'action est la principale partie de l'orateur. Un discours fait pour être prononcé, et un discours fait pour être lu, doivent être écrits avec quelques différences. L'éloquence des anciens étoit différente de la nôtre. C'est pourquoi nous n'adoptons pas l'idée qu'ils se faisoient de l'éloquence. Règles que l'orateur doit suivre,

CHAPITRE V.

Observations sur le style poétique et, par occasion, sur ce qui détermine le caractère propre à chaque genre de style, pag. 377.

La question, en quoi la poésie diffère de la prose, est une des plus compliquées. La poésie a un style différent de celui de la prose, lorsqu'elle traite des sujets différens; et lorsqu'en traitant les mêmes sujets, elle a une fin différente. Comment la fin de la poésie diffère en général de la fin de la prose. Elles ont quelquefois la même fin. Lorsque la poésie traite les mêmes sujets que la prose, et qu'elle a la même fin, elle doit encore avoir un style différent, parce qu'elle doit s'exprimer avec plus d'art. Les analyses d'un côté, et les images de l'autre, sont les genres les plus opposés. Entre ces deux genres sont tous ceux qu'on peut imaginer. Souvent il n'est pas possible de nous accorder sur les jugemens que nous portons du style

propre à chaque genre. C'est que nous nous faisons les règles différentes, suivant les habitudes que nous avons contractées. Les bons modèles, dans chaque genre, nous tiennent lieu de règles. L'art entre plus ou moins dans ce qu'on nomme style naturel. On se fait une idée vague du naturel, parce qu'on est porté à prendre ce mot dans un ens absolu. Nos jugemens, à cet égard, dépenHent des dispositions où nous sommes. Ce

que nous ommons naturel, n'est que l'art tourné en habicude. Pour déterminer le naturel propre à chaque genre de poésie, il faut observer les circonstances qui ont concouru à former le style poétique. L'art change lorsqu'il fait des progrès et lorsqu'il tombe en décadence. Notre goût éprouve les mêmes variations. Ainsi que le mot naturel, les mots beau et goût n'ont d'ordinaire qu'un sens vague. Le beau se trouve dans les derniers progrès qu'ont fait les arts. Nous nous en ferons une idée, en observant un peuple chez qui les arts ont eu leur enfance et leur décadence. Jugemens que nous porterions, si nous vivions dans le premier âge des arts. Jugemens que nous porterions dans le second âge. Comment, dans le second âge, on se fait l'idée du beau. Jugemens que nous portons dans le troisième âge. Les chef-d'œuvres du second âge déterminent le naturel propre à chaque genre de style. L'accord entre le sujet, la fin et les moyens fait toute la beauté du style. Il suppose que les idées s'offrent dans la plus grande liaison. Il dépend encore de différentes associations d'idées, qui déterminent le caractère propre à chaque genre. Ces associations d'idées varient comme l'esprit des grands

poëtes, et rendent le style poétique tout-à-fait arbitraire. Elles varient con me l'esprit des peuples. Les observations qu'on feroit à ce sujet donneroient, d'une langue à l'autre, des résultats différens. C'est donc une chose sur laquelle on ne peut point donner de règles générales. Ces associations d'idées font que le style de la poésie différoit plus pour les anciens de celui de la prose, qu'il n'en diffère pour nous. Comment le langage de fiction est devenu pour les Grecs le langage de la poésie. Les peuples modernes n'ont pas pu imaginer de pareilles fictions. Ils ont adopté celles des anciens, et ils les ont cru essentielles à la poésie. Des circonstances différentes ont donné à notre poésie un caractère différent de celui de la poésie ancienne. Nous jugeons les poëtes avec plus de sévérité que ne faisoient les Grecs. Par conséquent les poëtes eux-mêmes se jugent aujourd'hui plus sévèrement. Ils perdent les ressources que la mythologie leur offroit et ils en cherchent d'autres dans la philosophie. La poésie italienne a un caractère différent de la poésie française, parce qu'elle a commencé dans des circonstances différentes. L'idée vague qu'on a eue de la poésie a occasionné bien des préjugés. Les poëtes se forment en étudiant leur largue, plutôt qu'en étudiant les anciens. On condamne un nouveau genre de poésie, parce qu'il n'a pas été connu des anciens. C'est au génie des poëtes a déterminer le naturel propre à chaque genre. Les poëmes doivent être écrits en vers. Conclusion. CHAPITRE V I.

Conclusion, pag. 424.

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