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Je ne

vous parlerai pas de quelques rivains qui ne savent éviter les amphilogies qu'en répétant les noms : vous ntez que c'est là le vrai moyen de rendre discours lâche et pesant.

pronoms y et en,

L'usage des pronoms y et en ne souffre De l'usage des int de difficultés.

I tient lieu d'un nom qui seroit prédé de la préposition à, en, ou dans : j'y ense, à vous; nous y sommes, en été ; ins la maison ; j'y vais, à Rome, en ngleterre.

En se substitue à un nom qui auroit été récédé de la préposition de; et ce seroit al de se servir alors d'un autre pronom. \faut même que l'on se passe d'habits de nourriture; et de les fournir à sa mille. La Bruyère devoit dire et d'en

urnir.

Ce style montre que Quinault avoit n génie particulier: mais ceux qui ne euvent faire autre chose que répéter es expressions, en manquent. L'abbé u Bos.

Cet en ne peut se articulier. On auroit

rapporter à génie pu dire: Quinault

Les pronoms re. latils à un même nom, ne avent être subord nes dire remment.

avoit du génie; mais ceux-là en ma quent qui, etc.

Le caprice est dans les femmes tou proche de la beauté, pour étre son co trepoison, et ufin qu'elles nuisent mo aux hommes qui n'en guériroient p sans remède. La Bruyère.

De quoi ne guériroient-ils pas ? Voi une phrase où le pronom est bien employ

Qui l'auroit cru! que de chaque mo ceau d'un animal coupé en deux, trois quatre, vingt parties, il en nattroit a tant d'animaux complets et semblable au premier. Fontenelle.

Comme les règles particulières souffren toujours des exceptions, il me reste à vou faire remarquer que dans une suite d phrases, les pronoms relatifs à un mêm nom peuvent être subordonnés différen

ment.

Notre langue demeura long-temps dan un état de grossièreté. Ce ne fut que ver le règne d'Henri I, qu'elle commença se polir. Alors il s'y fit des changement considérables: on inventa les articles qui la rendirent plus douce et plu

lante: on tácha de lui donner quelque
e d'harmonie et de nombre; et quoi-
il y ait le tout à dire entre ce qu'elle
it de ce temps là et ce qu'elle est du
tre, elle prit pourtant dès-lors quel-
e chose de l'air et de la forme que nous
voyons aujourd'hui. L'abbé Mass.
Elle, y, la, lui, se rapportent tous à notre
gue. Cependant toutes ces constructions
at bonnes car vous sentez que la liai-
1 des idées y est parfaitement observée.
Les adjectifs, son, ses, leur, ne sont
s propres à marquer exactement les
rts, et il faut de l'adresse pour y sup-

éer.

am

Comment on Prévient les phibologies desad, rap-jectifsson, sa,ses.

Valère alla chez Léandre; il y trouva n fils.

Il y a ici une équivoque qui devroit être vée par ce qui précède; elle seroit levée op tard, si le lecteur étoit obligé de lire qui suit:

On avoit assuré à Valère que son fils voit péri dans un naufrage. Cependant veut en douter: il parcourt les ports e mer, dans l'espérance d'en apprendre uelques nouvelles. Arrivé à Marseille,

il descend chez Léandre: jugez de son ravissement, il y trouve son fils. C'est visiblement le ravissement et l fils de Valère.

le fil

On avoit assuré à Valère que de Léandre avoit péri ; il va chez Léan dre: quelle fut sa surprise, lorsqu'il l vit avec son fils.

C'est tout aussi visiblement la surpris de Valère et le fils de Léandre.

CHAPITRE DERNIER.

xemples de quelques expressions qui rendent les constructions louches ou du moins embarrassées.

Les femmes ne se sont-elles pas au Premier exemple. intraire établies elles-mêmes dans cet sage, de ne rien savoir, ou par la foi'esse de leur complexion, ou par la resse de leur esprit, ou par le talent 'le génie qu'elles ont seulement pour 's ouvrages de la main. La Bruyère. Par le talent et le génie qu'elles ont it d'abord avec ce qui précède un sens bsurde, et ces tours sont à éviter.

ous les jours de ses vers qu'à grand bruit il récite, met chez lui voisins, parens, amis en fuite. Despréaux.

Il met de ses vers chez lui en fuite, our il chasse de chez lui avec ses vers. a syntaxe de notre langue ne permet pas le pareilles constructions.

Second.

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