Tableau littéraire du XVIIIe. siècle, ou, Essai sur les grands écrivains de ce siècle, et les progrès de l'esprit humain en France: suivi de L'Éloge de la Bruyère : avec des notes at des dissertations : ouvrages qui ont remporté les prix d'éloquence décernés par la classe de la langue et de la littérature françaises de l'institut, dans sa séance du 4 Avril 1810 |
From inside the book
Results 1-5 of 43
Page 8
... Peuples de l'Europe . Le Génie à son réveil secoue les chaînes de l'École ; bientôt il se fera des aîles pour sortir du labyrinthe des Autorités ( 1 ) . La Science , rappelée à l'observation et à l'indépendance , n'est plus un culte ...
... Peuples de l'Europe . Le Génie à son réveil secoue les chaînes de l'École ; bientôt il se fera des aîles pour sortir du labyrinthe des Autorités ( 1 ) . La Science , rappelée à l'observation et à l'indépendance , n'est plus un culte ...
Page 11
... Peuples dans le partage des bienfaits de la Raison et des richesses du Génie . il Après cet âge couvert d'une gloire éblouis- sante , que restait - il encore à faire pour l'hon- neur des Lettres françaises , et les progrès de l'Esprit ...
... Peuples dans le partage des bienfaits de la Raison et des richesses du Génie . il Après cet âge couvert d'une gloire éblouis- sante , que restait - il encore à faire pour l'hon- neur des Lettres françaises , et les progrès de l'Esprit ...
Page 12
... Peuple . Les Lettres protégées par l'estime de Louis plus encore que par sa munificence , se plurent à parta- ger l'ivresse nationale , à former la décora- tion d'un règne où tout parut s'embellir . Mais ces jours éclatans n'étaient ...
... Peuple . Les Lettres protégées par l'estime de Louis plus encore que par sa munificence , se plurent à parta- ger l'ivresse nationale , à former la décora- tion d'un règne où tout parut s'embellir . Mais ces jours éclatans n'étaient ...
Page 13
... Peuple qui voyait tomber par des morts soudaines toute la race de Louis , pleurant sur le tombeau du jeune et vertueux Prince vers qui dans ses disgraces il avait élevé ses mains et ses vœux , sentait s'é- vanouir par degrés ses ...
... Peuple qui voyait tomber par des morts soudaines toute la race de Louis , pleurant sur le tombeau du jeune et vertueux Prince vers qui dans ses disgraces il avait élevé ses mains et ses vœux , sentait s'é- vanouir par degrés ses ...
Page 14
... Peuple , tout ce qui intéresse la cause du Trône ou de la Nation , devient l'objet de toutes les pensées , et ... peuples comme dans les individus , est presque toujours conduit par les Arts d'imagination aux Sciences de raisonnement ...
... Peuple , tout ce qui intéresse la cause du Trône ou de la Nation , devient l'objet de toutes les pensées , et ... peuples comme dans les individus , est presque toujours conduit par les Arts d'imagination aux Sciences de raisonnement ...
Other editions - View all
Common terms and phrases
à-la-fois acte Alzire assez auteur beautés Boileau Bruyère carac caractère célèbre Chap chefs-d'œuvres choses cœur Comédie comique composition dialogue digne discours dix-huitième siècle doute écrivain éloge éloquence enfin époque esprit féconde Fénelon Fontenelle génie genre gloire goût grace heureux hommes jamais juste l'Académie l'auteur l'éclat l'éloquence l'Esprit des Lois l'Esprit humain l'Histoire l'homme langue Lettres Lettres Persanes littéraires Littérature livre long-tems Louis Racine Louis XIV lui-même Mahomet maître Marivaux ment mérite Mérope Métromanie modèle mœurs Molière monde Montesquieu montre morale mouvemens n'avait Nation Newton noble observations oratoire ouvrages paraît parut passion peindre peint peintures pensée peuple peut-être philosophe poésie poète précession des équinoxes principes quelquefois Quiétisme Racine raison règne de Louis Rousseau sage satirique scène Sciences semble sentir seul situations souvent style sublime succès sujet sur-tout tableau talent Tancrède Tartuffe tems théâtrales théâtre Théophraste tion tique Tragédie tragique traits trouve Turcaret Vauvenargues vérité vertu vice Voltaire Zaïre
Popular passages
Page 227 - L'on voit certains animaux farouches, des mâles et des femelles, répandus par la campagne, noirs, livides, et tout brûlés du soleil, attachés à la terre qu'ils fouillent et qu'ils remuent avec une opiniâtreté invincible; ils ont comme une voix articulée, et quand ils se lèvent sur leurs pieds, ils montrent une face humaine ; et en effet ils sont des hommes...
Page 290 - Fénelon et de Bossuet, ce qui vient en grande partie de la différence des genres qu'ils ont traités. La Bruyère a cru, ce me semble, qu'on ne pouvait peindre les hommes assez petits , et il s'est bien plus attaché à relever leurs ridicules que leur force.
Page 277 - Il n'ya point d'ouvrage si accompli qui ne fondît tout entier au milieu de la critique, si son auteur voulait en croire tous les censeurs , qui ôtent chacun l'endroit qui leur plaît le moins.
Page 274 - Être avec des gens qu'on aime, cela suffit : rêver, leur parler, ne leur parler point, penser à eux, penser à des choses plus indifférentes, mais auprès d'eux, tout est égal.
Page 166 - ... corps dans le second instant, et l'autre comme employée à détruire celui qu'il avait dans le premier. Ce principe si simple , qui réduisait à la considération de l'équilibre toutes les lois du mouvement, a été l'époque d'une grande révolution dans les sciences physico-mathématiques.
Page 282 - Les hommes n'ont point de caractères, ou s'ils en ont, c'est celui de n'en avoir aucun qui soit suivi, qui ne se démente point , et où ils soient reconnaissables.
Page 290 - Il n'ya presque point de tour dans l'éloquence qu'on ne trouve dans La Bruyère ; et si on y désire quelque chose, ce ne sont pas certainement les expressions, qui sont d'une force infinie, et toujours les plus propres et les plus précises qu'on puisse employer. Peu de gens l'ont compté parmi les orateurs, parce qu'il n'ya pas une suite sensible dans ses Caractères.
Page 280 - Tel a vécu pendant toute sa vie chagrin, emporté, avare, rampant, soumis, laborieux, intéressé, qui étoit né gai, paisible, paresseux, magnifique, dun courage fier, et éloigné de toute bassesse: les besoins de la vie, la situation où l'on se trouve , la loi de la nécessité , forcent la nature et y causent ces grands changements.
Page 179 - ... qui peuvent dépendre de moi ; et peut-être vous trouverez plus de liberté et de repos que chez vous. Vous ne vous prêtez point aux instances du Roi de Prusse, et à la reconnaissance que vous lui devez ; mais ce prince n'a pas de fils.
Page 276 - Le sage guérit de l'ambition par l'ambition même ; il tend à de si grandes choses , qu'il ne peut se borner à ce qu'on appelle des trésors , des postes , la fortune , et la faveur. Il ne voit rien dans de si faibles avantages qui soit assez bon et assez solide pour remplir son cœur, et pour mériter ses soins et ses désirs; il a même besoin d'efforts pour ne les pas trop dédaigner. Le seul bien capable de le tenter est cette sorte de gloire qui devrait naître de la vertu toute pure et toute...