Fables, suivies de Philémon et Baucis et des Filles de Minée |
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... tête du même livre , dira - t - on peut - être . Pour- quoi pas ? quand il s'agit de La Fontaine , et du témoignage de deux critiques éminents qui résument , sur ce grand homme , l'o- pinion de deux siècles qui sont pour lui comme les ...
... tête du même livre , dira - t - on peut - être . Pour- quoi pas ? quand il s'agit de La Fontaine , et du témoignage de deux critiques éminents qui résument , sur ce grand homme , l'o- pinion de deux siècles qui sont pour lui comme les ...
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... tête . Mais souvent aussi il a des tons qui viennent du cœur et une tendresse mélancolique qui le rapproche des poëtes de notre âge . Ceux du seizième siècle avaient bien eu déjà quelque avant - goût de rêverie ; mais elle manquait chez ...
... tête . Mais souvent aussi il a des tons qui viennent du cœur et une tendresse mélancolique qui le rapproche des poëtes de notre âge . Ceux du seizième siècle avaient bien eu déjà quelque avant - goût de rêverie ; mais elle manquait chez ...
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... tête de Psyché , que la prose lui coûte autant que les vers . Dans une de ses dernières fables au duc de Bourgo- gne , il se plaint de fabriquer , à force de temps , des vers moins sensés que la prose du jeune prince . Ses manuscrits ...
... tête de Psyché , que la prose lui coûte autant que les vers . Dans une de ses dernières fables au duc de Bourgo- gne , il se plaint de fabriquer , à force de temps , des vers moins sensés que la prose du jeune prince . Ses manuscrits ...
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... tête est bien « affaiblie . C'est le destin des poëtes : le Tasse et Lucrèce « l'ont éprouvé . Je doute qu'il y ait du philtre amoureux < « < pour La Fontaine , il n'a guère aimé de femmes qui en « eussent pu faire la dépense . » La tête ...
... tête est bien « affaiblie . C'est le destin des poëtes : le Tasse et Lucrèce « l'ont éprouvé . Je doute qu'il y ait du philtre amoureux < « < pour La Fontaine , il n'a guère aimé de femmes qui en « eussent pu faire la dépense . » La tête ...
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... tête de ses apologues , en reconnaissant toutefois que la plupart des savants la tien- nent pour fabuleuse . » > Quant aux apologues recueillis par le moine de Constantinople , dit à son tour M. Daunou , il est difficile de les accepter ...
... tête de ses apologues , en reconnaissant toutefois que la plupart des savants la tien- nent pour fabuleuse . » > Quant aux apologues recueillis par le moine de Constantinople , dit à son tour M. Daunou , il est difficile de les accepter ...
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Popular passages
Page 213 - L'âne vint à son tour, et dit: J'ai souvenance Qu'en un pré de moines passant, La faim, l'occasion, l'herbe tendre, et, je pense, Quelque diable aussi me poussant, Je tondis de ce pré la largeur de ma langue ; Je n'en avais nul droit, puisqu'il faut parler net.
Page 53 - II ouvre un large bec, laisse tomber sa proie. Le renard s'en saisit, et dit : Mon bon monsieur, Apprenez que tout flatteur Vit aux dépens de celui qui l'écoute : Cette leçon vaut bien un fromage, sans doute.
Page 161 - J'oppose quelquefois, par une double image, Le vice à la vertu, la sottise au bon sens, Les agneaux aux loups ravissants, La mouche à la fourmi, faisant de cet ouvrage Une ample comédie à cent actes divers, Et dont la scène est l'univers.
Page 76 - Mais vous naissez le plus souvent Sur les humides bords des royaumes du vent. La nature envers vous me semble bien injuste. — Votre compassion, lui répondit l'arbuste, Part d'un bon naturel : mais quittez ce souci. Les Vents me sont moins qu'à vous redoutables; Je plie , et ne romps pas. Vous avez jusqu'ici Contre leurs coups épouvantables Résisté sans courber le dos; Mais attendons la fin.
Page 158 - Les alouettes font leur nid Dans les blés quand ils sont en herbe, C'est-à-dire environ le temps Que tout aime et que tout pullule dans le monde, Monstres marins au fond de l'onde, Tigres dans les forêts, alouettes aux champs.
Page 369 - Cela même est un fruit que je goûte aujourd'hui : J'en puis jouir demain , et quelques jours encore ; Je puis enfin compter l'aurore Plus d'une fois sur vos tombeaux.
Page 212 - Le lion tint conseil, et dit : Mes chers amis, Je crois que le ciel a permis Pour nos péchés cette infortune : Que le plus coupable de nous Se sacrifie aux traits du céleste courroux ; Peut-être il obtiendra la guérison commune.
Page 56 - Le Loup déjà se forge une félicité Qui le fait pleurer de tendresse. Chemin faisant, il vit le col du Chien pelé. Qu'est-ce là ? lui dit-il. - Rien. - Quoi ?rien ?- Peu de chose. - Mais encor ? - Le collier dont je suis attaché De ce que vous voyez est peut-être la cause. - Attaché ? dit le Loup : vous ne courez donc pas Où vous voulez ? - Pas toujours, mais qu'importé ? - Il importe si bien, que de tous vos repas Je ne veux en aucune sorte, Et ne voudrais pas même à ce prix un trésor.
Page 227 - Perrette, sur sa tête ayant un pot au lait Bien posé sur un coussinet, ^ Prétendait arriver sans encombre à la ville. Légère et court vêtue, elle allait à grands pas, Ayant mis ce jour-là, pour être plus agile, Cotillon simple et souliers plats.
Page 90 - J'en voulais venir à ce point. XI. LE LION ET LE RAT XII. LA COLOMBE ET LA FOURMI 11 faut, autant qu'on peut, obliger tout le monde ; On a souvent besoin d'un plus petit que soi. De cette vérité deux fables feront foi, Tant la chose en preuves abonde.