Fables, suivies de Philémon et Baucis et des Filles de Minée |
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... qu'on en ait dit , et particulièrement dans un monde privé ; sa conversation , abandonnée et naïve , s'assaisonnait au be- soin de finesse malicieuse , et ses distractions savaient fort bien s'arrêter à temps pour n'être qu'un charme de ...
... qu'on en ait dit , et particulièrement dans un monde privé ; sa conversation , abandonnée et naïve , s'assaisonnait au be- soin de finesse malicieuse , et ses distractions savaient fort bien s'arrêter à temps pour n'être qu'un charme de ...
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... que vous apprenez sans peine , ou , pour mieux parler , avec plaisir , tout ce qu'il est nécessaire qu'un prince sache . Nous espérons beaucoup de cette con- duite . Mais , à dire la vérité , il y a des choses dont nous es- pérons ...
... que vous apprenez sans peine , ou , pour mieux parler , avec plaisir , tout ce qu'il est nécessaire qu'un prince sache . Nous espérons beaucoup de cette con- duite . Mais , à dire la vérité , il y a des choses dont nous es- pérons ...
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... qu'un des maîtres de notre éloquence ( 1 ) ́ n'ait désapprouvé le dessein de les mettre en vers : il a cru que leur ... qu'on peut fort bien appeler l'âme du conte , puisque sans elle il faut nécessairement qu'il languisse . Cette ...
... qu'un des maîtres de notre éloquence ( 1 ) ́ n'ait désapprouvé le dessein de les mettre en vers : il a cru que leur ... qu'on peut fort bien appeler l'âme du conte , puisque sans elle il faut nécessairement qu'il languisse . Cette ...
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... que les pensées de l'enfance sont d'elles - mêmes assez enfantines , sans y joindre encore de nouvelles badineries . Ces badineries ne sont telles qu'en apparence ; car , dans le fond , elles portent un sens très- solide . Et comme ...
... que les pensées de l'enfance sont d'elles - mêmes assez enfantines , sans y joindre encore de nouvelles badineries . Ces badineries ne sont telles qu'en apparence ; car , dans le fond , elles portent un sens très- solide . Et comme ...
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... que pour en observer un qui n'est pas moins im- portant : c'est Horace qui nous le donne . Cet auteur ne veut pas qu'un écrivain s'opiniâtre contre l'incapacité de son esprit , ni contre celle de sa matière . Jamais , à ce qu'il pré- tend , ...
... que pour en observer un qui n'est pas moins im- portant : c'est Horace qui nous le donne . Cet auteur ne veut pas qu'un écrivain s'opiniâtre contre l'incapacité de son esprit , ni contre celle de sa matière . Jamais , à ce qu'il pré- tend , ...
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Common terms and phrases
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Popular passages
Page 213 - L'âne vint à son tour, et dit: J'ai souvenance Qu'en un pré de moines passant, La faim, l'occasion, l'herbe tendre, et, je pense, Quelque diable aussi me poussant, Je tondis de ce pré la largeur de ma langue ; Je n'en avais nul droit, puisqu'il faut parler net.
Page 53 - II ouvre un large bec, laisse tomber sa proie. Le renard s'en saisit, et dit : Mon bon monsieur, Apprenez que tout flatteur Vit aux dépens de celui qui l'écoute : Cette leçon vaut bien un fromage, sans doute.
Page 161 - J'oppose quelquefois, par une double image, Le vice à la vertu, la sottise au bon sens, Les agneaux aux loups ravissants, La mouche à la fourmi, faisant de cet ouvrage Une ample comédie à cent actes divers, Et dont la scène est l'univers.
Page 76 - Mais vous naissez le plus souvent Sur les humides bords des royaumes du vent. La nature envers vous me semble bien injuste. — Votre compassion, lui répondit l'arbuste, Part d'un bon naturel : mais quittez ce souci. Les Vents me sont moins qu'à vous redoutables; Je plie , et ne romps pas. Vous avez jusqu'ici Contre leurs coups épouvantables Résisté sans courber le dos; Mais attendons la fin.
Page 158 - Les alouettes font leur nid Dans les blés quand ils sont en herbe, C'est-à-dire environ le temps Que tout aime et que tout pullule dans le monde, Monstres marins au fond de l'onde, Tigres dans les forêts, alouettes aux champs.
Page 369 - Cela même est un fruit que je goûte aujourd'hui : J'en puis jouir demain , et quelques jours encore ; Je puis enfin compter l'aurore Plus d'une fois sur vos tombeaux.
Page 212 - Le lion tint conseil, et dit : Mes chers amis, Je crois que le ciel a permis Pour nos péchés cette infortune : Que le plus coupable de nous Se sacrifie aux traits du céleste courroux ; Peut-être il obtiendra la guérison commune.
Page 56 - Le Loup déjà se forge une félicité Qui le fait pleurer de tendresse. Chemin faisant, il vit le col du Chien pelé. Qu'est-ce là ? lui dit-il. - Rien. - Quoi ?rien ?- Peu de chose. - Mais encor ? - Le collier dont je suis attaché De ce que vous voyez est peut-être la cause. - Attaché ? dit le Loup : vous ne courez donc pas Où vous voulez ? - Pas toujours, mais qu'importé ? - Il importe si bien, que de tous vos repas Je ne veux en aucune sorte, Et ne voudrais pas même à ce prix un trésor.
Page 227 - Perrette, sur sa tête ayant un pot au lait Bien posé sur un coussinet, ^ Prétendait arriver sans encombre à la ville. Légère et court vêtue, elle allait à grands pas, Ayant mis ce jour-là, pour être plus agile, Cotillon simple et souliers plats.
Page 90 - J'en voulais venir à ce point. XI. LE LION ET LE RAT XII. LA COLOMBE ET LA FOURMI 11 faut, autant qu'on peut, obliger tout le monde ; On a souvent besoin d'un plus petit que soi. De cette vérité deux fables feront foi, Tant la chose en preuves abonde.