Fables, suivies de Philémon et Baucis et des Filles de Minée |
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... qu'à notre délicieux auteur , y perce bien déjà , mais y est encore trop chargé de fadeurs et de bel - esprit . Le poëte de Fou- quet fut accueilli , dès son début , comme un des ornements les plus délicats de cette société polie et ...
... qu'à notre délicieux auteur , y perce bien déjà , mais y est encore trop chargé de fadeurs et de bel - esprit . Le poëte de Fou- quet fut accueilli , dès son début , comme un des ornements les plus délicats de cette société polie et ...
Page 8
... qu'à rapprocher quel- ques traits de sa vie pour le connaître et le comprendre . Au sortir du collége , un chanoine de Soissons lui prête des livres pieux , et le voilà au séminaire ; un officier lui lit une ode de Malherbe , et le ...
... qu'à rapprocher quel- ques traits de sa vie pour le connaître et le comprendre . Au sortir du collége , un chanoine de Soissons lui prête des livres pieux , et le voilà au séminaire ; un officier lui lit une ode de Malherbe , et le ...
Page 13
... qu'à la fin de tels pensers nous quittent ; Je ne vois plus d'instants qui ne m'en sollicitent : Je recule , et peut - être attendrai - je trop tard ; Car qui sait les moments prescrits à son départ ? Quels qu'ils soient , ils sont ...
... qu'à la fin de tels pensers nous quittent ; Je ne vois plus d'instants qui ne m'en sollicitent : Je recule , et peut - être attendrai - je trop tard ; Car qui sait les moments prescrits à son départ ? Quels qu'ils soient , ils sont ...
Page 28
... qu'à la poésie et à l'éloquence . Ce que je dis n'est pas tout à fait sans fondement , puisque , s'il m'est permis de mêler ce que nous avons de plus sacré parmi les erreurs du paganisme , nous voyons que la Vérité a parlé aux hommes ...
... qu'à la poésie et à l'éloquence . Ce que je dis n'est pas tout à fait sans fondement , puisque , s'il m'est permis de mêler ce que nous avons de plus sacré parmi les erreurs du paganisme , nous voyons que la Vérité a parlé aux hommes ...
Page 31
... 'ai pas bien espéré . ( 1 ) Le mot fabuliste est de l'invention de La Fontaine . En 1709 , La Motte n'osait encore s'en servir qu'en invoquant l'autorité de notre auteur . Il ne reste plus qu'à parler de la vie d'Ésope DE LA FONTAINE . 31.
... 'ai pas bien espéré . ( 1 ) Le mot fabuliste est de l'invention de La Fontaine . En 1709 , La Motte n'osait encore s'en servir qu'en invoquant l'autorité de notre auteur . Il ne reste plus qu'à parler de la vie d'Ésope DE LA FONTAINE . 31.
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Popular passages
Page 213 - L'âne vint à son tour, et dit: J'ai souvenance Qu'en un pré de moines passant, La faim, l'occasion, l'herbe tendre, et, je pense, Quelque diable aussi me poussant, Je tondis de ce pré la largeur de ma langue ; Je n'en avais nul droit, puisqu'il faut parler net.
Page 53 - II ouvre un large bec, laisse tomber sa proie. Le renard s'en saisit, et dit : Mon bon monsieur, Apprenez que tout flatteur Vit aux dépens de celui qui l'écoute : Cette leçon vaut bien un fromage, sans doute.
Page 161 - J'oppose quelquefois, par une double image, Le vice à la vertu, la sottise au bon sens, Les agneaux aux loups ravissants, La mouche à la fourmi, faisant de cet ouvrage Une ample comédie à cent actes divers, Et dont la scène est l'univers.
Page 76 - Mais vous naissez le plus souvent Sur les humides bords des royaumes du vent. La nature envers vous me semble bien injuste. — Votre compassion, lui répondit l'arbuste, Part d'un bon naturel : mais quittez ce souci. Les Vents me sont moins qu'à vous redoutables; Je plie , et ne romps pas. Vous avez jusqu'ici Contre leurs coups épouvantables Résisté sans courber le dos; Mais attendons la fin.
Page 158 - Les alouettes font leur nid Dans les blés quand ils sont en herbe, C'est-à-dire environ le temps Que tout aime et que tout pullule dans le monde, Monstres marins au fond de l'onde, Tigres dans les forêts, alouettes aux champs.
Page 369 - Cela même est un fruit que je goûte aujourd'hui : J'en puis jouir demain , et quelques jours encore ; Je puis enfin compter l'aurore Plus d'une fois sur vos tombeaux.
Page 212 - Le lion tint conseil, et dit : Mes chers amis, Je crois que le ciel a permis Pour nos péchés cette infortune : Que le plus coupable de nous Se sacrifie aux traits du céleste courroux ; Peut-être il obtiendra la guérison commune.
Page 56 - Le Loup déjà se forge une félicité Qui le fait pleurer de tendresse. Chemin faisant, il vit le col du Chien pelé. Qu'est-ce là ? lui dit-il. - Rien. - Quoi ?rien ?- Peu de chose. - Mais encor ? - Le collier dont je suis attaché De ce que vous voyez est peut-être la cause. - Attaché ? dit le Loup : vous ne courez donc pas Où vous voulez ? - Pas toujours, mais qu'importé ? - Il importe si bien, que de tous vos repas Je ne veux en aucune sorte, Et ne voudrais pas même à ce prix un trésor.
Page 227 - Perrette, sur sa tête ayant un pot au lait Bien posé sur un coussinet, ^ Prétendait arriver sans encombre à la ville. Légère et court vêtue, elle allait à grands pas, Ayant mis ce jour-là, pour être plus agile, Cotillon simple et souliers plats.
Page 90 - J'en voulais venir à ce point. XI. LE LION ET LE RAT XII. LA COLOMBE ET LA FOURMI 11 faut, autant qu'on peut, obliger tout le monde ; On a souvent besoin d'un plus petit que soi. De cette vérité deux fables feront foi, Tant la chose en preuves abonde.