Enseignement universel: Langue maternelle

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Mansut fils, 1834 - 486 pages

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Page 290 - Celui qui règne dans les cieux, et de qui relèvent tous les empires, à qui seul appartient la gloire, la majesté et l'indépendance, est aussi le seul qui se glorifie de faire la loi aux rois, et de leur donner, quand il lui plaît, de grandes et de terribles leçons...
Page 62 - ... pourvu que je dise toujours la vérité, et que mon cœur n'aime que la justice. Pour vous, ô mon cher Télémaque, je prie les dieux, qui vous conduisent comme par la main , de...
Page 40 - Elle se promenait souvent seule sur les gazons fleuris dont un printemps éternel bordait son île; mais ces beaux lieux, loin de modérer sa douleur, ne faisaient que lui rappeler le triste souvenir d'Ulysse, qu'elle y avait vu tant de fois auprès d'elle. Souvent elle demeurait immobile sur le rivage de la mer...
Page 64 - Ce que l'on conçoit bien s'énonce clairement , Et les mots pour le dire arrivent aisément.
Page 61 - Que vos yeux puissent voir, que vos mains puissent embrasser le sage Ulysse; et qu'il trouve en vous un fils qui égale sa sagesse ! Mais, dans votre honneur, souvenez- vous du malheureux Narbal, et ne cessez jamais de m'aimer.
Page 49 - Il ne connaît ni les doux plaisirs , ni l'amitié encore plus douce : si on lui parle de chercher la joie, il sent qu'elle fuit loin de lui , et qu'elle refuse d'entrer dans son cœur. Ses yeux creux...
Page 40 - Philoctète ne pouvait se consoler d'avoir » dévoilé le secret de la mort du grand Alcide, » qu'il avait juré de ne jamais découvrir. Dans » sa douleur, il se trouvait plus malheureux par » le ressouvenir de son parjure, que de l'aban» don si inhumain des Grecs, de la trahison » d'Ulysse, et de l'horrible souffrance de sa
Page 60 - Les dieux se déclarent — s'écria Narbal — ils veulent, mon cher Télémaque, vous mettre en sûreté : fuyez cette terre cruelle et maudite!
Page 40 - sa douleur, il se trouvait plus malheureux par » le ressouvenir de son parjure, que de l'aban» don si inhumain des Grecs, de la trahison » d'Ulysse, et de l'horrible souffrance de sa » plaie. Son antre retentissait nuit et jour de ses » gémissemens. Dans le transport de sa douleur, » ses hurlemens éloignaient loin de lui les bêtes » farouches qui avaient habité avant lui cette » affreuse caverne. Souvent, dans les assou...
Page 109 - ... ce que nous sommes : ce penchant infortuné , qui souille tout le cours de la vie des hommes, prend toujours sa source dans les premières mœurs ; c'est le premier trait empoisonné qui blesse l'ame ; c'est lui qui efface sa première beauté, et c'est de lui que coulent ensuite tous ses autres vices.

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