Encyclopédie méthodique, ou, par ordre de matières, Volume 4 |
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Page 8
... effets éloignés de ces paffions qui font agréables . Leur effet immédiat eft le mal qui en réfulte pour la perfonne qui leur eft en butte . Mais c'eft par leurs effets immédiats & non par les éloignés que les objets plaifent ou ...
... effets éloignés de ces paffions qui font agréables . Leur effet immédiat eft le mal qui en réfulte pour la perfonne qui leur eft en butte . Mais c'eft par leurs effets immédiats & non par les éloignés que les objets plaifent ou ...
Page 25
... effets . Tout ce que l'éloquence a de plus tendre & de plus touchant , doit être employé pour l'émouvoir . « La main ... effet , comment nous laiffons - nous émouvoir à la pitié , fi ce n'eft eh nous tranf- portant hors de nous , & nous ...
... effets . Tout ce que l'éloquence a de plus tendre & de plus touchant , doit être employé pour l'émouvoir . « La main ... effet , comment nous laiffons - nous émouvoir à la pitié , fi ce n'eft eh nous tranf- portant hors de nous , & nous ...
Page 38
... effet il n'en ait , fi on lit attentivement son histoire , dont les faits font atteftés par tous les voyageurs , & que M. de Buffon a recueillis ; lui qu'on n'accufera point d'avoir trop accordé à l'intelligence des animaux , puif- qu ...
... effet il n'en ait , fi on lit attentivement son histoire , dont les faits font atteftés par tous les voyageurs , & que M. de Buffon a recueillis ; lui qu'on n'accufera point d'avoir trop accordé à l'intelligence des animaux , puif- qu ...
Page 39
... effets chez les peu- ples civilifés . On ne peut douter que les fauva- ges ne foient fufceptibles de l'un & de l'autre , mais leurs impreffions font elles fur leurs organes , un effet auffi fenfible que fur les peu- ples civilités , ou ...
... effets chez les peu- ples civilifés . On ne peut douter que les fauva- ges ne foient fufceptibles de l'un & de l'autre , mais leurs impreffions font elles fur leurs organes , un effet auffi fenfible que fur les peu- ples civilités , ou ...
Page 41
... effet du climat , de la nourriture , de la manière de vivre , eft encore reftreinte par le peu d'effet du moral . L'européen eft moins l'homme de la na- ture que de la fociété : le moral fait prefque tout en lui ; chez le fauvage il eft ...
... effet du climat , de la nourriture , de la manière de vivre , eft encore reftreinte par le peu d'effet du moral . L'européen eft moins l'homme de la na- ture que de la fociété : le moral fait prefque tout en lui ; chez le fauvage il eft ...
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Common terms and phrases
affez affurer Agathon aifé aime ainfi auffi auroit avoit befoin bonheur c'eft c'eſt c'étoit caufe ceffe chofes coeur conféquent conferver confidération connoiffance connoître defirs Dieu difcours dire doit douleur efclaves efprit Emile enfans Eryximaque eſt étoient étoit fage fageffe fans fanté fauvage favoir fcience fe trouve fecret felon femblables femble fenfible fens fentimens fentiment feroit fervir feul fienne fimple fociales fociété foi-même foible foibleffe foient foin foit fommes font force fortune fouf fouffrir fous fouvent fouverain fuis fuivant fujet fuppofe fympathie gens hommes honnête jamais jeuneffe jouiffance jufqu'à jufte juftice l'ame l'amitié l'amour l'efprit l'homme laiffe loix lorfque maux ment mifère monde n'eft nature naturelle néceffaire pable paffer paffions Panétius paroît penfer perfonne perfuader peuple philofophes plaifir plaifirs plufieurs pofféder pourroit préfent prefque puiffe puifque qu'un raifon refpect refte richeffes rien s'il Socrate Sophie tems tion ufage vérité vertu vices vieilleffe volupté
Popular passages
Page 455 - Je ne conçois qu'une manière de voyager plus agréable que d'aller à cheval; c'est d'aller à pied. On part à son moment , on s'arrête à sa volonté, on fait tant et si peu d'exercice qu'on veut. On observe tout le pays; on se détourne à droite, à gauche; on examine tout ce qui nous flatte.; on s'arrête à tous les points de vue. Aperçois-je une rivière, je la côtoie; un bois touffu, je vais sous son ombre; une grotte, je la visite; une carrière', j'examine les minéraux. Partout où...
Page 409 - Tant qu'un peuple est contraint d'obéir et qu'il obéit, il fait bien; sitôt qu'il peut secouer le joug et qu'il le secoue, il fait encore mieux: car, recouvrant sa liberté par le même droit qui la lui a ravie, ou il est fondé à la reprendre, ou l'on ne l'était point à la lui ôter.
Page 177 - Apprends qu'une mort telle que tu la médites est honteuse et furtive; c'est un vol fait au genre humain. Avant de le quitter, rends-lui ce qu'il a fait pour toi. Mais je ne tiens à rien je suis inutile au...
Page 387 - La pitié est souvent un sentiment de nos propres maux dans les maux d'autrui; c'est une habile prévoyance des malheurs où nous pouvons tomber; nous donnons du secours aux autres pour les engager à nous en donner en de semblables occasions ; et ces services que nous leur rendons sont, à proprement parler, des biens que nous nous faisons à nousmêmes par avance.
Page 371 - L'un dit : Il ya deux heures que nous sommes ici. L'autre dit : Il n'ya que trois quarts d'heure. Je regarde ma montre ; je dis à l'un : Vous vous ennuyez ; et à l'autre : Le temps ne vous dure guère; car il ya une heure et demie; et je me moque de ceux qui...
Page 417 - Tous les services qu'un citoyen peut rendre à l'état, il les lui doit sitôt que le souverain les demande ; mais le souverain, de son côté, ne peut charger les sujets d'aucune chaîne inutile à la communauté ; il ne peut pas même le vouloir ; car sous la loi de raison rien ne se fait sans cause, non plus que sous la loi de nature.
Page 421 - Mais il n'appartient pas à tout homme de faire parler les dieux , ni d'en être cru quand il s'annonce pour être leur interprète. La grande âme du législateur est le vrai miracle qui doit prouver sa mission.
Page 373 - L'homme est à luimême le plus prodigieux objet de la nature; car il ne peut concevoir ce que c'est que corps, et encore moins ce que c'est qu'esprit, et moins qu'aucune chose comment un corps peut être uni avec un esprit. C'est là le comble de ses difficultés, et cependant c'est son propre être...
Page 412 - Cette somme de forces ne peut naître que du concours de plusieurs ; mais la force et la liberté de chaque homme étant les premiers instruments de sa conservation, comment les engagera-t-il sans se nuire et sans négliger les soins qu'il se doit? Cette difficulté, ramenée à mon sujet, peut s'énoncer en ces termes...
Page 369 - A mesure qu'on a plus d'esprit, on trouve qu'il ya plus d'hommes originaux. Les gens du commun ne trouvent pas de différence entre les hommes.