Oeuvres complètes de Pierre de Bourdeille: Grands capitaines estrangers

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Page 1 - et apprendre de mon temps, tant des uns que des autres ; dédié à la plus belle, la plus noble, la plus grande, la plus généreuse, la plus magnanime et la plus accomplie princesse du monde, madame Marguerite de France, fille et seur restée unique de noz roys de Valoys, derniers trespassez
Page 64 - car tout le monde y fust accouru pour en achepter , comme du pain en un marché en temps de famine , et certes la cupidité d'avoir un tel livre , si beau et si rare, y eust bien mis autre cherté qu'on ne l'a veue, et chascun eust voulu avoir le sien
Page 250 - prester au roy la foy et hommages de la conté de Flandres et Artois, et autres terres tenues de la couronne de France : ce qu'il fit, et traicta une paix par le mariage dudict Charles et madame Renée de France', mais tout cela se rompit. Et tout
Page 301 - conter à feu M. de Guyse le Grand', que jamais il n'avoit veu ny ouy parler d'une batterie si furieuse que celle-là ; car elle fut battue deux jours durant de trente-six pièces en batterie, si assiduellement qu'un coup n'attendoit pas l'autre; mesmes que la nuict elles tiroient si souvant qu'on n'eut pas
Page 305 - conter à feu M. de Guyse le Grand*, que jamais il n'avoit veu ny ouy parler d'une batterie si furieuse que celle-là ; car elle fut battue deux jours durant de trente-six pièces en batterie, si assiduellement qu'un coup n'attendoit pas l'autre; mesmes que la nuict elles tiroient si souvant qu'on n'eut pas
Page 256 - pourquoy les poètes de jadis nous ont figuré ces braves héros ayant tousjours avecqu'eux, en leurs braves entreprises, un bon, fidel et vaillant compagnon et confidant. Les exemples en sont communs: comme bien en prit à M. de Bourbon d'avoir avecque luy cet assuré et sage second,
Page 220 - un, qui estoit l'esvesque de Périgueux, mon parent, de mesmes nom et armes que moy', qui estoit un vray asne mytré et caparaçonné quand il avoit sa chappe, qui eust plustost enduré la gesne que dire un seul mot de latin, osté celuy de son bréviaire, mais séditieux, mallicieux, sanguinaire à toute outrance]
Page 260 - et du choix entre un roy et le vassal. Il est bien vray qu'il fut fort compris dans le traicté de Madrid, comme nous lisons*; mais le roy le rompit tout à trac quand il fut en France : si bien que M. de Bourbon fut du guet". Dont l'empereur le voulant gratifier, le fit son lieutenant
Page 123 - les plus grands; dont je m'estonne que les grands prescheurs ne leur en ont fait des remonstrances, voyre des réprimandes; car il leur semble que ce n'est rien que de violer sa foy et sa parolle ; mays tant s'en faut qu'ilz les en ayent preschez, au moins aucuns,
Page 281 - Quant à celuy de l'Empereur, qui »est la Toison, il ne le voulut jamais prendre'. En après, continuant son propos : « Voylà, dist-il, « le corps qui repose léans, du plus brave et vaillant « prince et capitaine qui fut jamais en son vivant, et