FRANÇOISE, P A R M. MARMONTE L. A. TOME PREMIER. Aftupet ipsa fibi, Ovide, Met. III, A PARIS; Quai de Gêvres. M. DC.C. LXVII. IL 14 1 & du goût. ****************** AVANT-PROPOS. A mesure que la lumière des Lettres se répand , que les peuples fe polifsent,& que leurs-idées s'épurent, les ouvrages élémentaires qui les ont développées deviennent moins utiles , sont négligées , & tombent dans l'oubli . Tel est aujourd'hui le sort de la plậpart des livres classiques , qui, dans la renaissance des Lettres en Europe y ont femé le germe de la science Il est bon que les premiers Editeurs des écrits des Anciens se soient piqués d'une critique minutieuse ; il est bon que les élémens de Rhétorique & de Poétique aient été faits comme pour des enfans. La Dialectique même de l'école n'a pas nuit au progrès des Lettres : ces distinctions, ces divisions, ces définitions, ces disputes de mots qui ont grossi tant de volumes, ont servi à débrouiller le cahos de l'Antiquité. Sans ce qu'on appelle les Eru. dies, nous serions encore barbares. Ces boas esprits auroient été plus loin que |