Sur la branche d'un arbre étoit en sentinelle Paix générale cette fois. Je viens te l'annoncer; descends, que je t'embrasse : Je dois faire aujourd'hui vingt postes sans manquer. Sans nulle crainte, à vos affaires; Et cependant viens recevoir Le baiser d'amour fraternelle. Ami, reprit le coq, je ne pouvois jamais Apprendre une plus douce et meilleure nouvelle Esop, 88, Canis, Gallus et Vulpes; 56, Canis et Gollus.- Philibert Hégemon, fable 14, dans La, Colombière, 1585, in-12, p. 54 verso. Pulci, Mor Que celle De cette paix; Et ce m'est une double joie De la tenir de toi. Je vois deux lévriers, Qui, je m'assure, sont courriers Que pour ce sujet on envoie: Ils vont vite, et seront dans un moment à nous. Une autre fois. Le galant aussitôt Et notre vieux coq en soi-même Car c'est double plaisir de tromper le trompeur. Ses chausses. L'oiseau de Jupiter enlevant un mouton, Un corbeau, témoin de l'affaire, Et plus foible de reins, mais non pas moins glouton, En voulut sur l'heure autant faire. Il tourne à l'entour du troupeau, Marque entre cent moutons le plus gras, le plus beau, On l'avoit réservé pour la bouche des dieux. Mais ton corps me paroît en merveilleux état : Sur l'animal bêlant à ces mots il s'abat. La moutonnière créature Pesoit plus qu'un fromage; outre que sa toison Et mêlée à peu près de la même façon Verdizotti, Cento favole bellissime, 1661, in-8, p. 165; fab 67, l'Aquila e'l Corvo. Corrozet. 69. Esop., 3, Aquila et Graculus: 207, Graculus et Pastor. |