Répertoire de la Comédie humaine de H. de BalzacCalmann Lévy, 1888 - 563 pages |
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aîné Albert Savarus amant baron Baudraye Bauvan Béatrix Beauvisage Bixiou Blondet Camusot célèbre Cérizet César Birotteau Charles Chaulieu Chouans Cinq-Cygne colonel Comte de Sallenauve comtesse Corentin Cousin Pons Cousine Bette Crevel d'Aiglemont d'Esgrignon Député d'Arcis Dernière Incarnation devint duchesse enfants épousa Eugénie Grandet Famille Beauvisage Félix femme du précédent fils frère Gaubertin Gaudissart Gobseck Gondreville Grandlieu Granville Graslin Guénic Histoire des Treize hôtel Illusions perdues Incarnation de Vautrin Jacques Collin l'abbé L'Envers de l'Histoire l'Histoire contemporaine Louis XVIII Louis-Philippe Lousteau Lucien de Rubempré mademoiselle maison Maison Nucingen maîtresse mariage marquise Marsay Maxime de Trailles mère Minoret Misères des Courtisanes Modeste Mignon Montauran Montcornet mort mourut Muse du Département Nathan née notaire Nucingen Paysans Père Goriot Petits Bourgeois Peyrade Pierrette Popinot Portenduère princesse de Cadignan Rabouilleuse Rastignac règne de Louis-Philippe Restauration Rochefide Sérizy Simeuse sœur Soudry Soulanges Splendeurs et Misères Ténébreuse Affaire Thuillier Ursule Mirouet Vandenesse veuve
Popular passages
Page viii - Chez moi, l'observation était déjà devenue intuitive, elle pénétrait l'âme sans négliger le corps; ou plutôt elle saisissait si bien les détails extérieurs, qu'elle allait sur-le-champ au delà; elle me donnait la faculté de vivre de la vie de l'individu sur laquelle elle s'exerçait, en me permettant de me substituer à lui, comme le derviche des Mille et Une Nuits prenait le corps et l'âme des personnes sur lesquelles il prononçait certaines paroles.
Page viii - En entendant ces gens, je pouvais épouser leur vie, je me sentais leurs guenilles sur le dos, je marchais les pieds dans leurs souliers percés ; leurs désirs, leurs besoins, tout passait dans mon âme, ou mon âme passait dans la leur.
Page v - Môme, on a remarqué que les hommes de Balzac, tant dans la littérature que dans la vie, sont apparus, surtout après la mort du romancier. Balzac semble avoir moins observé la société de son époque qu'il n'a -contribué à en former une.
Page 105 - Ce danger, qui roulait comme une avalanche, et qu'il fallait prévenir, donna des ailes à Marthe. Le nom Franc, commun aux Cinq-Cygne et aux Chargebœuf, est Duineff. Cinq-Cygne devint le nom de la branche cadette des Chargebœuf après la défense d'un castel faite, en l'absence de leur père, par cinq filles de cette maison , toutes remarquablement blanches, et de qui personne n'eût attendu pareille conduite. Un des premiers comtes de Champagne voulut, par 'ce joli nom, perpétuer ce souvenir...
Page 179 - D'abord, aucun marchand, dans un rayon de vingt lieues, n'aurait confié d'étoupe ni à Fourchon ni à Mouche. Le vieillard, devançant les miracles de la chimie moderne , savait trop bien changer l'étoupe en benoît jus de treille. Puis, ses triples fonctions d'écrivain public de trois communes, de praticien de la justice de paix, de joueur de clarinette, nuisaient, disait-il, aux développements de son commerce.
Page x - D'Arthez n'admettait pas de talent hors ligne sans de profondes connaissances métaphysiques. Il procédait en ce moment au dépouillement de toutes les richesses philosophiques des temps anciens et modernes pour se les assimiler. Il voulait, comme Molière, être un profond philosophe avant de faire des comédies.
Page xiii - Certes la Guerre et la Paix de Tolstoï est un admirable livre, mais comment ne pas regretter la peinture de la Grande Armée et de notre grand Empereur par Balzac, notre Napoléon littéraire?
Page 373 - Tarin, veuve), accusée de tentative d'extorsion de signatures de billets à ordre et de tentative d'assassinat sur la personne du sieur Ragoulleau, fut condamnée, le H janvier 1812, à vingt ans de travaux forcés, par la cour d'assises de Paris. — Poiret aîné, 1' « idémiste », qui déposa comme témoin à décharge, rappelait souvent celte circonstance.
Page vii - Il y manque, poursuit-il, comme à une ossature, la chair et le sang, le muscle et les nerfs. Au regard de Balzac, ces faits énumérés s'animent ; à cette vue circonstanciée des conditions de l'existence des êtres, se surajoute une vue égale de ces êtres eux-mêmes Et d'abord, il les connaît physiologiquemeni L'histoire de leur machine corporelle n'a pas de mystère pour lui.
Page vii - Mortsauf, sur la maladie de peau de Fraisier, sur les causes profondes de la possession de Rouget par Flore, sur la catalepsie de Louis Lambert, il est informé comme un médecin, et il est informé comme un confesseur sur le mécanisme spirituel à qui cette machine animale sert de support.