De la manière d'enseigner et d'étudier les belles lettres, par rapport à l'esprit et au coeur; ou, Traité des études, Volume 4Chez Rusand, 1819 - Education |
From inside the book
Page 249
Charles Rollin. qu'ils nagent avec une agilité et une vitesse sur- prenante . L'esprit se perd dans la divisibilité de la ma- tière . Lesentiment le plus reçuest que quelque di- vision qui ait été faite de la matière , quelque pe- tites ...
Charles Rollin. qu'ils nagent avec une agilité et une vitesse sur- prenante . L'esprit se perd dans la divisibilité de la ma- tière . Lesentiment le plus reçuest que quelque di- vision qui ait été faite de la matière , quelque pe- tites ...
Other editions - View all
Common terms and phrases
Annibal armées Attique auroit avoient avoit bataille bataille de Cannes c'étoit caractère Carthage Carthaginois centena millia HS choses Cicéron citoyens Collége conduite connoissance connoître Consul Cyrus d'Annibal dessein devoir Dieu dieux différens discours doit donner écoliers enfans ennemis esprit étoient étoit Fabius Fable faisoient faisoit Général gloire goût gouvernement grandeur Grèce guerre hommes Ibid infiniment jamais jeunes gens Jugurth l'esprit l'Etat laisser Macédoine maître manière ment mérite mille millions Minucius modò Monnoies n'avoit neque parens parler paroître Paul Emile père Persée Peuple Romain Philosophie ples Plutarque Polybe pouvoit premier presque Prince Principal public qu'Annibal quæ quàm Quintil Quintilien quòd raison regarde règles religion République République Romaine rien Rome sage sagesse Sallust Scipion seconde guerre Punique Sénat sentimens sentir seroit sesterces seul soin sorte Sparte succès suiv Sylla Syphax terre tion Tite-Live troupes vertu victoire
Popular passages
Page 232 - Car enfin qu'est-ce que l'homme dans la nature? Un néant à l'égard de l'infini , un tout à l'égard du néant : un milieu entre rien et tout.
Page 230 - Nous avons beau enfler nos conceptions au delà des espaces imaginables, nous n'enfantons que des atomes, au prix de la réalité des choses. C'est une sphère infinie dont le centre est partout, la circonférence nulle part.
Page 232 - ... ni leur principe ni leur fin? Toutes choses sont sorties du néant et portées jusqu'à l'infini. Qui suivra ces étonnantes démarches? L'auteur de ces merveilles les comprend. Tout autre ne le peut faire.
Page 230 - Que l'homme contemple donc la nature entière dans sa haute et pleine majesté, qu'il éloigne sa vue des objets bas qui l'environnent. Qu'il regarde cette éclatante lumière, mise comme une lampe éternelle pour éclairer l'univers, que la terre lui paraisse comme un point au prix du vaste tour que cet astre décrit et qu'il s'étonne de ce que ce vaste tour lui-même n'est qu'une pointe très délicate à l'égard de celui que les astres qui roulent dans le firmament embrassent.
Page 230 - Mais si notre vue s'arrête là, que l'imagination passe outre: elle se lassera plutôt de concevoir que la nature de fournir. Tout ce monde visible n'est qu'un trait imperceptible dans l'ample sein de la nature.
Page 231 - ... dans ces humeurs, des vapeurs dans ces gouttes; que, divisant encore ces dernières choses, il épuise ses forces en ces conceptions, et que le dernier objet où il peut arriver soit maintenant celui de notre discours; il pensera peut-être que c'est là l'extrême petitesse de la nature. Je veux lui faire voir là-dedans un abîme nouveau. Je lui veux peindre non seulement l'univers visible, mais l'immensité qu'on peut concevoir de la nature, dans l'enceinte de ce raccourci d'atome.
Page 231 - ... leur petitesse, que les autres par leur étendue ! Car qui n'admirera que notre corps, qui tantôt n'était pas perceptible dans l'univers imperceptible luimême dans le sein du tout, soit à présent un colosse, un monde ou plutôt un tout à l'égard du néant où l'on ne peut arriver...
Page 383 - Fili, recordare quia recepisti bona in vita tua, et Lazarus similiter mala : nunc autem hic consolatur, tu vero cruciaris.
Page 231 - Je veux lui peindre non-seulement l'univers visible , mais encore tout ce qu'il est capable de concevoir de l'immensité de la nature, dans l'enceinte de cet atome imperceptible.
Page 230 - Qu'un ciron lui offre dans la petitesse de son corps des parties incomparablement plus petites, des jambes avec des jointures, des veines dans ces jambes, du sang dans ces veines, des humeurs dans ce sang, des gouttes dans ces humeurs, des vapeurs dans ces gouttes; que, divisant encore ces dernières choses, il épuise...