Histoire de France depuis l'avènement de Charles VIII ... récit, résumes, questionnaires

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Laffitte, 1896 - 324 pages

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Popular passages

Page 223 - Dès ce moment jusqu'à celui où les ennemis auront été chassés du territoire de la République, tous les Français sont en réquisition permanente pour le service des armées. Les jeunes gens iront au combat; les hommes mariés forgeront...
Page 149 - L'on voit * certains animaux farouches , des mâles et des femelles, répandus par la campagne, noirs , livides, et tout brûlés du soleil, attachés à la terre qu'ils fouillent et qu'ils remuent avec une opiniâtreté invincible : ils ont comme une voix articulée ; et quand ils se lèvent sur leurs pieds , ils montrent une face humaine , et en effet ils sont des hommes.
Page 88 - Restait cette redoutable infanterie de l'armée d'Espagne, dont les gros bataillons serrés, semblables à autant de tours, mais à des tours qui sauraient réparer leurs brèches, demeuraient inébranlables au milieu de tout le reste en déroute, et lançaient des feux de toutes parts. Trois...
Page 201 - Allez dire à votre maître que nous sommes ici par la volonté du peuple et que nous n'en sortirons que par la force des baïonnettes.
Page 269 - Non, l'avenir n'est à personne! Sire, l'avenir est à Dieu ! A chaque fois que l'heure sonne, Tout ici-bas nous dit adieu. L'avenir! l'avenir! mystère! Toutes les choses de la terre, Gloire, fortune militaire, Couronne éclatante des rois, Victoire aux ailes embrasées, Ambitions réalisées, Ne sont jamais sur nous posées Que comme l'oiseau sur nos toits...
Page 149 - ... soleil, attachés à la terre qu'ils fouillent et qu'ils remuent avec une opiniâtreté invincible; ils ont comme une voix articulée, et quand ils se lèvent sur leurs pieds, ils montrent une face humaine, et en effet ils sont des hommes. Ils se retirent la nuit dans des tanières, où ils vivent de pain noir, d'eau et de racines; ils épargnent aux autres hommes la peine de semer, de labourer et de recueillir pour vivre, et méritent ainsi de ne pas manquer de ce pain qu'ils ont semé.
Page 130 - S'il vous plaît, de robe de chambre. » Le roi goûte cet avis-là. On écorche, on taille, on démembre Messire loup. Le monarque en soupa, Et de sa peau s'enveloppa. Messieurs les courtisans, cessez de vous détruire ; Faites, si vous pouvez, votre cour sans vous nuire : Le mal se rend chez vous au quadruple du bien.
Page 227 - De Barra, de Viala, le sort nous fait envie ; Ils sont morts, mais ils ont vaincu ; Le lâche accablé d'ans n'a point connu la vie ; Qui meurt pour le peuple a vécu.
Page 292 - Il est bientôt assailli de nouveau. Ne nous rendons pas ! s'écrient ces braves gens qui ne sont plus que cent cinquante. Tous alors, après avoir tiré une dernière fois, se précipitent sur la cavalerie acharnée à les poursuivre et avec leurs baïonnettes, tuent des hommes et des chevaux jusqu'à ce qu'enfin ils succombent dans ce sublime et dernier effort. Dévouement admirable et que rien ne surpasse dans l'histoire des siècles...
Page 115 - Était prête et toute bâtie. Il y mourut en traînant son lien : Sage s'il eût remis une légère offense. Quel que soit le plaisir que cause la vengeance, C'est l'acheter trop cher que l'acheter d'un bien Sans qui les autres ne sont rien.

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