Esther,: tragédie, tirée de l'écriture sainte,

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Chez Bélin, Libraire, rue Saint-Jacques, près Saint-Yves, Brunet, Libraire, rue de Marivaux, Place du Théâtre Italien., 1787 - Theater - 71 pages
 

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Page 49 - Ami, peux-tu penser que d'un zèle frivole Je me laisse aveugler pour une vaine idole, Pour un fragile bois que, malgré mon secours, Les vers sur son autel consument tous les jours...
Page 16 - N'est-elle pas à Dieu, dont vous l'avez reçue? Et qui sait, lorsqu'au trône il conduisit vos pas, Si pour sauver son peuple il ne vous gardait pas. Songez-y bien : ce Dieu ne vous a pas choisie Pour être un vain spectacle aux peuples de l'Asie, Ni pour charmer les yeux des profanes humains : Pour un plus noble usage il réserve ses saints. S'immoler pour son nom et pour son héritage, D'un enfant d'Israël voilà le vrai partage : Trop heureuse pour lui de hasarder vos jours!
Page 74 - Dieu fera toujours le premier de vos soins; Que, sévère aux méchants, et des bons le refuge, Entre le pauvre et vous vous prendrez Dieu pour juge, Vous souvenant, mon fils, que, caché sous ce lin, Comme eux vous fûtes pauvre, et comme eux orphelin. JOAS Je promets d'observer ce que la loi m'ordonne. Mon Dieu, punissez-moi si je vous abandonne. JOAD Venez : de l'huile sainte il faut vous consacrer. Paraissez, Josabet : vous pouvez vous montrer!
Page 21 - Hélas ! si jeune encore, Par quel crime ai-je pu mériter mon malheur? Ma vie à peine a commencé d'éclore : Je tomberai comme une fleur Qui n'a vu qu'une aurore.
Page 9 - On m'élevait alors, solitaire et cachée, Sous les yeux vigilants du sage Mardochée; Tu sais combien je dois à ses heureux...
Page 24 - Je ne veux point ici rappeler le passé, Ni vous rendre raison du sang que j'ai versé : Ce que j'ai fait, Abner, j'ai cru le devoir faire. Je ne prends point pour juge un peuple téméraire: Quoi que son insolence ait osé publier, Le ciel même a pris soin de me justifier. Sur d'éclatants succès ma puissance établie A fait jusqu'aux deux mers respecter Athalie : Par moi Jérusalem goûte un...
Page 96 - Et que , pour signaler son empire nouveau , On lui fasse en mon sein enfoncer le couteau ! Voici ce qu'en mourant lui souhaite sa mère...
Page 16 - Tout l'univers est plein de sa magnificence : Qu'on l'adore ce Dieu, qu'on l'invoque à jamais ! Son empire a des temps précédé la naissance ; Chantons, publions ses bienfaits. UNE voix, seule.
Page 7 - O jour trois fois heureux ! Que béni soit le Ciel qui te rend à mes vœux, Toi qui de Benjamin comme moi descendue...
Page 17 - Que peuvent contre lui tous les rois de la terre? En vain ils s'uniraient pour lui faire la guerre : Pour dissiper leur ligue il n'a qu'à se montrer; II parle, et dans la poudre il les fait tous rentrer.

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