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nanie, dans la Thessalie, &
autres contrées voifines. Ils vi-
à peu près fur terre, comme les
s fur mer, c'est-à-dire de bri-
ges & de rapines. Uniquement
ifs au gain, ils n'en trouvoient
de honteux, ni d'illicite ; & ils
noiffoient ni les loix de la paix,
les de la guerre. Ils étoient fort
cis aux fatigues, & intrépides
Les combats. Ils fe diftinguérent
uliérement dans la guerre con-
s Gaulois qui firent une irrup-
lans la Grèce, & ils fe montré-
de zélés défenfeurs de la liber-
plique contre les Macédoniens.
roiffement de leur puissance les
rendu fiers & infolens. Cette
parut dans la réponse qu'ils fi-
aux Romains lorfqu'ils leur en-
ent des Ambassadeurs
pour leur
nner de laiffer l'Acarnanie en
Ils témoignérent, fi nous en

ons Trogue Pompée, ou Juftin Juftin. 1.282 abbréviateur, un fouverain mé- cap. 2.

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e & bâtie par un fratricide, & e par l'affemblage de femmes es par force à leurs parens. Ils ient que les Etoliens s'étoient ■rs diftingués dans la Grèce auar leur courage que par leur noqu'ils n'avoient redouté ni Phini Alexandre fon fils ; & que nt que ce dernier faifoit trempute la terre, ils avoient ofé refes Edits & fes Ordonnances. files Rómains prîffent garde voquer contre eux des armes oient exterminé les Gaulois, & Té les Macédoniens. On peut juces traits du caractère des Etodont il fera beaucoup parlé a fuite.

puis que Cléoméne de Sparte perdu fon roiaume, & qu'AntiFar la victoire qu'il remporta fie, avoit en quelque forte paGréce, les peuples du PéloTe, qui étoient las des premiéerres, & qui croioient que l'é-fent des affaires dureroit touavoient entiérement négligé

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obliges de vivre à leurs de 4, qui étoient accoutumés à ne e que de brigandages. Antigone avait tenus en refpect, & les avoit kits de rien entreprendre contre volins: mais, après la mort, ils client la jeuneffe de Philippe, trerent à main armée dans le Peloonele, & ravagérent les terres des Meleniens. Aratus, irrité de cette inence & de cette perfidie,& volant Timonene, qui étoit alors Cap taine Général des Achéens, chercho gagner du tems, parce que fon an ee alloit expirer, comme il étoi omme pour lui fuccéder l'année fu ante, il Galat pour courir au fecours d de cinq jours fo eniens. Aiant donc affemEle

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avança

Achiens, dont la vigueur & les ford ent été affoiolies par le repos tion, il fut battu près de C dans une grande bataille

donna.

On rejetta la caufe de cette déf dratus, & ce n'étoit point The VIII,

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eux qui étoient accoutumés à ne
que de brigandages. Antigone
it tenus en respect, & les avoit
hés de rien entreprendre contre
oifins: mais, après la mort, ils
Férent la jeuneffe de Philippe,
nt à main armée dans le Pélo-
e, & ravagérent les terres des
iens. Aratus, irrité de cette in-
& de cette perfidie, & voiant
moxéne, qui étoit alors Capi-
Général des Achéens, cherchoit
er du tems, parce que fon an-
oit expirer, comme il étoit
pour
fui fuccéder l'année sui-

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il avança de cinq jours fon lat pour courir au fecours des

iens. Aiant donc affemElé les AN.M.3783.
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dans une grande bataille qui

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Foir d'un bon Capitaine, il en nda pardon, & pria qu'on exafes actions avec moins de rique d'indulgence. Cette modef angea l'efprit de toute l'Affem dont la fureur se tourna contre cufateurs, & on ne se fervit enque de fes confeils dans tout ce voulut entreprendre. Mais le nir de l'échec qu'il avoit reçu, tit beaucoup fon courage. Il fe ifit plutôt en fage citoien, qu'en capitaine; & quoique les Etoui donnaffent fouvent de granrifes fur eux, il n'en profita , & leur laiffa ravager presque nément tout le pays.

s Achéens fe virent donc oblie tendre encore les mains à la doine, & d'appeller à leur fele Roi Philippe, dans l'efpéque l'affection qu'il portoit à is, & la confiance qu'il avoit en le leur rendroient favorable. En Antigone, en mourant, avoit amandé fur toutes chofes à Phi

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ale Peloponnée pour s'y for lous les yeux & par les avis. Araalift le meilleur accueil qui lui fi poflible, le traita avec toutes les ions que méritoit fon rang que supliqua à lui infpirer tous les prices & les fentimens capables de eure en état de gouverner fagetan grand roiaume que celui aquel il étoit deftiné. Auffi ce jeune ince étoit retourné en Macédoine en d'affection pour Aratus,& dan difpofitions les plus favorable

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pour les intérêts de la Grèce. Mais les Courtifans, qui avoie eret d'écarter un homme d'une pr a reconnue que l'étoit Aratu ur s'emparer feuls de l'efprit Prince, le lui rendirent pe, le portérent à fe déclarer tement contre lui. Bientôt a moins, reconnoiffant qu'on it trompé, il punit févéremen lateurs, unique moien d'ed pour toujours d'auprès des Prin omnie, que l'impunité, &

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yeux & par les avis. Ara fit le meilleur accueil qui lui ible, le traita avec toutes les tions que méritoit fon rang, ppliqua à lui infpirer tous les pes & les fentimens capables de Etre en état de gouverner fagein auffi grand roiaume que celu I il étoit destiné. Aussi ce jeunë è étoit retourné en Macédoine l'affection pour Aratus, & dans fpofitions les plus favorables

es intérêts de la Grèce. is les Courtifans, qui avoient d'écarter un homme d'une prouffi reconnue que l'étoit Aratus, s'emparer feuls de l'efprit du Prince, le lui rendirent fuf& le portérent à fe déclarer oument contre lui. Bientôt après noins, reconnoissant qu'on l'arompé, il punit févérement les eurs, unique moien d'écarter toujours d'auprès des Princes la nie, que l'impunité, & quel

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