Les Satires françaises du XVIIe siècleLouis Perceau, Fernand Fleuret |
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... soin qu'il prend de le cacher ; Son soupçon se descouvre , et cette deffiance Sert , pour le mieux tromper , aux autres de science ; Outre que trop de peur trouble son jugement , Et que sa connaissance est un aveuglement . Celuy qui ...
... soin qu'il prend de le cacher ; Son soupçon se descouvre , et cette deffiance Sert , pour le mieux tromper , aux autres de science ; Outre que trop de peur trouble son jugement , Et que sa connaissance est un aveuglement . Celuy qui ...
Page 8
... soin de Ben- serade dès son enfance , lorsqu'il perdit son père à l'âge de douze ans et qu'il se trouva seul et sans fortune . Il fit ses études à Paris , mais il ne paraît pas qu'il les poussa très loin , car Charpentier , dans sa ...
... soin de Ben- serade dès son enfance , lorsqu'il perdit son père à l'âge de douze ans et qu'il se trouva seul et sans fortune . Il fit ses études à Paris , mais il ne paraît pas qu'il les poussa très loin , car Charpentier , dans sa ...
Page 44
... soin d'applanir et nettoyer la place ; Tel prend pour la conduire un patron dans les Cieux ; Tel la pense guider en un roulement d'yeux , Et tel , serrant le poing , tire un bras en arriere Lors qu'il veut arrester sa boule en sa ...
... soin d'applanir et nettoyer la place ; Tel prend pour la conduire un patron dans les Cieux ; Tel la pense guider en un roulement d'yeux , Et tel , serrant le poing , tire un bras en arriere Lors qu'il veut arrester sa boule en sa ...
Page 70
... soins , souffrez à vos pensées , Du tumulte et du bruit des Cliens harassées , De sortir de la foule et se rendre au loisir Qui leur prepare un sage et vertueux plaisir . Homere , Theocrite , Euripide , Virgile , Vous assemblent en ...
... soins , souffrez à vos pensées , Du tumulte et du bruit des Cliens harassées , De sortir de la foule et se rendre au loisir Qui leur prepare un sage et vertueux plaisir . Homere , Theocrite , Euripide , Virgile , Vous assemblent en ...
Page 73
... soins , de chagrins , d'ennuis se déchirans , Ils maudissent les bancs , les écueils , et l'orage Qui n'ont pu terminer leurs maux par un naufrage ; Et , pareils à des chiens , qui de longs hurlemens Se plaignent de leur faim à l'air ...
... soins , de chagrins , d'ennuis se déchirans , Ils maudissent les bancs , les écueils , et l'orage Qui n'ont pu terminer leurs maux par un naufrage ; Et , pareils à des chiens , qui de longs hurlemens Se plaignent de leur faim à l'air ...
Common terms and phrases
Apollon aujourd'huy avecque avoit beau beauté belle Benserade BIBLIOGRAPHIE bien-tost Boileau Boisrobert Bonnecorse Bourgeois Bouts-Rimez CANTENAC cent charme cœur Comedie Cotin Cour critique d'estre d'Olivet Deshoulières Despréaux discours duc de Nevers Dulot ÉMILE CHASLES enfin Epitre Epoux esprit estre étoit Euvres fameux Femme FERNAND FLEURET FLEURET et LOUIS foible Fortune franç François Frédéric Lachèvre Furetière fureur galant gens GOUJET grace hazard Heros homme j'ay jamais jour l'Abbé l'Académie l'esprit LACHÈVRE Lettres librairie Garnier loix LOUIS PERCEAU main MAURICE ALLEM Menagiana merite mesme mille Mœurs du XVIIe monde Monsieur mort mourut Muse naquit NICERON Nicolas Pradon ouvrages Parnasse passer peine père pièces plaisir poème Poésies poète portraits Pradon qu'un quoy Racine Regnard rien rime sage Saint-Evremond Sarasin Satire Satires de Mœurs Satyre sçait Scarron sonnet sort souvent Tallemant TALLEMANT DES RÉAUX tems TITON DU TILLET toûjours void voit XVIIe siècle yeux
Popular passages
Page 99 - Mais savez-vous aussi comme on parle de vous ? Gardez-vous, dira l'un, de cet esprit critique : On ne sait bien souvent quelle mouche le pique. Mais c'est un jeune fou qui se croit tout permis, Et qui pour un bon mot va perdre vingt amis.
Page 102 - Qu'on vante en lui la foi, l'honneur, la probité; Qu'on prise sa candeur et sa civilité; Qu'il soit doux, complaisant, officieux, sincère : On le veut, j'y souscris, et suis prêt à me taire. Mais que pour un modèle on montre ses écrits, Qu'il soit le mieux renté de tous les beaux esprits...
Page 97 - Vendrait au poids de l'or une once de fumée. Mais en vain, direz-vous, je pense vous tenter Par l'éclat d'un fardeau trop pesant à porter. Tout chantre ne peut pas, sur le ton d'un Orphée, Entonner en grands vers la Discorde étouffée ; Peindre Bellone en feu tonnant de toutes parts, Et le Belge effrayé fuyant sur ses remparts.
Page 102 - Cotin a prêché? La satire ne sert qu'à rendre un fat illustre : C'est une ombre au tableau, qui lui donne du lustre.
Page 97 - Que si tous mes efforts ne peuvent réprimer Cet ascendant malin qui vous force à rimer, Sans perdre en vains discours tout le fruit de vos veilles, Osez chanter du roi les augustes merveilles. Là, mettant à profit vos caprices divers, Vous verriez tous les ans fructifier vos vers ; Et par l'espoir du gain votre muse animée Vendrait au poids de l'or une once de fumée.
Page 179 - Vous n'écrivez que pour écrire, C'est pour vous un amusement; Moi qui vous aime tendrement, Je n'écris que pour vous le dire.
Page 103 - En vain contre le Cid un ministre se ligue : Tout Paris pour Chimène a les yeux de Rodrigue.
Page 103 - En vain il a reçu l'encens de mille auteurs : Son livre en paraissant dément tous ses flatteurs. Ainsi, sans m'accuser, quand tout Paris le joue, Qu'il s'en prenne à ses vers que Phébus désavoue ; Qu'il s'en prenne à sa muse allemande en françois.
Page 105 - Bon, mon esprit, courage! poursuivez. Mais ne voyez-vous pas que leur troupe en furie Va prendre encor ces vers pour une raillerie? Et Dieu sait aussitôt que d'auteurs en courroux...
Page 100 - N'entendrai-je qu'auteurs se plaindre et murmurer? Jusqu'à quand vos fureurs doivent-elles durer? Répondez , mon esprit ; ce n'est plus raillerie ; Dites.... Mais, direz-vous, pourquoi cette furie? Quoi! pour un maigre auteur que je glose en passant, Est-ce un crime, après tout, et si noir et si grand? Et qui, voyant un fat s'applaudir d'un ouvrage Où la droite raison trébuche à chaque page , Ne s'écrie aussitôt : L'impertinent auteur!