Les Satires françaises du XVIIe siècle |
What people are saying - Write a review
We haven't found any reviews in the usual places.
Common terms and phrases
assez auteur avoit beau belle BIBLIOGRAPHIE Boileau Bourgeois bruit cent cher chercher chose cœur CONSULTER corps coup Cour critique devant Dieu dire discours divers doit donne écrit enfin esprit Euvres fais fameux Femme FERNAND FLEURET fond font fort Fortune franç François galant gens haut heureux homme jeune joue jour juger l'Abbé l'air l'autre l'esprit l'un laisse Lettres lieu livre loin Louis main malheur Mari mesme mieux mille monde Monsieur montrer mort Muse n'en Nevers nouveau nouvelles Œuvres ouvrages Palais parler passer peine père petit petits pièces place plaisir plein poème Poésies poète porte Pradon premier pris qu'à qu'en qu'un quoy Racine raison rang Recueil riche rien s'en s'il sage Saint Satire Satyre sens sent seul soin sonnet sort souvent suite suivant sujet terre tire titre tombe toûjours tour traits trouve vain vains veut vient voit XVIIe siècle yeux
Popular passages
Page 99 - Mais savez-vous aussi comme on parle de vous ? Gardez-vous, dira l'un, de cet esprit critique : On ne sait bien souvent quelle mouche le pique. Mais c'est un jeune fou qui se croit tout permis, Et qui pour un bon mot va perdre vingt amis.
Page 102 - Qu'on vante en lui la foi, l'honneur, la probité; Qu'on prise sa candeur et sa civilité; Qu'il soit doux, complaisant, officieux, sincère : On le veut, j'y souscris, et suis prêt à me taire. Mais que pour un modèle on montre ses écrits, Qu'il soit le mieux renté de tous les beaux esprits...
Page 97 - Vendrait au poids de l'or une once de fumée. Mais en vain, direz-vous, je pense vous tenter Par l'éclat d'un fardeau trop pesant à porter. Tout chantre ne peut pas, sur le ton d'un Orphée, Entonner en grands vers la Discorde étouffée ; Peindre Bellone en feu tonnant de toutes parts, Et le Belge effrayé fuyant sur ses remparts.
Page 102 - Cotin a prêché? La satire ne sert qu'à rendre un fat illustre : C'est une ombre au tableau, qui lui donne du lustre.
Page 97 - Que si tous mes efforts ne peuvent réprimer Cet ascendant malin qui vous force à rimer, Sans perdre en vains discours tout le fruit de vos veilles, Osez chanter du roi les augustes merveilles. Là, mettant à profit vos caprices divers, Vous verriez tous les ans fructifier vos vers ; Et par l'espoir du gain votre muse animée Vendrait au poids de l'or une once de fumée.
Page 179 - Vous n'écrivez que pour écrire, C'est pour vous un amusement; Moi qui vous aime tendrement, Je n'écris que pour vous le dire.
Page 103 - En vain contre le Cid un ministre se ligue : Tout Paris pour Chimène a les yeux de Rodrigue.
Page 103 - En vain il a reçu l'encens de mille auteurs : Son livre en paraissant dément tous ses flatteurs. Ainsi, sans m'accuser, quand tout Paris le joue, Qu'il s'en prenne à ses vers que Phébus désavoue ; Qu'il s'en prenne à sa muse allemande en françois.
Page 105 - Bon, mon esprit, courage! poursuivez. Mais ne voyez-vous pas que leur troupe en furie Va prendre encor ces vers pour une raillerie? Et Dieu sait aussitôt que d'auteurs en courroux...
Page 100 - N'entendrai-je qu'auteurs se plaindre et murmurer? Jusqu'à quand vos fureurs doivent-elles durer? Répondez , mon esprit ; ce n'est plus raillerie ; Dites.... Mais, direz-vous, pourquoi cette furie? Quoi! pour un maigre auteur que je glose en passant, Est-ce un crime, après tout, et si noir et si grand? Et qui, voyant un fat s'applaudir d'un ouvrage Où la droite raison trébuche à chaque page , Ne s'écrie aussitôt : L'impertinent auteur!