Journal des armes spéciales et de l'état-major

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J.Corréard., 1857 - Military art and science

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Popular passages

Page 184 - JJchera toute la cavalerie après lui, pour profiter du désordre et de la confusion où il sera. Si l'ennemi avait abandonné ses armes, il faudrait laisser un gros détachement pour la garde du camp, et, sans s'amuser à piller, poursuivre l'ennemi avec toute la chaleur possible ; d'autant plus qu'une si belle occasion de détruire entièrement une armée, ne se présentera pas de sitôt, et qu'on sera maître pendant toute la campagne de faire ce que l'on voudra.
Page 120 - Le gaz sulfureux, la gaz ammoniac, l'acide carbonique et le protoxyde d'azote commencent à être notablement plus compressibles que l'air, dès que leur volume est réduit au tiers ou au quart, et...
Page 345 - La guerre, disait-il, est une science' couverte de té«nèbres, au milieu desquelles on ne marche point d'un «pas assuré; la routine et les préjugés en sont la base, «suite naturelle de l'ignorance.
Page 152 - Je ne puis donner que des règles générales sur cet article, il faudra se guider sur les événemens ; il ne faut jamais s'imaginer avoir tout fait, tant qu'il ya encore quelque chose à faire ; et il ne faut pas croire non plus qu'un ennemi un peu habile manque de profiter de vos fautes, quoiqu'il ait été vaincu. Les règles qu'on a à observer dans un jour de bataille, sont les mêmes pour les petits combats entre les détachemens. Si les détachemens savent se ménager...
Page 125 - En cas que l'une des ailes ne fût pas appuyée, le général qui commande la seconde ligne doit envoyer des dragons pour déborder la première ligne, sans en attendre l'ordre, et les hussards tirés de la troisième ligne viendront déborder les dragons. « La raison en est que, si l'ennemi fait un mouvement pour prendre la cavalerie de première ligne en flanc, vos dragons et vos hussards feront à leur tour la même chose à l'ennemi.
Page 184 - Lorsque l'attaque commencera et que le jour paraîtra, l'infanterie formée sur quatre ou six colonnes marchera tout droit au camp pour soutenir son avant-garde. On ne tirera pas avant la pointe du jour, car on risquerait de tuer ses propres gens; mais aussitôt qu'il fera jour, il faudra tirer sur les endroits où l'avant-garde n'a pas percé, particulièrement sur les ailes de la cavalerie, pour obliger les cavaliers n'ayant pas le temps de seller ni de brider leurs chevaux de s'en aller et de...
Page 184 - ... les endroits où l'avant-garde n'a pas percé ; particulièrement sur les ailes de la cavalerie , pour obliger les cavaliers , n'ayant pas le temps de seller ni de brider leurs chevaux , de s'en aller, et de les abandonner. On...
Page 6 - II est cinq choses qu'il ne faut jamais séparer du soldat : son fusil, ses cartouches, son sac, ses vivres pour au moins quatre jours, et son outil de pionnier ; qu'on réduise ce sac au moindre volume possible ; qu'il n'y ait qu'une chemise, une paire de souliers, un col, un mouchoir, un briquet, fort bien ; mais qu'il l'ait toujours avec lui ; car^ s'il s'en sépare une fois, il ne le reverra plus. La théorie n'est pas la pratique de la guerre.
Page 204 - C'est ici où l'on peut faire une application utile de mon ordre de bataille oblique. Car on refuse une aile à l'ennemi...
Page 133 - ... pas tourner. J'ai remarqué que le feu du canon et de l'infanterie qui soutient la batterie, la rend inabordable. Nous ne nous sommes emparés des batteries de l'ennemi que par sa faute; notre infanterie qui les attaquait, étant à moitié écrasée, commençait à plier ; l'infanterie ennemie, la voulant poursuivre, quitta son poste. Par...

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