Les vers français et leur prosodie: Lois régissant la poésie en France, leur variations, exemples pris des diverses époques, formes de poëmes anciennes et modernes |
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Page 16
... HUGO , Légende des siècles , Les Lions . IEN est monosyllabe aussi dans divers temps des verbes Tenir et Venir et de leurs composés . Ex .: Je tiens , je tiendrai , je viens , je viendrai , je m'abstiens , je me souviens . Dans l ...
... HUGO , Légende des siècles , Les Lions . IEN est monosyllabe aussi dans divers temps des verbes Tenir et Venir et de leurs composés . Ex .: Je tiens , je tiendrai , je viens , je viendrai , je m'abstiens , je me souviens . Dans l ...
Page 23
... HUGO , A Théophile Gautier . Verse à flots de tes yeux les flu - ides vivants . V. DE LAPRADE , Odes et poëmes . Rome était la tru - ie énorme , qui se vautre . V. HUGO , Légende des siècles . Ses soupiraux infects et flairés par les ...
... HUGO , A Théophile Gautier . Verse à flots de tes yeux les flu - ides vivants . V. DE LAPRADE , Odes et poëmes . Rome était la tru - ie énorme , qui se vautre . V. HUGO , Légende des siècles . Ses soupiraux infects et flairés par les ...
Page 24
... Hugo , Prière pour tous . Hercule et la massue entassent en trophée . A. CHENIER , L'Aveugle . C'est de la pluie , hélas , et non de la rosée . V. HUGO , Feuilles d'automne . Lorsque ces mêmes assemblages de voyelles sont termi- nés ...
... Hugo , Prière pour tous . Hercule et la massue entassent en trophée . A. CHENIER , L'Aveugle . C'est de la pluie , hélas , et non de la rosée . V. HUGO , Feuilles d'automne . Lorsque ces mêmes assemblages de voyelles sont termi- nés ...
Page 25
... HUGO , Feuilles d'automne . Et l'écoutaient en foule et n'osaient respirer . A. CHÉNIER , L'Aveugle . Pâlissaient , se taisaient sur l'autel ébranlé . SAINTE - BEUVE , Consolations . Et mourraient , et prieraient pour ton âme en mourant ...
... HUGO , Feuilles d'automne . Et l'écoutaient en foule et n'osaient respirer . A. CHÉNIER , L'Aveugle . Pâlissaient , se taisaient sur l'autel ébranlé . SAINTE - BEUVE , Consolations . Et mourraient , et prieraient pour ton âme en mourant ...
Page 27
... HUGO , Feuilles d'automne . Et tandis qu'ils joûront , riront ou dormiront . IDEM , Ibidem . Le dévoûment plus pur , l'amitié plus égale . César SAINTE - BEUVE , Pensées d'août . Saluerait , jeunes gens , tant de force à votre âge . A ...
... HUGO , Feuilles d'automne . Et tandis qu'ils joûront , riront ou dormiront . IDEM , Ibidem . Le dévoûment plus pur , l'amitié plus égale . César SAINTE - BEUVE , Pensées d'août . Saluerait , jeunes gens , tant de force à votre âge . A ...
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Common terms and phrases
alexandrins ballade Bellay Boileau césure chansons chant CHAPITRE Chénier ciel cinq syllabes Clément Marot cœur composés consonne consonne sourde coupes couplet décasyllabes Dieu différentes diphthongue dissyllabe dix syllabes douze syllabes employé entre-croisés exemple fleurs Fontaine forme Harmonies hémistiche hexasyllabes Histoire HUGO huit syllabes huitain Ibidem IDEM italiens J. B. Rousseau jamais l'autre l'e muet l'enjambement l'hiatus l'ode labes LAMARTINE langue Malherbe Marot Mellin de Saint-Gelais mesure monosyllabe mots terminés MUSSET nombre Octavien de Saint-Gelais octosyllabes passé pièces pleurs poëmes poésie poëtes poétique prosodistes quatrain à rimes quatre syllabes quatrième syllabe quintain refrain règle reste rhythme rhythmiques rien rimant ensemble riment rimes croisées rimes embrassées rimes féminines rimes masculines rimes suivies rondeau Ronsard Saint-Gelais SAINTE-BEUVE second serait seul sextine sixains sonnet sorte spondée stance strophes syllabe muette syllabes symétrie tercets terminaison tion tonique fixe triolets troisième trouve verbes versification voit voyelle XVIe XVIIe siècle
Popular passages
Page 229 - L'ÉPI naissant mûrit, de la faux respecté ; Sans crainte du pressoir, le pampre tout l'été Boit les doux présents de l'aurore ; Et moi, comme lui belle, et jeune comme lui, Quoi que l'heure présente ait de trouble et d'ennui. Je ne veux point mourir encore.
Page 261 - En sa belle jeunesse, en sa première fleur, Rendre le ciel jaloux de sa vive couleur, Quand l'aube de ses pleurs au point du jour l'arrose; La grâce dans sa feuille, et l'amour se repose...
Page 193 - J'aime surtout les vers, cette langue immortelle. C'est peut-être un blasphème, et je le dis tout bas. Mais je l'aime à la rage. Elle a cela pour elle Que les sots d'aucun temps n'en ont pu faire cas, Qu'elle nous vient de Dieu, — qu'elle est limpide et belle, Que le monde l'entend, et ne la parle pas.
Page 133 - LE COQ ET LA PERLE. UN jour un coq détourna Une perle , qu'il donna Au beau premier lapidaire. Je la crois fine, dit-il ; Mais le moindre grain de mil Serait bien mieux mon affaire.
Page 160 - C'était, dans la nuit brune, Sur le clocher jauni, La lune, Comme un point sur un i.
Page 182 - SOUVENT sur la montagne, à l'ombre du vieux chêne, Au coucher du soleil, tristement je m'assieds; Je promène au hasard mes regards sur la plaine, Dont le tableau changeant se déroule à mes pieds.
Page 82 - Les vers de cette espèce sont pleins et immenses,. drus et spacieux, tout d'une venue et tout d'un bloc, jetés d'un seul et large coup de pinceau, soufflés d'une seule et longue haleine...
Page 200 - Sous ce tombeau gisent Plaute et Térence, Et cependant le seul Molière y gît. Leurs trois talents ne formaient qu'un esprit Dont le bel art réjouissait la France. Ils sont partis, et j'ai peu d'espérance De les revoir. Malgré tous nos efforts, Pour un long temps, selon toute apparence, Térence, et Plaute, et Molière sont morts.
Page 194 - Si d'un coup de pinceau je vous avais bâti Quelque ville aux toits bleus , quelque blanche mosquée , Quelque tirade en vers, d'or et d'argent plaquée, Quelque description de minarets flanquée , Avec l'horizon rouge et le ciel assorti , M'auriez-vous répondu : Vous en avez menti ? XXV.
Page 228 - Hélas! que j'en ai vu mourir de jeunes filles! C'est le destin. Il faut une proie au trépas. Il faut que l'herbe tombe au tranchant des faucilles; Il faut que dans le bal les folâtres quadrilles Foulent des roses sous leurs pas. Il faut que l'eau s'épuise à courir...