Lettres chinoises, indiennes et tartares: à Monsieur Paw, Volume 8 |
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Common terms and phrases
affez ainfi auffi beau Bracmanes c'eft c'eſt Cam-hi cauſe Céfar cent chaffé CHEVALIER DE BOUFFLERS Chine Chinois chofe choſe Cicéron Cinna confervé confoler Confucius Corneille d'efprit Dante deffein diable Dieu difputes dire Don Ruinard efprit enſemble eſt facrée fage faint favait favoir fe font fefait femble femme fens fent ferait fervir feul fiècles foient foit foixante fous fouvent fuis fuivi fujet furtout gens Gervais grace homme Indiens j'ai jamais Jéfuites jufqu'à jufte Juif Kien-long l'Empereur l'hiſtoire laiffer Lettre livre loix longtems Madaure Martinelli mauvaiſe Maxime ment Miffionnaires mille Monfieur Moukden n'eft n'eſt Olopuen paffé païs Paulian penfer père Père Amiot perfonne peuple philofophe Pierre Cor plaifir plufieurs poëme de Moukden poëte préfent puiffe Quinaut raifon refte reur Révérend ridicule rien rime Romorantin s'eft Salmanazar Sémédo ſes Shafta-bad ſon SOPHRONIME Suiffe Tartares tems tion Voltaire
Popular passages
Page 185 - Savoie, la nature étale toutes ses horreurs, et de l'autre toutes ses beautés. Le mont Jura est couvert de villes et de villages dont la vigne couvre les toits, et dont le lac mouille les murs; enfin, tout ce que je vois me cause une surprise qui dure encore pour les gens du pays. Mais ce qu'il ya de plus intéressant, c'est la simplicité des mœurs de la ville de Vevay ; on ne m'y connoit que comme peintre, et j'y suis traité partout comme à Nancy.
Page 223 - Tout mortel doit ici paraître : On ne peut naître Que pour mourir. De cent maux le trépas délivre : Qui cherche à vivre Cherche à souffrir. Venez tous sur nos sombres bords : Le repos qu'on désire Ne tient son empire Que dans le séjour des morts.
Page 188 - Monsieur, si j'avais l'honneur d'être plus connu de vous, je hasarderais de vous en faire présent, et ce n'est que pour vous obéir que je recevrai le prix que vous voudrez bien y mettre...
Page 257 - Sur un bouclier noir sept chefs impitoyables Épouvantent les dieux de serments effroyables : Près d'un taureau mourant qu'ils viennent d'égorger, Tous, la main dans le sang, jurent de se venger. Ils en jurent la Peur, le dieu Mars, et Bellone.
Page 186 - Pendant le temps du portrait, j'ai toujours mangé chez elle, et elle m'a fort bien traité. Ce matin, quand j'ai donné les derniers coups à l'ouvrage, le mari m'a dit : Monsieur, voilà un portrait parfait; il ne me...
Page 186 - L'humanité est pour ce bon peuple-ci tout ce que la parenté serait pour un autre. Il vient de m'arriver une aventure qui tiendrait sa place dans le meilleur roman.
Page 182 - Les rois . n'en ; sont pas plus gras et les chevaux ici le sont bien davantage. Les paysans sont grands et forts, les paysannes sont fortes et belles. Je remarque que partout où il ya de grands hommes, il ya de belles femmes; soit que les climats les produisent, soit qu'elles viennent les chercher, ce qui ne serait pas décent. , «, Cette nation-ci ne s'amuse guère, mais elle s'occupe beaucoup.
Page 190 - ... qu'on n'en trouverait dans toutes les villes des provinces de la France. Sur trente ou quarante jeunes filles ou femmes, il ne s'en trouve pas quatre de laides , et pas une de câlin.
Page 196 - Et moi je chaulais vos louanges Quand vous chantiez celles de Dieu. Je vais après-demain à Ferney , où Voltaire m'attend ; il m'a écrit une lettre charmante : je me réjouis de vous parler de lui. Vous avez mieux pris votre temps que moi pour le voir, mais on boit le vin de Tokai jusqu'à la lie.
Page 206 - Vous jouez un peu le personnage ggio muto dans notre correspondance; je dirais à quelque autre qu'elle n'en est pas moins aimable : mais vous ne gagnez rien à vous faire prier ; vous avez une avarice d'esprit qui n'est point pardonnable avec vos richesses. Je vois qu'il faudra bientôt que je retourne à Lunéville pour vous aider à m'écrire. Enfin, j'ai rompu le vœu que...